dence. Toot ce qui est relalil nn ferictionnairo doit être clair comme le jour. Voici la no'e que le sieur Maubreuil a présenté la cour de Douai. La sieur de Maubreuil dit dans cette note que le 181.4, il était monté achevai et courait les rues de Paris avec beaucoup de |eunesgens; qu'il reçut plusieurs billets de M. Lahorie, secrétaire du gouvernement provisoire qui l'invitaient venir chez le prince; qui se rendit en elfel chez le prince et n'y trouva que M Laborie qui lui prit les mains et les fil passer dans le cabinet que Lahori lui demanda s'il avait mangé et l'envoya prendre un bouillon. RI. l'avocat, après anoir donné des détails sur la mission prétendue du sieur Maubreuil, a prouvé qu'elle se réduisait chercher les diamens de la couronne. RI. Maubreuil réplique. Le tribunal après en avoir délibéré a déclaré cons- tar.s les faits de la prévention et attendu qu'il y a pré» niiditation et que Maubreuil a déjà été condamné a plus d'un an de prison l'a condamné par .application de l'art. 5G du code pena' 5 ans de prison 5oo fr, d'amende; 10 ans de surveillance de la haute police après l'expiration de sa peine et 3,000 fr. de caution nement. AFFAIRES DE LA GRECE. D'après des nouvelles certaines de Marseille du 16 février, lord Coibraue ne s'est pas embarqué sur le Dtcurti mais cet amiral s'est rendu par terre St.- Tropès pour monter a bord.du brick le Sauveur, de 48 canons qui a été construit pour lui et qui est enfin terminé. Ces deux bâlimcns «e réuniront dans le port de St.-Tropes d'où ils mettront saos retard la voile pour l'Archipel. Ils ont pour équipages des matelots de toutes les n a lions et ils sont amplement pourvus de vivres et de munitions, Lord Cochrane a en outre-lait portera bord environ 200,000 tr. en espèces. Ainsi l'on doit bientôt s'attendre des événemeus iuiporlaus, PAYS-BAS. Bruxelles2 mars. Une lettre d'Odessa du 10 février, confirme la nou velle que les ambassadeurs de France, de Vienne et de Berlin Constanlinople ne prendiont point provisoire ment part aux négociations pour la pac.ûcation de la Grèce, et que M de Hibeaupierre et sir Stratford Can- ning feront seul des propositions en faveur de Grecs. Cependant M. le comte Guiileminol et le chargé d'af faires de Prusse M. de MiltiU ont fait il y a quelque temps au reis eliendi des communications qui ten dent au même but. Du 3 Le tribunal correctionnel s'occupe en ce moment de l'aflaire des jeunes garçoos arrêtés pour vols commis dans cette ville. Cinq individusparmi lesquels un rentier natif d'Alh viennent d'être renvoyés par la chambre du conseil du tribunal correctionnel devant l» chambre des mises eu accusation comme prévenus, le premier de subornation de témoins en 1811 et 1822, dans l'a f- faire en séparation de corps contre son épouse les quatre autres prévenus des faux témoignages dans cet te aifaire devant M. le juge-commissaire Louvain. Ces cinq prévenus sont deiettus la maison d'arrêt de Bruxelles Un violent incendie s'est msnilesté la nuit du 27 février dans les magasins de lin de M. Lihert Grini beigenprès Termonde. Les bâtimeos avec tout ce qu'ils contenaient ont été réduits en cendres. Deux habitations comiques se trouvaient déjà embrasées et devaient îne'vitablcmeot subir le même sort, lorsque les pompes incendie arrivèrent sur les lieux: ce n'est que sur le matin et après avoir affronté mille (langera qu'on est parvenu maîtriser les flammes. Les pertes sont considérables. On mande de Nimêgue le 27 février Depuis quelques jours 011 ne voit plus de glaces sur le Wahal. Les rapports du Haut-Rhin font craindre de fàmeux résultats de la foute des neiges. On écrit de Mayence du 21 que les glaçons sut le Rhin sont toujours amonbelés par masses énormes, qui viennent encore grossier les glaçons floilans. On écrit de Luxembourg, le 3 mars La débâ cle de la Moselle s'est opéré dans la nuit du 28 février au ier de ce* mois la crue des eaux n'a pas été aussi forte qu'on l'avait craint elles u'ont dépassé nulle part les quais de hallage. Le 26 du mois passé, est arrivé en celte ville M. le ha" ron de Puuilly de Mensdorff général au serviee d'Au triche commandant de la fortresse de Mayence. On dit que son séjour ici sera de quelque duree attendu que sa mission aurait pour objet le règlement de divers intérêts concernant la forteresse de Luxembourg. Dens la nuit du 27 au 28 février, un Dommé Fritz Naarhuis, que l'on dit être un fameux chef de coutrebandiers, a été tué la tête de sa bandeTub- bergen arrondissement d'Almelo Overyssel dans une lutte avec un préposé des douanes. Celui-ci avait sur lui un pistolet dont le coup est parti par accident et est allé frapper Fritz. M. le juge d instruction et lu greffier d'Almelo se sont immédiatement rendus sur les lieux pour faire une enquête et l'inspeciiun judiciaire, Deux courriers du cabinet britannique ont passé cette nuit par cette ville, dont un venant de Péiers- bourg avec des dépêchés pour Londres et l'autre ve nant de Londres avec des dépêches pour Vienne. Le 27 février, la nommes Thérèse Neullebrouc-' ke âgée de 70 ans s'est noyée dans un fossé Me ni ni Flancre occidentale. Cet acte de désespoir est at tribué la deurence. Tournai1 mars Les fêtes du carnaval ont été peu chômées .- cela dé pendait il du dégel ou de toute autre circonstance Nons n'en savons rien; mais une certitude c'est que la classe ouvrière qui d'ordinaire se livre avec passion toute sorte d'amusemens bruyans; restait cette année, dans une triste inaction. Tournay est commerçant ses manufactures sont célèbres ses débouchés étaient reculés jusqu'aux rivages du Nouveau-monde Tour nay employait le grand nombre d'ind'gens qu'elle con tient au service des ses fabriques et ces fabriques oui cessé d'être florissantes Voilà sans doute la pre mière causo qui a pu attiéder le carnaval. Toutefois s'il ne fut pas remarquable par le nombre des masquée et par la richesse des costumes il le lut par la bien faisance de ceux qui se livrèrent cet innocent plaisir. Un char représentant un four de boulangerieparcou rut les places de notre ville; des jeunes gens déguisés en boulangers distribuèrent une fouie d'indigens un grand nombre de pains. Honneur celui qui, la premier proposa cet acte de bienfaisance Honneur ceux qui l'ont exécuté mais nous dirons comme Jean- Jacques Je n'aime point des comestibles jetés urt peuple affame dans l'espoir de les voir s'arracher le pain i/ui doit nourrir leur familles. Les plus forts les plus adroits sont ceux qui ont la plus grande part dans ces sortes de distributions l'entant, le vieillard eu sont le plus souvent privés. Des acçidens sans nom bre arrivent ordinairement, cependant nous n en avons pas deplorer seulement une jeune fille de 1 7 ans qui avait déjà obtenu 7 pains, a eu le pied pris sous une roue du char elle eu a été quitté pour uue légè-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 3