ITAIIE.
Trieste 6 mars.
On écrit de la Ctnee, 15 février qu'Ibrahim-pacha
se trou"*aii le de ce mois a Modou, où il avait établi
son qum lier d'hiver, après avoir laisse le commande-
tuent île ripoluza Soleitnan-hev Selvts jqui a
sous ses ormes environ 4ooo hommes.
Ou a reçu aujourd'hui des lettres de Syra des 10 et
l5 février.
Maintenant I assemh'ée naronale grecque siège dé
cidément Castriet déjà les tics ont été invitées y
envoyer leurs primats. Le commoJore Hamillon con
tinuait se tenir dans les environs,
Lors de la procession du jubilé que les catholique'
Ont faite le t»8 janvier Syra, ils ont été insultes par
les G eu il» en est résulte un combat dans lequel les
catholiquesqui n étaient point armesont eu a hom
mes tues et l'J blesses.
ANGLETERRE.
Lvndrcs»6 mars.
Dans une grande assemblée de catholiques tenue
lundi dernier Dublin on a voie une adresse respec
tueuse a la ihaaibre des communes pour la supplier
lie revenir sur une décision qui pouvait entraîner les
catholiques .<u desespoir. Celle adresse ccmme les dis-
couis qu> oui ete prononcés respire le respect et la
modéra..on le calme et le plus grand ordre ont régné
pendant les délibérations. M. O Connel n'était pas pré
sent. t Star.)
On lit dans VEvening Poit de Dublin Hier au
»oir les tleves du collège de la Trinité ont biûlé en
eili^ie le nés honorable W. C. Plunkett l'un des
aibieslen lace de Kddare street.
Bolivar a rendu le ?4 novembre i8a6 pendant
son dernier séjour Bogota un décret contenant di
verses mesure» de précaution auxquelles seront soumis
les étrangers a leur arrivée dans les ports de Colombie,
ainsi q te les Colombiens soit a leur sorti» du territoire
de la république soit en y rentrant.
FRANCE.
Pans, 19 mars.
L'Ami du roi el de la religion, en rendant compte
des d. mici» memens de !V1de Caulaincourtduc de
Vieence, ajoute que que» circonstances qui meriient
d'éire recueillies; a il tsl tort ftmarquable, du entr'au-
tres ce journal que, dans son testamentfait peu de
jours avant sa mort le malade s'exprime en ces ter
mes." On ne ment point en présence de la mort je
déclaré que je suis entièrement étranger F arresta
tion de Mle duc d'Enghien. il est impossible de ne
pas être Irappe d'une dec aratiou si précise l'aile au*
portes du tombeau j M. de Caulincourt l'a répété dans
un entretien qu'il euten présence de témoins avec
JW. l'archevêque de Paris. Je suis, dit il victime d'une
horrible calomnie j'ai été étranger non-seulement
lu mort, mais l airestaiioii de M. le duc d'Enghien.
Un pè»eia sais doute, ces dernières paroles d'un
mourai t et, en le rapprochant de la justification pu
bliée en 1814 par le doc de Vicence et de la lettre de
l'itupeteur Alexandre qui y est cilee on apprendra
peut-être modifier un jugement rigoureux. D'après
les explications de M. de Caulincourtsa mission
S rasbouig n i8i>4 n'avait rapport qu'a l'egenl anglais
D'Srke el la commission relative au duc d'Enghien
était conGee au gméral d'Urdenner.
Les seiitimens religieux qu'a montres M. de Caulain
court dans sa maladie donnent un nouveau poids sa
lit clai aiion ers sentiuiens ne datent même pus entiè.
jeuueuidti cette epoque. Il y a quelques annéesil dé.
ctda un de ses p,rens qui était montant, i reernrir 1
U re.iginrt - Je suis soldat lui dr.a„.,| man
qui est toujours une. chose Jort triste, me parmi ii.
voilante au ht d. la mort.
l e malade témoigna de lui-même le désir devoir
Mgr. archevêque de Paris qui ap.ès un long entre,
tien lm administra lui-même les onctions et le viatique.
Apres cette cérémonie, le malade bénit louie sa iamille
en lui recommandant d éviter surtout, ce furent sy
expressions le péché de vanité
M le dur de Vicence n'avait que 54 ans; sa famille
es persuadeê que le chagrin l'a conduit au tombeau.
rnfondement affecté de I opinion répandue sur son
compte, relativement l'affaire de iM. le duc d'Enghien,
il gémissait sauvent de celte prevem on fatale et relu
id*e le poursuivait partout, il serait digne du zèle dr
queique ami de la vérité d eclaircir un fait que trop di
de gens peut-êue avaient intéiêt embrouiller. New
n avons pas assez de données pour le discuter nous-
mêmes.
M le fomie d Agonit ministre de France prêt
la cour de Pays-Bas se uouvaii le 15 Lyon
On lit dans le Journal des débals' sous la ru-
bnq ue de Petersbourg a8 février le paragraphs
suivant;
11 On vient d'amener ici plusieurs prbonniers d'état
du royaume de Pologne. Le gouvernement n'a encore
rien publie sur les conjurations découvertes dans ce
pays; elles doivent avoir eu beaucoup de ramifica
tions
-Six jeunes orphelins grecs rachetés de l'esclavage
sont arrives ces jours dernieis Lyon. Le ronrlle de
cette ville les n de suite adressés celui de Baie, qui
s'est charge de leur éducation
Une lettre de Triesie du 6 mars annonce que le <o«
îonel Bou'baki envoyé dernièrement en Grece pat '6
comité de Paris, a fui une tentative pour dégager II
citadelle d'Athènes. Il s'était concerté pour cela htec le
chef grec Va6o; mais l'entreprise a échoué Bouib.<li
a éiè fait prisonnier par les Turcs el Vaso s'est sauvé
avec beaucoup de peme j ou évalue 5©j hommes h
perte de Grecs daifc cette malheureuse tentative.
Du 20. M- Geoffroy Saint Hilaire a pres-nté
l'Acadenne de medecine un enfant double visage
du sexe féminin né vers le milieu de février dernier,
rue de charonne, Pariset qui a vécu douze qu xe
minutes. Ce système monstrueux ,dont il existait déjà
deux exemples dans l'orgaoisaiion humaine et quatorze
ob.eivalions dans l'espèce du chat, est désigné par M.
Geoffroy sous le nom de polyopse. il deGnii ente
monstruosité suivante Une seule tête fa»re avec
des éièmens pour un seul iudividu la région pose ro-
inférieure et avec des élemeus pour deux la re-
gion auléro-supérieure.
En effet l'autopsie a montré chez le nooveau-ne
de la rue de Charonne que la base et l'arrière-par"»
de la têie le cervelet les organes de l'ouïeeia'ent
formés d'elémens apropriés un seul organes qui ea
dépendenttels que ceux du goÉH de la vue et de 0-
derat, étaient doubles. De l'exiiémitedu lobe médiat
do cervelet élargie et semi double, naissaient deux
cerveaux distincts et dont toutes les parties compo
santes étaient dans un ordre parfait de régularité
qui constitue les conditions orgauiques du genre po
lyopse.
f.e polyopse dont nous venons de parler yjo'yv/7'
trifldus j n'a pu vivre plus d'un quart U heure, a c»»-3»
Je l'état anomal de ses viscères. Mais ce n esi la qu ufl
CMs particulier, sans patler des monstruosités
jans les genre jelis le polyopse humain ne a iVlonu*-.