LE PROPAGATEUR^ JOURNAL D'Y PRES, N.° S90. S4MED?, î4 Avril, 1827. C)me Annfr. POLITIQUE, LITTÉRAIRE. COMMERCIAL, JUDICIAIRE, ACTES DU GOUVERNEMENT AFFICHES, ANNON ES, AVIS DIVERS. FRANCE. mm—>ie <H» DE LA PROVINCE DE LA FLAN DRE OCCIDENTALE. OUrEETUKE Dt& PStH TES DE LA FILLE. I FEHMETJEE DES POETES DE L A P'ILl.E, Du i5aa 3o avril 4 heu es. 1 Du '5au 3<> airil, a g heure» et demi. Le prix de 1' abonnement est He Il .riu» 3 r;a cents par année. florins 5o cetiti pour 6 mus. 2 florin 36 cent» poiu 3 moi, Le prix des invertiras dans ce Jouin.i esl de >71 cen'S uar li«"eci ci II s au-dëssuu» de 7 ligues se paient 1 - i/t c.n O i s'abonne cher l'éditeur, et tons les bureaux lies postes aux lettres du myinme Il P H M E H I DES. Le i3 avril râif le sultan Selim I se rend maître de l'Egypte, par la prise de la ville du Caire. Depuis ce temps le peu ple de l Egypte est enseviti dans le plus honteux avilissementcette natîon, qu'on dit a >oir été si guerrière du temps de Sé- soslris est devenu plus pusillanime que du temps de Ciéonâlre On dit qu elle inventa les scienceset elle rien cultive pas une qu'elle était sérieuse et graveaujourd'hui on la voit légère et gaie danser et chanter dans la pauvreté et lesclavage Le il ctvril tjot, Philippe f, petit Jih de Louis XI fappelé en i/oo au trône d Espagne par le testament de Charles II fait son entrée MadridPour le n ce voir avec plus de magnificenceon avait prépa ré un autodaféoù devaient être brûlés quel ques juifsmais Philippe f déclara fer mement qu'il ne voulait point dune pareille cérémoniet et signala son avènement au trône par un genre de clémence qui parut extra ordinaire aux Espagnols. îyi! mort de la Reine d'Espagne. Le t5 avril an 6ç mort de F Empe reur romain Othon vivant été vaincu la bataille de Brediac, son armée fugitive se rassembla autour de sa personne, lui jurant de rétablir sa fortune et de réparer sa hon te; mais O thon forma la résolution de mourir. Il distribua son argent s. s domestiques et se retira dans sa chambreoù il se fit apporter une verre d'eau fraîche et deux poi gnardsqu il mit sur son chevet II dormit toute la nuit, et le matin il s'enfonça un poignard dans le sein. Le 16 avril 16g 7mort de Charles XI Roi cle Suède. Guerrier comme tous s es an- cc r<>sce prince exerça une puissance beau coup plus absolu. Il abolit l'autorité du sénat qu- fut déclaré le sénat du Roi et non du y a rime. Cest lui qui repondit un jour Reine sa femme qui implorait sa pitié é-i faveur de quelque malheureux Ma dame nous vous avons prise pour nout donner des enfanet non des avis a Ljf'jçbat n lie de Mont Thab\>rga gnée par les Français TURQUIE Constantin pie10 mars. Les négociations des a mbass ideu-s 'le Russie d'An» gleterre et de Fiance re'a ivem m la G eue «on, tinuent et l'on assoie qu'elles sont acc6tn;>agn< es d'instante» très seiieoses niais l'on rrci jusqu 1/1 que la Porte s'y et usera parce qu'elle est a a\ts qu île» blessent ses droits de ouvriamete, et qu'elle se tic ta que les menaces n'autonl pas de suite. Ct pendant quelques personnes prétendent savoir que si le divao donne une réponse négative par écrit les amti >ssa. tivtirfS 0i âhglaifi ftUiQOl (VConrc <r»«.c trêeses. {Gaz. Un.d.) ANGLETERRE. Londres 6 avril. L'extrait suivant d une lettre de Port-Louis du jg décembre semblerait confirmer qu'on sait enfio quel que chose du sortde l'infortuné navigateur Lape y ouse Nous recevons ici la nouvelle que l'epée dû élè- bre navigateur M. Lapeyreuse a ete trouvée par le cnmtmndmt d'un navire qui a touché l'une des lies Moluque». Les bafcitans rapportent que le vaisseau de Lapevroqse ayant ete poussé sur la cô e par une tem pête, il su' vtnt une mésintelligence par suite de laquel le l'equipage lâcha sa bordée sur le rivage mais I» plupart de ceux qui le composaient furent massacres. Le nota de Lapeyrousese voit trèx-dislinrteraeni sue l'epee. Times, y Paris8 avril. Le roi a préside' le conseil des ministres auquel !tf. le Dauphin s assisté. Hier, 2 heures, le roi aAeçu en audience particulière les trois fils de feu M. le due de Larochefaucault-Liao< ourt Larchevêque de Tyr, de la famille des com tes d Aigenteaudes Pays f'es et maintenant nonce romain a Munincb, était colonel do cavalerie dans l'ar- ta3e françuse sous Napoléon; il n'a embrassé l'état ecclésiastique qu eu 181J. Du 9. U est parvenu au ministère de la marine et des colonies divers rapports sur la découverte de» équipages des bâ iutens naufrages de la Pérouso l'^f- trolabe et la boussole. Ces rapports faits par le capi-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 1