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duchesse de Bcrri en circulant dans les différens i
cercles ont également montré celte extrême aiiabdilé
qui les dislinguonl.
S M est icniréedans la salle du cabinet pour faire
Un vvbisi et a eu pour parleurs L Esc. le prince de
C«*'ele cala ambassadeur de IN a pies j le baron
d U huez ministre plénipotentiaire de Saxe et Mra*
la Vicomte-se de Vaudreuil.
M M. les ministres se sont retirés vers neuf heures
et demie
Parmi MM. les pairs de France qui avaient été in
vités au cercle du toi on remarquait Mgr. le chan
celier, le marquis de S> monvule et M. le viromie de
Chateaubriand qui n'avait point paru au châ eau de
puis son renvoi (lu ministère.
Au nombre de MM les députés, se trouvaient
JWM Pavez. Casimir Perrier de Lezardière de
Beaoniont liai Ot de Romans Ben|amm Constant
delà Bourdonnaye Royer Collard, Durasse de Hor-
guts RHuclold Aguillon. Ea soiree a fini onze beu-
les et dr une.
M. te duc de San Carlos est parti hier pour
Madrid.
On lit dans un journal
Lord Granville doit après la fê'e du roi d'An
gleterre qui a lieu hier se mellrc en rouie vers Paris,
pour venir prendre ronge du loi. Il est attendu Palis
pour le 56 ou le 'A7.
Le n.° du but c.tin de lots qui a paru aujour-
d'hni lenffcinie une ordonnante du Roi en dale du
l5 mars dernier contenant les tableaux de la popu
lation du royaume qui seront considérés comme seuls
auihruiiques pendant cinq ans a compter du premier
janvier
Ces tableaux rédigés d'après les nouveaux étals
de population dresses «Kl tellement par les prt felS
portent ctlle du royaume a il 845 4^8 individus.
La population de la ville de Paris portée seule
ment sepi teni trente nulle âmes environ par les Jer-
leh. iw lu m. ni a Sgo iji 1.
Celle de Lyon est de plus de 145,000 individus
celle de Bordeaux de plus de gd,ooo, et celle de Mar
seille p'ès de 11b ouo.
La chambre des pairs a reçu de M. le garde des
sceaux dans sa seanie d'hier le projet de loi relatif
su juiy avec les nouveaux amendemens de la cham
bre des députés. Ou lei minera aujourd'hui le voie sur
le code militait e.
Al F AIKES DE LA GRECE.
M Eynsrd vient d'adresser aux philheliènes de
Strasbourg une nouvelle lettre dans laquelle il leur
annoiireqce les troupes rie terré s'elèvent plus de
38 000 hommes et que la flotte composée des trois
escadres de bpezzia. uliy Jra et dIpsara compte ta 1
Voiles.
Un journal annonce que lord Cochrane est ar-
five INapoli de Romanie le il» mats. Il a fail son en
trée au milieu des cris reileres de vive (Jochrancl vive
la Itbetle Les ierumes du haui des murailles
ont fail pleuvoir sur lui des couionnesde fleurs,
Ce nouveau défenseur de la liberté grecque a eu
quelques coi ferences avec les primais grecs, et il était
décidé partir le troisième jour la lêle d'une quin
zaine de vaisseaux on ne sait pas pour où mais
il a trouve piêlloui ce qu'il avait demande d'avance.
Ladj Cochraue vient d'arriver a paris; elle ne pou
vait s y rendre dans un moment plus opportun et plus
glorieux que le jour cù, nous apprêtions nUe lotd
Cocbtaueest en ne Napoli.
M. Evnard vient de transmettre au comité central
philhellenique de B uxelles de nouveaux détails sur
la situation poli ique et militaire de la Grèce A une
lettre de cet honorable citoyen, du 14 de rémois,
se trouve jointe une proclamation du président de i'as-
semblee nationale de la Gtèce tous les Hellènes le
comité s'empresse de /a communiquer au publie.
[Sous donneroni inces-amçni un tableau des forces
grecqnes transmis par le colonel de Heider k M. Ey-
oard et commuque par ce philhellène notre cornue'.
PROCLAMATION.
Le président de l'assemblée nationale a tous les
Hellènes
Hellènes vous aves maintenant prouvé au monda
que vous êtes digne de votre liberté voire noble ré
solution de vivre et de mourir libres a fixé sur vos
destinées l'attention de l'univers Vous entrez mainte
nant dans la 7* année de votre lutte pour soutenir voj
droits imprescriptibles voire relig on et votre pairie
vous avez supporté bien des malheurs! Vous avez per
du tous vos biens vous nagez dans le sang, vous bai
gnez de vos larmes le pain dont vous vous nourrissez,
et lou|ours fermes dans votre résolution, vous levez
maintenant les yeux au ciel pour implorer son secours
(^nel sera votre sort Dieu vous abandonnera-l-ll au
moment que vous réclamez celle liberté dont lui-mê
me vous a doue en naissant Non sans doute le Dieu
tout-puissanr piêtera de la force vos bras, et puisque
ta puissance se signale dans la faiblesse, prenez cou
rage, la turce divine vous soutient, car enfin les ellorts
de la justice sont soujours couronnes- Les vertueux phi-
hellènes les rois les notables des nations et les peu
ples vous plaignent et ont pttie de vous; os souffrances
ont touche tous Us coeurs et dé|à l'auroie de la liber
té ci mmence a dtssi; er cet srage qu' avait foimé suc
votre horizon cet assemblage de maux produira dans
la nuit longue et ténébreuse de la tyrannie dont vous
nvt-z brise les chaînes pesantes. Prems courage, vous
ne serez pas tiouipé9 dans votre attente.
a Vos leprésentsns qui vous avez confié vos droits
sont enfin assemblés, ils vont reprendre des ce ^our
le cours suspendu des opérations de votre d* assem
blée nationale, et (ont des vœux sincères pour parve
nir a s'acquitter pleinement de leurs devoirs aussi sa
cres que cliiciIe remplir.
Sans vertus les états n'existent point mais aussi
ce sont lus bonnes lots r^ii produisent les vertus et
comme ce n'est que par de bonnes Ion que les citoyens
deviennent vertueux et se diligent vers le but de l'é
tat social, qui n e 1 que leur bottbeur, ainsi l'assemblée
en recommançani ses opeiaiions aura principalement
en vue de petleettonner autant que poss.ble la loi
constitutionnelle prenant pour guide le passe et en
adoptant les moyens plus convenables aux circonstan
ces et aux mœurs de la nation. Dieu veuille l'ec'airer
afin que ces actes ne respirent qu'honneur et justice
et ne tendent qu'au salut et au bonheur de la Grèce.
Mais tout en entrant dans le port, notre vaissean
politique est menacé de naufrage l'assemhlee voulant
ecarter le danger vient d'arrêter une expédition mili
taire pour Athènes. Hellènes voilà qu'une nouvelle
carrière de g oire et d'immortalité s'ouvre devant vous
Votre devise. Liberté ou la mort est la devise de
la v er.n le glaive de ia mort a déjà enlevé une infini
té de Grecs mais que leur mort est digue d'envie
E le honore I humanité, elle couvre de honte et d'a-
bominatior. la tyrannie elle excite l'admiration des
geneiations et des siècles et quel est celui pa:nn les
Grecs qui craindrait de mourir pour sa réligion et pout
sa patrie mais le carnage enfin va cesser ne'n doutes
point. La ub.losophis, la morale et la justice ne pets