«t pontceeu* 5 vingt-quatre arceau* pour la commu nication des chemins ou propriétés interceptes un percement entre Givors et Rive-de Gier de î5o mètres; on mur de quai ou un souterrain pour le pas» sage de Rve d Gier de ta i5oo mètres -, enfin le percement de la montagne de bois d'Avaise es lace Sain!-Etienne dei5oo mètres. Les ouvrages de terrassement consisteront en 100,000 mètrescubes de remblai. L'arrivée du chemin de fer aurs lieu Lyon l'es- trêmite de la presqu'île Perrache dont le maire de Lyon a concédé au nom de !a ville une grande par tie la compagnie Seguin qui se propose d'y créer douze établssemens métallurgiques. Le lieutenant général comte Greoier est mort dans sa compagne de Montrambertarrondissement de G> ay Haute S-ône le t8 avril. Le général Gre nier a s an été 1 un des membres du gouvernement pro visoire institué sous la présidence de Foucbé, immé diatement après l'abdication de Buonaparte dans les derniets jours de juin i8i5 par la seconde restaura tion. Les lettres de Rome, du 17 avril, annoncent que le comte Gatti de la garde noble du saint-père qui fit naguère le voyage de Paris pour apporter la baretie l'un des derniers csrdinan* nommés parj sa sainteté s'est brûlé la cervelle le 11 de ce mois. On attribue cet acte une sorte d'aliénation qu'on avait remarquée en lui. Ses obsèques ont eu lieu avec une grande pompe. Le code pénal du royaume de Danemarck vient de recevoir quelques modifications. La confiscation est abolie, ainsi que le bannissement on les a rem placés par tes détentions dans des maisons de correc tion. Les condamnés pour délit de la presse sont ren fermés dans la prison d'état de Christiansoé. Ce délit entraîne en outre la perte de leurs emplois et de leurs litres. La peine du bannissement est cependant con servée l'égard des préires catboliqnes qui feraient des prosélytes, et des ministres proteslans qui changeraient Ce religion sans la permission du priuce. I M Dans la séance du 38 de la chambre des députés il a eie Lit rapport d'un projet de loi concernant les crédits a ouvrir pour l'inscripiion des pens'oni accor dées au* militaires la discussion en est remise après celle du budjei. Ensuite le rapporteur de la commis sion du budjet de 1818 a pris la parole les dépenses de ce bud|ei s'e'èvent 929 6t4 761 fr. M- de Gerès, second rapporteur, a entretenu la chambre des moyens q'.i on a de Lire face aux dépenses. La discussion de ia toi de finances est fixee lundi. Du ag L. Exc. les cardinauxle prince de allt y raud les mtréchaux et un grand nombre de pairs de députes de généraux ont eu l'honneur de faire leur cour au Roi et L. A. R. Voici en quelques termes l'Etoile débute pour an noncer la solennité du jour La revue de la garde na- tionnale de Parisque le roi a daigne instituer comme Une célébration anniversaire du jour heureux et glo lieux de son entrée Paris, a été fixée aujourd bui ag. C'est donc une fête lout-i fait indépendante des cir constances qu'on voudrait y rattacher, et q„i ne se rattache elle même qu'aux souvenirs toujours présens et tou|ours renouvelles des bienfaits de I# restauration Tout semble concourir celte solennité sur laquelle des esprits jaloux et inquiet) affectent seuls d'appeler de stnis.re* présagés. Le journal du ministère ajoute.- a Pour nous h l'aspect de ce tweriarque, dont fa grâce égale la m.jeito et qui marche environné des ses bienfaits et de notre amour nous ne redoutons rien d'irrespectueux Au reste les journaux qui se dallent de diriger a leur gré l'opinion publique ont pris soin d'avenir les ci toyens qui se peimettraient d'altérer ce cri tout fran çais perdes clameurs ignorants et aveugles, qu'ils s'exposeraieni passer pour des provocateurs de trou bles payés par quelque police et non point par un parti. Le moyen est effnace sans doute, car personne ne se soucie d'avoir l'air d'un agent de cette espèce. Nous savons gre su* feuilles d'opposition d une si habile tactique.... Le roi vient d'accorder une pension de 300 fr. tur la liste civile, la veuve du brigadier de gendarmerie qui a succombé aux blessures qu'il a reçues dans les troubles du 18. Cette peosion est un supplément a telle laquelle cette malbeureuse veuve a droit sur le dé partement de la guerre. P. S. A une heure le roi est sorti k rbeval pou» se rendre au Champ-de-Marsoù S. M. a passe ea revue la garde nationale; le roi a passe dans tous les rangs. S. M. était accompagnée de L. A. R. Mgr.le Dau phin, Mgr. le duc d Orléans et Mgr. le duc Je Chartres. Les princesses suivaient dans une calèche découverte. Le Roi s'é' ant ensuite placé devant I Ecole militaire les treize légions de la garde nationale ont defile devant S. M. Le Roi est rentré cinq heures au* Tuileries sur son passage il a été accueilli par les plus vives accla mations. Du 39 A onze heuresles treize légions de 1* garde nationale toutes dans la plus brillante tenue t étaient reunies au Champ de mars. La cavalerie de la garde nationale était rangée en bataille en bas du pont de l'ecole militaire. line batterie d'artillerie de la garde royale placée k la porte de la grille de Grenelle «yunt annoncé l'arrivée de S. M., M. le duc de Reggio comman dant en chef de la garde nationale s'est rendu aveo tout son eut-major au devant du roi, qu'il a eu l'hon neur de complimenter k la grille de l'école militaire. Le roientoorré de M. le dauphin de L. A. R. Mgrs. les ducs d'Orléans et de Chartes de ses aides- de-camp généraui de M Mle duc de Mouchy de Fitz- James, de Raguse, du comte de Cosse et de tous les principaux officiers de sa maison a parcouru suc cessivement toutes les lignes de la garde nationale S. M. s'est arritee k la tête de iliaque légion, et a adiesié k chaque colonel des paroles pleines de bienveillance. La revue terminée, les légions se sont formées ea colonnes. Alors M le duc de Reggio est venu pren dre les ordres du roi et s'étant mis leur têteil fan défiler la garde nationale devant le 1 oiqui s'était placé avec toute sa suite et un nombreux et brillant état-ma]or sous le pavillon de l'école militaire. Les colonels d» chaque légion ont eu ensuite l'hon neur d'être présentés k M. qui leur a témoigné toute sa satisfaction sur la belle tenue et la discipline de la garde nationale de Paris. Mtte la dauphine L. A. R. Madame9 la duchesse de Beiry, M"0 la duchesse et M'le d Orléans suivaient en calèche découverte le ectége de S. M. Les enfant de France, placés au balcon de l'appartement du pie- mier gentilhomme de la chambte, ont assisté au dé part et la rentrée de S. M. qui a eu lieu k cinq heu re». La lête du i3 avril, la fète de la restauration fè:e de la reconnaissance de nos fi an* hises de noire reposde noue antique ei noble monarchie cette

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 2