3 toute française qu'on nouveau bienfait, on nouvel Ociroi de I» cbane avait rendue plus chere tous les coeurs vient de se terminer par un beau jour. Jamais ciel plus pur n'éclaira une lête nationale la fai.on où ioui renait semblait avoit pris aujoud hui toute sa p.ru'e. et la population entière pressé sur les pas du pèie de la patrie semblait aussi avoir repris Un vie nouvelle. La France n'est pas ingrate. Elle sait que les Bour bons nous ont donné le premier gouvernement libre que notre patrie eù< encore obtenu de sa fortune le premier gouvernement tolérant et impartial que l'Eu rope compte encore. La marche du prince était signalée la foule qui ne pouvait arriver jusque sur sou passage par le cri de vive le rvi. On a remarqué que dans la foule immense de spec tateurs pressés sur les vastes terres du Champ de Mars les yeux ne rencontraient nulle part des militaires de la gw Je ou de la ligue. Sans douie une ingenieuse sol licitude avait voulu que toutes les places fussent ré servées dans cette vaste enceinte aux babitans de la nille de Paris. On était frappé du nombre d'équipages qui encom brait tou es les avenues du Cbamp-de Mars et de l'empressement des classes élevées a se perdro dans ces dois de speciateuts au milieu de qui elles domi naient. Mous voudrions n'avoir pas dire que dans cette fournée consacrée aux souvenirs dont la patrie est la plus heureuse et la plus fiè'e l'amonr n'a pas trouvé seul place dans les coeurs. Un cri de haine pour le mi nistère a retenu trop souveut dans la foule. Il est sorti même des rangs de la garJe nationale. Trois ou quatre légions l'ont fait entendre a plusieurs reprises. Quel, ques unes tnèine de celles qui en presence du Roi n'avaient poussé que des acclamations de gratitude et de loyauté ont envoyé au chef du ministère en pas sant près de son Itô eldes témoignages bru^ans Je klîttie. Il paraît tnê.ire que quelq .es uns des ces hom mes visage sinistre qui surgissent dès que les passions populaires sont eveillees ont ça et là traduit eu lan- gage digue d'eux ces cris d'anitua iversion. Ajoutons que la foule a fait aussiiô justice des cla- meu-s qui rappelaient de funestes époques. Mais ces pininptes réparations tout en attesta ni le point ou •'arrête le resseniiment public n'empêchenl pas que celle association d'opinions secondaires des senti- m.-ns de tous les temps et de peinions bruyantes un tal hommage ne soit un événement déplorable. On De pourrait douter de notre douleur profonde qu.nid ces cris n'auraient fait qu'assurer peut-être au ministère quelques semâmes de vie. On ranconte que S Mayant distingué l'un des gardes qui oubliait son auguste presence pour penser au ministères'est approchée l'a fait sortir des rangs, prescrit qu'il fin casse el exprime son royal déplaisir en termes si dignes et si fermes que le peloton qui avait eu un des siens Irappe de la riprimande auguste, a aussitôt adhéré ce châtiment par le cri de v<ve le roi et ce ciieu couvrant ta fau le l'aura peut-être réparée. Puisse-t-il avoir prouvé ^Charles X quels senti- mens vivent dans les («us Uu mut de sa bouche répand la joie ou obtient l'obeissance c'est un glo rieux empire. Le Prince qui est aimé ainsi peut beau- Coup pardonner. Il pourra satisfaire sans péril au vœu, on moment intempestif et bruyant de ses suje's le mooai que qui sait ainsi faire respecter l'autorité de sa présence et 1er droits de sa couronne. Extrait du Joui nul des débats). A la tète de Félat-major qui se composait de i5o généraux an moins on remarquait les maréchaux ducs de Tarante et de Raguse et te ma quis de Lauriston. On compte qu'il y avait environ ao,ooo hommes sous les armes. Malgré l'avis donné de ne pas crier A bas les mi nistres bas les jésuites ce vosux n'a pas été tou jours et partout retenu. Nouvelles de la Péninsule venues de bords de l'Adour. Le correspondant fait annoncer par l'une des ses principales pratiques, l'Echo du midique le volcan révolutionnaire qu'on voyait depuis quelque temps jeter de nouvelles étincelles dans I Espagne avait, comme on va le voirsou foyer dans Lisbonne même, où l'on vient de découvrir une épouvantable conspi ration républicaine, qui avait pour but de renverser le système monarchique consliiunonel établi en Por tugal pour y substituer une république on a arrêté un grand nombre des personnes. Les promoteurs do ce mouvement sont presque tous espagnols Je ceux qui étaient rélugiés Londres et que les angia s ont débarqués Lisbonne. Il parait que l'explosion devait se faire de nuitcar on a trouvé uo nombre considérable de torches. On a découvert une proclamation incendiaire que les républicains adressaient aux libéraux portugais. Pour donner une idee de cette pièce nous eo citerons ce paragraphe .- Ne voyez-vous pas quels succès ont remporté les bouimes libres en Amérique Ne savez-vous pas que là on n'a pas besoin d'un roi pour se gouverner, et que la république y prospère Sachons donc les itouer et nous serons l'admiration du monde Si le nouvelliste a oublie d'indiquer le jour où cette grande conspiration a été découverte il a du moins eu la précaution do dater la proclamation de Lisbonne a5 mais 1817. Voici l'etai qu'il donne des personnes arrêtées Lisbonne Pedro de Melloqui fut ministre de la justice et ambassadeur Paris le comte Vila-Flor el le comte de Taïjja qui avaient demandé des passeports pour sortir du Portugal j le comte de Alba venu de Rio- Janetro le docteur Abranles, les barons Rendulf et de Aibuléra, qui avaieot «gaiement demande leurs passeports. PAYS-BAS. Bruxelles 1 mai. Samedi dernierquelques curieux s'arrêtaient de vant une des trois maisons nouvellement construites rue royaleau coin de la rue des épingles pour ad mirer l'eiflcacite du creusement d'un puits par le pro cédé nouveau, inventé par le propriétaire M. Pe- rignon et pour quelle inventioo S. M. te Roi l'a breveté.' On ne peut assez publier le bienfait de ce procédé dans l'intérêt de l'humanité comme dans celui de feconomiecardit-on les frais de creusement sont inférieurs ceux ordinairement alloués pour ces sortes d'ouvrages attendu que preseolemenl tous les dangers sont prévus. Dans la nuit du no au 11 de ce mois un vol d'egltse a été commis Ganshoren arrondissement de Bruxelles l'aide d'escalade el d'effraction. Les vo-- leurs ont enlevé quelqu'argent et ont abandonne un calice sur l'autel après y avoir fait une eulailie qui les assurât qu'il n'était ni d'or ni d'argent. Ou mande de Vieoue que i empereur a accordé

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 3