tories- En conséquence le grand amiral et moi rous âvci s offert le a/ avril une capitulation, pour sauver s'il était possibleles Tuicsd'uue entier c destruction mais ils la refusèrent. Mou giand désir de porter en avant nos forces contre Athènes me détermina a offrir sus musulmans la capitulation la plus honora bledont ils s'étaient leudus digues par leur Valeureuse resisiance. Cette conduite me parut d'ailleurs prudente, en ce qu'elle était propre faire uue .favorable impression sur les alba nais turcs, tant ceux qui se trouvent dans le camp, que c« ux qui sont dispersés dans le Teste de la coritiee de Kom-die. Mais je dois vous dire qu'à mon grand chagrin celte capi tulation si avantageuse a été suivi d une affreu se catastrophe quoiqu'on n'eût négligé aneune lînsure possible pour l'éviter. C'est avec la plus profonde affliction que j'en fais part vos lixc- Cette action dégradé au-deld de toute expression le carractere des soldats grecs; et neamoins, dans cette occasion un grand nombre d'entre eux et de leurs officiels se sont mon trés de zélés défenseurs de 1 honneur de 1 hu manité et ont converties prisonniers tmes de leuis corpspour leur faire un rtmpart cnu- tie Ja lurent de leurs compatriotes. Un offi cier et 7 soldats ont été tués en remplissant ce saint devoir. J'envoie la régence le rapport du général Karaïskaki, ainsi qu'une relation qu'a écrite ma demande le consul d'Autiiche M. Giopius d'après le récit qu'il a entendu faire de vrve vois uu officier turc sauve par un of ficier de cavalerie grec qu'il m'a communiqué dans une visite qu'il m'a faite au carnp. ci Vous verres clairement par ces écrits et ces témoignages qu'r'UCtin plan pour incuber et faire périt les pi isonniers n'a donné lieu celte scène tragique que vos Exc ainsi que tout autre viai patiiote giec doivent déplorer amèn nrent. Dé sitaulquela vérité soit connue, tant sur ce qui consume une troupe de soldats effrénés que sur les circonstances qui ont fait naître ce malheureux évenemen'et causé la mort d'un si graud nom bre de iuics, et sur ce qui touche l'honneur du nom grec, j- veux exposer le tout en détail; quoi- qu j aie peu le temps de me livrer eelle occu pation a Après que la capitulation avec les Turcs eut été conclue pour l'évacuation du couvent et que le général Kmaïskaki eut reçu leurs drapeaux, il fii langer Us fuies le long de la mut aille du Couvent du côté de terre et plaça pour sûreté un rang de cavaleiie entr'eux et les troupes qui occupaient les positions les plus proches du cou vent. [I avait aussi posté de l'infanterie autour des raugs Turcs et mis au centre comme otages gér erai Tsavella et d'aulies officiers des plus juarquans. Les commandans des troupes tant ré gulier es qu'il régulières étaient aussi presens, pour protéger les Turcs et véritablement Karaiskaki avait pris toutes les mesures possibles pour leur sûieté, il était présent lui-mèmeel au milieu des Turcs. L'est ainsi que ta ligne turque partit de couvent et défila eu bou ordre- Mais comme on eroiayt malhenrecsemer» dans tout le camp que le setasquir lui-même était dans le couvent, ainsi que plusieurs officiers, avec d'immenses richesses un groupe de soldats d'une position voisine y avait pénétré dans l'espoir de faire du butin. Cet espoir ayant été eçu ils pas sèrent la ligne des turcs, et l'un d'eux porta la main sur le sabre d'un de ces derniers, pour le lui prendre. Le turc lui lira nialhauieasenieut uu coup de pistoletauquel on répondit par un coup de fusil et en un moment il s ngage le feu de mousqueteiie entre ces perturbateurs et les .Turcs, Les généraux et les officiers qui défendaient ceux cifurent attaqués eux-mêmes par ces frénétiques ils ne se sauvèrent qu'avec beaucoup de peine, et plusieurs soldats tombèrent mort sur la place. A mesure que. ces soldats se portaient en avant, d'au tres les suivnent de différens côtésjusqu'à ce qu'ils arrivèrent au pied d'une colline accupée par les Turcs Ceux-ci du liant de la colline firent jouer leurs battei ies contre ce rassemblement et tuèrent un grand nombre de Turcs et de Grecs. Le désordre et le tumulte étaient Itur comble. Aiors ou vit un trait qui fait beaucoup d'honneur au militaire grecs. Les deux gaides avancées du camp consistant en Suliotes sous les oruies du général Hoiiaris et en ceux du corps du corps du général INikita se hâtèrent sans faire alientionj qu'ils éiaienlsi près de l'ennemi et expo ses son ftu de couvrir la ieliailt d«s Turcs, qui s'y trouvaient toicés par le feu de h uis corn pati tôles «t leur ouviireni ainsi heureusement un moyen d'évasion, qui en sauva un grand nombre l/apres le rapport de 1 officier iuic piéserve par l'officier de cavaleiie grec il paraît qu il y a eu i3o Tuics tués, et vrais-uiblc nu-nt un nombre égal de sauvés. Le* termes me masquent |>our exprimer ce que je sens, eu vous racontant cet événement. J éprouvé néanmoins quelque talisfactions de pouvoir vous dire qu'il a excité dans toute l'armés la plus grande indignation particulièrement par mi les généraux et les officiers et j'espère qu'on fera uu terrible exemple en punissant les auti comme ils le méritent. 11 est difficile de répiimer l'impétuosité d'une armée rassenblée la hâte et qui s élève au-dela de 10,000 hommes, sunout pendant que la haine contre les Turcs est encore exaspérée par les cruautés qu'ils ont récemment exercées en Morée contre des villages, des femmes et des eufans sans deferise, en outre plusieurs dis soldats du noire camp avaient souffert pendant long-temps d'un grand nombre de privations <r Mon indignation est telle dans ce moment, Mefsiems, qu il n'y a que la crainte d'un plus graud malheurla chute d'alhènes, qui puisse me retenir dans le camp, ainsi que la conviction qu'il n'y a rien eu de prémédité dans la conduits atroce ci dessus mentionnée. Plusieurs officiers muquans de puissances européennes se trouvaient piéseus au camp, lorsque ce malheur est arrivé près du couvent nu pirée; ils ont éprouvé le même sentiment que moi; ils l'ont vu heureu sement des mêmes yeux et d'assez près pour pouvoir eei tifier que tout s'est exaclem&al passé comme je viens de l'exposer ici,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 2