veur d'êtf en, 'nû' s l'hôpitalSt.-Smvenr. peine éta.i-eîie armée dans Cel hôpitalque Mn>» la comtesse de la Granville s'y présente ac compagnée d'une autre dame. Elle demande voir la femme Neptngaelë. Une voiture l'attend la porte les regards vigilans de la supérieure sont trompés; l'évasion est cousoraraée. Alors il en ist référé au ministre de la justice qui ordonne des poursuites contre M™* la comtesse de Granville. M. le.procureur du rci de Lille re quiert qu'il soit informé contre elle; elle es' pré venue d'avoir fait evader un prisonnier mais M. le juge d'instruction de celte ville pense' que le doubîe délit pour lequel il est procédé par les au torités de la Belgique contre la femme Nepta- gaele ayant été commis cr pays étranger, le français qui avait procuré son évasion ne pouvait être passible, aux yeux delà loi française, des peines portées par les art. 287 et suivans du code penai en conséquence ce magistrat rendit une ordonnance par laquelle il déclara qu'il n'y avait pas lieu instruction. Mais sur l'appel du ministère public la cham bre des mises en accusation de la cour royale de Douai rendit un arrêt par lequel elle réforma l'or donnance de juge d'instruction et ordonna que les poursuites seraient continuées et les pièces transmises M. le juge d'instruction pr^s le tri bunal de Douai. M'u« la comtesse de la Granville s'est pourvue contre cet arrêt. La eour conformément aux conclusions de M. Laplaigne-Barris avocat général.et après une heure et demie de délibération a cassé 1 arrêt de la cour royale de Douai chambre des mises en accusation par le motif que cette cour en jugeant que le fait imputé a la demanderesse était prévu par nos lois pénales et en ordonnant des poursuites contre une personne qui n était point préposée sa garde, ni a sa conduite, a commis un excès de pouvoir et violé l'article a'ôj du code pénal. PAYS-BAS. Bruxelles 3 juillet. L'académie des sciences et arts de Batavia vient de faire parvenir ses conesponduns en Europe le uc volume de ses actes et mémoires dignes de tous nos éloges l'un de M le docteur fihune sur La dijférenles espèces (L poivre des Indes orientales et l'autre de M. le chi: urgien-major baron de Si bold sur la langue japonaise. Ces deux monographies sont accompagnées de plan ches tres-bieil gravées ci qui prouvent en faveur de la culture des arts dans nos colonies de l'Orient D'après une lettre de Berlin, ùa 20 juin le comte Capb-d'Islria actuellement en tont- pour la Gièce auiait été autorisé par emoeiciir Lns.accepter la piësidtncf du gouvernement hellénique. bar arrêt de. la cour chambre des mis. s en accusation faisaut droit sut l'opposition <:u mi- itisiere publie, le marquis de Ch.ib«unes 1 trois imprimeurs de celte voie viennent d élie renvoyés devant le tribunal de Couvain pour y eue jugés eu chef q'ouiragés et de calomnies. On écrit de Tournay 2 juilletque l'at tention publique est excité par l'importan ce des maigres qu'on dit devoir fa re l'objet deî délibérations des états De Hcrinaat, on cite, entr'autres chosts ks voies de communication grandes et petites, les monnaies nationales, les patentes, etc. On mande de Leyde que les travaux entre pris dans le Plaspolderpour mettre les polders voisins l'abri de l'iunondalion et réparer la brèche survenue au pienuer, sont couionnés de succès. Les rapports sur les malheurs que ce désastre a causés sont fort affligeans et les secours offerts par des gens charitables pourront être employés avec beaucoup d'utilité. M. le baron de Westreenen de Tiellandt archiviste trésorier du royaume vient de publier des recherchas du plus vif intérêt sur l'ancien Forum Hadriani et ses vestiges situés près de La Haye. M. de Westreenen est auteur de plusieurs ou vrages. Du 5. Un arrêté de la re'gence de Bruxelles, du 7 mars dernierapprouvé par la députation des étals le 17 avril suivant établit une caisse de pensions de retraite et de secours pour les foncti onnaires et employés de la régence et de l'alhe'née, les officiers sous-officiers et soldats de la compag nie des pompiers leurs veuves et leurs en fans. L'exécution de cet article a dû commencer du ier de ce mois. L'institution des frères Van Daele Cour- traiest conservée. Ces frèresau nombre de douze soignent les pauvres malades enterrent les morts et donnent l'instruction plus de 3oo pauvres etifans. Malgré certains conseils dit le Journal de Gand et après en avoir pour ainsi direreçu l'ordre de MM. les grands-vicaires- généraux, ils ont passé leurs examens devant la commission d'instruction de Bruges, et conti nuent maintenant leur enseignement comme ci- devant. On écrit d Warcoing Hainaut que daDS les concours «le musique entre communes Lille, Warcoing qui n'a qu'une population de 700 âmes l'a emporté sur deux autres de plus de 6000 ha- bilans et qu'avec la médaille d'or pour l'exécu tion elle a encore eu celle de l'éloiguement .War coing se plaît déverser la gloire de ce succès sur son muilie de musique M. de Blond de Cour- liai. L'inspecteur-général du WaterstaatM. Goudriaan. fait en ce moment un voyage d'ins pection dans la Flandre occidentale. On attend sous peu Rotterdam une machine vapeur de la force de 100 chevaux confecti onnée dans les ateliers de MM. John Cockerill et C« Seraing près de Liege et qui doit être placée dans le bâtiment vapeur destiné navi guer entre Rotterdam et Hambourg M. ÎSihon élève en philosophie et lettres l'université d» Liege, vient de rendre un service r senti-! l'instruction publique en publiant sa Méthode pour étudier la langue latine d'aprcs le plan de la méthode grecque de Burnouf vol. in-8°. Ou s'aperçoit que l'auteur possède fond son sujet et qu'il n'a besoin d'aucune transi- lion pour passer du banc d'élève dans la chaire de professeur. S. M. par arrêté du 3o juin dernier, a nommé conseiller-d'état en service ordinaire M. d'Oli: lag r jusqu'ici membre de la chambre dt9 comptes

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 3