3* Finalement si ces mesures ne scfS-cnt pas! pour engager la Perle Ottomane adopter les pro positions des hautes parties contractantes ou si de l'antre côté les Grecs renoncent aux conditions stipu lées en leur laveur par le traité de ce jour, les hautes parties contractantes continueront poursuivre l'ou vrage de la pacification d'après les principes convenus entre elles en conséquence elles autorisent leurs re présentai f Loudies a discuter et déterminer les mesures ultérieures qu'il deviendra nécessaires de prendre. Le présent article additionnel et secret aura la même force et valeur qu'il aurait s'il était inséré dans le traité d'aujourd'hui. Il seta ratifié et les ratifications seront échangées en même temps que cedes dudit traité eo toi de quoi ies plenipo entiatres 1 ont signé et y ont apposé la sceau de leur armes. Fait a Londres ce 6 juilletl'année de grice 1827 S igné Dcdlut PoLiGSiC Lievem. a j)u 4 Le traité pour la pacification de la Grèce a produit de bons tfïets dans la cité. L'ex- trémité orientale de la Médilerrannée n'est pas il est vrai le siège d'un grand commerce, mais nous ne doutons pas que ce commerce ne prenne une plus grande extension- fions ne dirons aussi de ce traité qu'il est propre dissiper les craintes qu'on avait de la Russie. Le cinquième article dit a Les puissances contractantes ne chercheront dans ces arrangemens ni une augmentation de ter- xitore ni l'établissement d'une influence exclusive ni u'autres avantages commerciaux pour leurs su jets que ceux que toute autre nation pourrait ob tenir également. Si l'on trouve dans la suite que la Russie a mul tiplié ses relations pacifiques par ce traité, nous nous en réjouirons. Le commerce se serait ainsi frayé une nouvelle route entre ses territoires et l'Angleterre. Mous aurions dû peut-être dire un mot de ces ar ticles du traité qu'on appelle secretset que nous avons publiés avec les autres. Il est d'usage dans les traités de cette nature, quand des puissances se proposent de châtier les récalcitranset de 5e ran ger du côté de ceux qui se tendent a leurs deman des, de faire des stipulations seciètesàcet eftet. Conformément cet usageles articles contihgens ou conditionnels de ce traité ont été appelés secrets; mais il était dans l'intention des parties contrac tantes que ces articles fussent rendus publics avec les autres par la raison même qu'ils sont encore plus pacifiques et plus concdians que les articles du traité même; les cacher aurait été le moyen d'exci ter des craintes chez les Turcset leur faire croire qu'ils étaient rédigés dans un autre esprit. Car ces articles secrets ou contingens que di sent-ils Que daus le cas où la Turquie se refu serait aux demandes des alliés sa capitale serait bombardée Non, mais que des consuls agens pacifiques seront envoyés aux villes de la Grece. Disent-ils que les flottes turques seront brûlées Non; mais que toute collision entre les parties eu contestation sera empêché". En conséquence les articles secrets auraient été donnés aux Turcs quaud même nous ne les aurions pas publiés. M. Eynard a publié ici mercredi un appel en faveur des Grecs. Parmi les principaux faits qu'il rapporte sur les combats qui ont précédé la piise de l'Acropolis, il annonce que Es Grecs ont perdu sur le champ de bataille 700 hommes qui ont été tués, et que 240, y compris 18 philbellènes de différentes nalious, ont été faits prisonniers. Km- tahi, supposant que lord Cochtaue et le général Church étaient parmi les Européens prisonniers se les fit présenter et après les avoir examinés at tentivementil fit poignarder devant lui les t8 Européens, et ordonna ensuite le massacre des 222 Grecs. Il en résulte que sa clémence lofs de la prise de l'Acropolisn'est que le résultat de la crainte que lui inspirait la présence de bitimexis do guerre français et anglais. FRANCE. Paris, 17 jiul/et. Un événement horrible a j té l'épouvante et l'afUictiou le 7 juillet au soir parmi les habi tuas de MailIy-lc-Ghàteau Côte-d Or Le chien de l'ancien inaire, dont l'état de santé ne donnait jusqu'alors aucune crainte, a toul-à-coup pris la rage et a parcouru la commune en moulant tous les animaux qui se trouvaient sur son passage et qu'on a heureusement tués de suite il a entre au tre mis en pièces la chienne avec laquelle il jouait habituellement. Une malheureuse fille de 16 ans, qui revenait du travail des champs s'est tiouvée sa rencontre l'animal furieux s'est précipité sur elle et malgré sa résistance car elle a eu le cou rage de lutter contre ce terrible adversaire il l'a horriblement mutilée aux deux bras, aux cuisses et aux jambes elle a rtçu au moins cinquante blessures dont plusieurs sont bien graves. Le docleur Mauloiappelé pour donner des soins k cette jeune fille, a sur-le-champ et profondément cautérisé ses blessures. Elle asoutfeit ce panse ment avec la plus grand fermetéet paraît jouir d'une grande tranquillité d'esprit. Les habitans se sont mis la poursuite du chien et l'un d'eux a failli devenir sa victime il le tenait en je sou fusil rate et l'animal s'élance sur luimais ii a le temps de réarmer et a le bonheur de l'étendre ses pieds et d'en délivrer la commune. Les réclamations réitérées d'un grand nom bre de pairs de France de députés et de publicis- tes n'ont pu obtenir la suppression des maisons de jeuoù tant de réputations vont se perdre et tant de fortunes s'engloutir. Le Moniteur annonce que le bail courant du privilège des jeux dans Paris ayant pour terme le 3i décembre prochain l'ad ministration municipale vient de poser les bas* s d'un nouveau cahier de charges relatif cette ex ploitation qui a été concédée la ville par or donnance royale du 5 août 1818 sous la réserve d'un versement annuel de 5 millions 5oo,ooo au trésor public. - Un affreux assassinat vient d'être commis dans le canton de Solre-le-Chàteau. Une jeune fille était partie avec son amant de chez elle pour Coi- leret,ou elle devait assister une fête dans le voi sinage elle a été retrouvée sans vie percée de douze coups de couteau et dans un état horrible. Des gendarmes se sont mis la recheiche de l'a mant, soupçonné d'être l'auteur de ce crime ils l'ont retrouvé dans une prairie pendu un arbre avec sa bretelle. PAYS-BAS. Bruxelles 17 juillet. Une lettre de la Grèce citée par le Constiinti~ onnel de Parisaneonce que le comité des Phil- hcliènesde Hollande, sous la présidence de M la comte van Hogendorp a envoyé leur compa triote le vaillant colonel Sletfens coœmand; n de 1 artillerie attaché aux céltb e cln f des btùlots Canaris, une caisse av<c les iustrumens de chi- rurgieconstruits par ua des premiers artistes

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 3