moyen d'affaiblir leurs ennemis et de se eréer des ressources. Nous savons qu'ils ont le projet de cerner la /Thessalie au moyen d'insurrections qui doivent for mer un cordon qui s'étendra jusqu'en Macédoine, «t dont les mouvemens seront tellement combinés que toute la Turquie européenne jusqu'au mont A thos, deviendra tributaire des Klepbtes. Des chefs qui ont vieilli dans ces sortes de guerres en diri gent toutes les opérations; ils ont des magasins poudre et des réserves Présens partoutles insur gés se dispersent tromptement pourparaîtreensuite plus formidables et toujours plus animés de ven-=. geancesurtout s'ils essuient le moindre revers. On dit que le fameux Gago qui trahit ses compa triotes dans le combat de Feraest la tête de l'insurrection du mont Djoumerce, de même qu'un des fils deConsaldi, chef des Malcassitès. Il paraît certain que le district de Zcromeros et le canton d'Agrapha ont repris les armesdans tous les cas la guerre est loin d'être terminée. TURQUIE. Depuis le rejet des propositions pour la pacifica- tîon de la Grèce, les vues du divan se développent de plus en plus, et tout présage que le sultan s'op posera de tous ses moyens aux résolutions des fntissanccs européennes Un firraan ordonne tous es pachas de province d'accéltrer de la manière la plus énergique la formation des troupes sans dis» tinction de religion, ce qui est sans exemple eu Turquie. L'ordre a été expédié aux chefs de l'ar senal et de la marine, aux directeurs des chantiers et aux commandans des châteaux le.loDg du Bos phore, de faire parvenir des étals sur le personnel et le matérielet de veiller ce que les travaux déjà commencés s'exécHlent avec jtc -aptitude. Un battis chérit du sultan a été expédié par des VUUII îers ttUA HcvIslIuJ v,t ii>rahim Cjui commandent en Grèce pour leur enjoindre de profiter autant que possible des avantages qu'ils ont iemportés, et d'étouffer, l'insurrection avant qu'il ne survienne d'autres circonstances qui Cap- puicraient. Ce sont les termes du batiischerif. Heu reusement pour les Grecsces ordres paraissent produire peu d'effetattendu que ces généraux lie peuvent, poursuivre leurs victoires, les Grecs ayant tout détruit et ravagé tant dans la Morée qu'en Atlique, de sorte que la disette des vivres paralyse le$ opérations ultérieures de Redchid et d'Ibrahim. Quant la flotte, ses mouvemens paraissent également promettre peu de succès. Cochrane ras semble Porûs tous les bâtiraens grecs dispersés jusqu'à présent pour faire la grande attaque', laquelle on s'attend depuis longtemps. Tôbtes les manoeuvres de la flotté turque décèlent une espèce de crainte d'inquiétude. Il résulte des démonstra tions du gouvernement qu<\le sultan est déterminé non seulement de continuer la "gùeire'actilëlle, ma's aussi en cas de nécësiitë d'en commencer uite nouvelle. M. De Ribéanpièrèe vit très refilé la campagne m.us parait être sur le pied fe plqs - amical avec tous les diplomates. n ANGLETERRE. La loge des oratigistcs de Tippérary Irlande composée des soldats du 34' régira eut, a célébré, le jxdç.ce.mpis,l'anniversairede la bataille d'An- eltrim. Après dès libations assez copieuses tes sol dats se sont répandus dans la ville avec dermarques contré des gens de la campagne, dont un. grand. J nombre était en ville, parce que c'était jour do marché, il s'éleva bientôt une querelle; on en vint aux mains et le» soldats furent forcés de se retirer; mais ils allèrent dans leur caserne s'armèrent et repartirent disposés faire le coup de feu; les gens de la campagne, renforcés par des hemmesdu peu, pie, les repoussèrent de nouveau; la police, aimée, intervint dans la querelle, et plusieurs individus furent tués ou dangereusement blessés, Une lettre de Malte annonce que la mésintel ligence a éclaté entre le pacha d'Egypte et le con sul-anglais; on ajoute même qu'elle a été assez sé rieuse pour que le cousul anglais demandât protec»' tjou l'amiral qui commandé la station de Malte. L'importation en Ecosse des pauvres Irlandais mourant de faim avec leurs familles surpasse en c» moment tout'ce qr'ou a vu depuis plusieurs années', et c'«st la rivalité qui existe entre les bateaux-'à vapeur de Belfast que nous sommes redevables de cette malheureuse alffucnce. Ceux de ces pauvres gens qui peuvent se procurer trois pentes 6 sous de Fraoee sont amenés dans ce pays ri où ils ea- pèrent éire mieux que chez eux et ocsqu'ils sont une fois ici il leur est impossible de s'en retourner le prix du psssa^a d'ici Br.ifasi n'ayant point été réduit. La conséquence de cela est que l'ouest de l'Eiosso fourmille de meudians et de vagabonds. Considérant qu'il existe dans ce pays-ci des lois con. cernant les panvers, et qu'il n'en existe point en Irlandeet que la charge sinon de l'entretien au moins de l'eloigoement da ces malheureux ofoit retomber sur les paroisses anglaisesil serait assu rément juste que les capitaines qui amènent des pas sagers évidemment dénués de tout fussent obligés de déposer la douane du lieu de débarquement Un» somme raisonnable pour faire face'aux irais du retour de celie cargaison vivante dans son pay's. FRANCE.' Vendredi dernier l'école.-fia de Vincetrnes a été interrompue par le plus déplorable événe ment une femme traversant le?trois, en'.re les po lygones, a été emportée par un boulet de canon. On attend incessamment au Havre six satt- vagëS dt Ia-trlbtr des-Osag»s quatre hommes et Constant impie 16 Juin Londics 22 juillet. Oo apprend par les rapports sur les affaire» soumises au jugement du lord maire qu'un pnrenl de lord CochraneM. Erskine Cochrane lâcb# d'enrôler des individis appartenant la marine ponr le service des Grecs. Un de ces individus a porté plainte, mais Comme M Cochrane avait stipulé qu» les personnes engagées devaient se rendre en Grec» comme passagers bord des bâtionens qu'il leur dér signait, le lord maire a renvoyé le plaignant, ea decidnut qu'il ne s'agissait pas dans celte affaire d'ery. rôlemens tels qu'il est détendu d'en faire par un acte du parlement. On lit dans te Scotsman En creusant les fondemens du nouveau pont de Londres on découvre Journellement des obfet» d'antiquité, tels que des médailles des pièces de mon naie du temps des romaius i etc. On s'étonnait aie» raison de ces trouvailles, mais il paraît mair.ten«.nt qu» quelques individus spéculant sur la crédulité ^fes antiquaires se sont arrangés avec les ouvriers, aux quels ils remettent des médailles de cuivre, des piè ces de monnaie et d'autres objets qutt cenx'-ci dis,eut avoir trouvés et dont ils se deioni ensuite bon prix. C'est ainsi que rteemment il a été tendu une iéie d» métal prétenduenient trouvée duns une couche de ter re giaise 3o pieds de profondeur et quiquelques jours auparavant figurait sur l'étal d'au revti.uvâr. Paris, 33 :j mil et.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 2