toutes les conversationsexcite les inquiétudes de tous les amis de l'humanité. La mort de l'homme d'état qui a pris pour de vise liberté civile et religieuse pour tous les peuples serait un deuil pour toutes les nations Le bruit de la mort de M. Canniug s'est répandu la bourse aujourd hui vers trois heures. Les fonds anglais sont arrivés avec une baise de a pour cent. Constitutionnel.) P. S. Le chargé d'affaires de Fiance eent de Londres', en date du 8 que M. Canniug est mort Ghiswick le 8 trois heures cinquante mi nutes Du io. La mort de M. Caninga produit Paris une sensation qui sera partagée par tous les peuples de l'ancieu et du nouveau monde. C'est un juste sujet d'otgueil pour une nati n de voiréprou ver par toutes les autres les regtHs qu'txcite la mort d'un de ses honnies d'état. Tous h s intérêts de l'humanité sont devenus solidaires. Il y a des sympathies tellement puissantesque l'esprit de rivalité même ne saurait les affaiblir. Nous vivons dans un temps oit la perte d'un ministre ami des institutions lnéi aies est un sujet de douleur pour tous hs cœnts généreux. M. Georges Canniug naquit en Irlande en 1770 il parvint a la chambie des communes en 171)83 l'âge de a3 il fut nommé sous secrétaire d'état aux affaires étrangères en 79G sous lord Cran- ville d épousa eu t8iomiss hcottsœur de la duchesse de Portland. Les nouvelles qui nous arrivent de tous cô tés font mention du départ ou du passage des es cadres russe anglaise et française. Des voleurs se sont introduits il y a quel ques jours, dans la sacristie de l'eglise Notre-Dame et en ont enlevé un riche encensoir en argent. Avant hier soir un de ces voleurs a été arrêté. Ou écrit de Rouen, 10 août: Hier nos hôtes du M ss mri ont été en calèche découverte l'hôtelle—ville où on leur avait préparé des re- fraichissemens dans le grand salon du premier, que remplissait un grand nombre des dames les plus marquantes de la société. De là ils sont montés vi siter le musée ainsi que la bibliothèque. 7> Le soir ils ont entendu au spectacle les deux premiers actes de Robin des Bois le tableau in fernal qui les termine a pans seul faite quelqu'im- pression sur eux. Pendant ce temps on leur a ser vi des glaces qu'ils ont prises avec plaisir. Quoi qu'ils fusent très-fatigués ils se sont rendus im médiatement une soirée chez .M, le lieutcuant- k'cnéra! commandant la division. lis se sont montrés très-sensibles l'offre qui leur a été faite par plusieurs dames de. dtffétens frui's et des fleurs de la sarsoa les fruits ont été tuangés par eux avec une sensualité marquée ils «ont manifesté un goût dominant pour les biscuits tet le vin de Malaga qu'on leur a fait accepter. r> Au moment de ce goûter le prince ou chef s'est levé et a adressé aux dames quelques mots que linterprèle leur a traduits à-pen-près ainsi: Nous remercions l'Etre-Suprëme de nous avoir permis d'arriver heureusement pour voir notre grand père le roi de France et tous nos frères les Français, Nous prions ces dames d'invoquer V) l'Etre-Suprême pour qu'il protège notie retour jo dans notre pays afin de rendre compte nos parens du bon accueil que nous avons leçu.» Un cadeau fait aux deux femmes les a sur 1 oui enchantées c'est ce.ui d'une bague eu bnl- lans chacune d'elles. Elles semblaient ne pou voir exprimer assez la satisfaction q c leui cau sait la possession de ce bijou. La veille aptes le pi entier acte de Lodoiska le prince s'est leve et a adressé anx spectateurs quelques paroles dans la langue que l'interprète a traduit! s ainsi Mes frères, le bon accueil que nous fait le y> peuple français est entré par mes yeux dans mon cœur le souvenir n'en sot lira jamais de ina mé- moire non plus que c< lie des personnes qui m'accompagneni Je salue h: peuple français Pendant le second acte ils ont pris de refiaî- chissemeus ont hua la santé des spectateursqui leur ont icndu politesse pour politesse. Ils oui as sisté au spectacle dans le costume de leur pays. J> Ce matin, avant sept heures, ils étaient partis en calèche pour assister sur les praities du couis, l'exercice feu qu'exécutait le régiment de la garde royale en garnison dans nos murs Ce soir ils iront encore au ibeàlre pour y voir l'ope a Je Zoraime et Zulnardont la musique et les cos tumes ne peuvent manquer de les intéresser. PAYS-BAS. Bruxelles 10 Août. 8e Bulletin. Depuis deux jours Sa Majesté la Reine ne sent point de crépitation dans la fracture et a pu rester levée pendant quatre heures. Laeken le 10 aoûtS heures du matin. Le docteur Eveiurd J B. uïitehuotvcn, doeti ur en ch. Le nommé Louis Veuhoele de Bruges a été condamné le n de ce mois cinq années d'em prisonnement ctc pour vol d'une mjutre au parc pendant le concours d'harmonie. Hier soir vers 8 heures un anglais d'un âge avancé, s'est noyé en se baignant dans la Sentie hors la porte d'Anderlechl des nageurs sont parvenus le retirer et il paraît qu'il était encore en vie mais les secours qui lui ont été ad- mi listrés n'ont point répondu l'attente des hom mes de l'art. Ce malheur ne peut être altiihué qu'à la hauteur extraordinaire de l'eau par sa dérivation momentanée cause de quelque Iraveux qui se fout plusieurs ponts sur la rivière. lMm« la duchesse de Portland belle-sœur de M. Cannihg est univ ée le 8 .Anvers et dt scen- due l'hôtel dit Cour de Brabantelle est parti avec sa suite p tr Rotterdam. On écrit de Pat is L'état de tranquilité de cette capitale est actuel lement tel qu'on ue l'avait pas vu depuis des an nées. Les théâtres sont toujours pleins Lorsqu'on met sous les yeux de la censure les preuves de son extiéme rigueur elle ne se donne seulement pas la p. ine de se justifier niais se con tente de répondre: Les journalistes peuvent faire ce qu'ils veulent niais s'ils laissent seul,ment un blanc, le journal ne sera plus admis la censure, et parlant ne pourra plus naialtre. Nous savons foil bien que c'est du despotisme et de l'arbitraire mats nous sommes maintenant les maîtres Depuis la decouvrite desaérostats jamais la Nouvelle-Oi h ans n'avait joui du spectacle de l'as- sensjon d'un homme dans i s aitj. Le fils du phy- cicien Rob non de Liege, lui en a donné le spec tacle. A sou retourle jeune physicien a été tfc- cuilli" avec enthousiasme au théâtre et reçu uu

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 3