chée de continuer sa route même avant l'époque ALLEMAGNE. celui de Crozat et l'Êscaut par celui de Suint* fixée pour la prise des mesures d'exécution ar rêtées. ,i Dans tous les cas, il est certain que les trois puissances ont avisé aux moyens d'empêcher les Turcs de se rendre maîtres de JNapoli de Roma- nie et des autres places fortes qu'occupent les Grecs. Ou sait que les commandans en chef des des escadres y'stationnéesont déjà reçu les ins tructions cet égard de la part des ministres de leurs cours. G.U.) Francfort18 septembre On mande des bords du Danubequ'on a ou vert, le 7 de ce mois, la route ornières de fer qui établit une communication entre le Danube et la Moldavie. Le premier essai qu'on en a fait a eu le plus grand succès. La distance de sept milles d'Allemagne i5 au degré a été parcourue par sept chariots pesamment chargés et traînés seule ment par deux chevauxen dix heures de temps. ANGLETERRE. Londres19 Septembre. Le6 lettres de Malle font mention d'un événe ment d'une haute importance dans la situation actuelle des choses entre la Turquie et la Grèce. Les commandans des vaisseaux anglais refusent de prendre sous leur convoi les navires ayant bord des propriétés turques ou grecques. Un navire turcchargé de munitions de guerre, arrivé Malte avec le dernier convoiayant été découvert et visité par un vaisseau de guerre grec, celui-ci dénonça le fait au capitaine anglais, qui répondit immédiatement que ce navire n'était point sous sa protection. Le bâtiment ^rec, en conséquence de cette réponse, s'empara aussitôt du navire turc. Globe and Trave Lier. FRANCE. Parisao Septembre Dans sa route d'Arras Amiensle roi s'est arrêté aux arcs de triomphe élevés sur son pas sage. S. M. est arrivée le 18 midi, Amiens. La garde nationale pied, forte de quinze cents hommes, formait la haie jusqu'au palais de la préfecture, où S. M est descendue. M. le mairela tète du corps municipal, a offert S. M. les deux couples de cyues. présent de la ville. Sire, a dit ce fonctionnaire, le maire et le corps municipal d'Amiens viennent offrir respec tueusement V. M-, pour gage de la fidélité et du dévoûemeut des habilans de celte villej, pour sa personne sacréeun hommage que leurs ancêtres ont souvent offert aux illustres aïeux de V. M. que daignèrent accepter le juste Louis XII, sur nommé le père du peuple; le vaillant et bon Henri IV le grand roi Louis XIV le sage et bien aimé Louis XVIII, dont la mémoire est dans tous les cœurs. Après les réceptions, S. M. a visité l'exposition des produits de l'industiie, l'hôpital général les hôpitaux civil et militaire, et diverses fabriques. Le roi a ensuite présidé l'ouverture du canal du duc cC A'ngouléme. Trois bateaux venantle premier de Saint-Va léry le second de l'Escaut, le troisième de Paris, étaient réunis pour cette inauguration et ont passé l'écluse d'Amjens. Ainsi se trouve établie la na- yigaliou d'uu canal qui communique Paris par Quentin. S. M- est entrée daus le bateau, ment décoréqui était destiné pour D'autres bateaux, portant la musique ment de cuirassiers et de celle de la garde natio nale, précédaient et suivaient celui du roi. Le canal était couvert d'une infinité d'embar cations. Le trajet a duré près d'une demie-heure. Le roi est rentré six heures et demie. Après son dîner S. M. a honoré de sa présence le bal donné par la ville. Le roi est parti d'Amiens le 19 au matin pour Beauvais. SM. est attendue aujourd'hui Saint-Cloud. Pendant son séjour Arras, le roi a visité la manufacture de sucre de betteraves de M. Cres- pel, et les ateliers de fonderie de M. Hallette, où l'on a coulé un buste en foute de S. M. en sa pré sence. Au camp de St.-Omcr le roi a eu le spec tacle de tous les travaux de mines pour l'attaque de l'un dès fronts de la citadelle. Il y a eu succes sivement treize explosions tant de fougasses que de fourneaux et de globes de compressionqui ont pu douner au roi une idée de la guerre souter raine, dont l'action est si puissante dans les sièges. On évalue que les sommes accordées par la munificence royale dans le département du Nord s'élèvent plus de 80,000 fr. J. du dép. du N.) Dans la nuit du 9 au 20 le feu a pris dans les magasins de MM. Lefèvre et Henri Cousia négocians la Vilette. Près de lé00 pièces rem plies de vin et d'espiit ont éclaté, malgré les se cours qui ont été portés dès le commencement de l'incendie par les pompiers de cette commune et de plusieurs détachemens accourus de Paris. Ou est parvenu concentrer le feu qui pouvait ga gner d'autres magasins remplis d'huile et autres combustibles. Le colonel Gustafson ^Gustave ,1V, ex-roi de Suede} est encore Leipzigou il étudie assi dûment la langue turque, daus l'intention d'aller habiter la Turquie. Ce sera le second monarque suédois auquel la Porte aura donné un asile. Vol taire a immortalisé le séjour de Charles XII Tende r. Du ui - Une lettre de Saint-Louis du Séné gal en date du 28 juin dernier, assure que, le 14 du même mois, on y éprouva une chaleur dont on n'avait pas eu d'exemple depuis quarante ans dès le matin, on ne pouvait s'exposer l'air extérieur sans avoir la figure et les mains grillées, Par surcroît, le fe» prit une case en paille, et. quoique la rue ait trente pieds de largeur, il se Communiqua de l'autre côté, la maison et aux magasins de M. Galvet. Le veut était grande biise de Test-nord-est l'est-sud-est-, il changea tout-à- coup pour passera l'ouest,- la brise, continuant avec la même impétuosité, propagea l'incendie, qui dévora tout jusqu'à la pointe du sudsans qu'il fût possible de rien sauver dans cette direc tion, si bien que plus d'un tiers de la ville est brû lé, Une heure de temps a suffi pour consommer ce grand désastre. Des lettres de Constantinople, du i°r septem bre, arrivées cette nuit Paris par un courrier extraordinaire, annoucent, dit-on, d'une ma" nière positive, que le reis-effeedi a déclaré aux ambassadeurs des trois puissances que jamais la fort élégam- la recevoir, d'un réei-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 2