Porte n'accepterait les propositions qui lui ont été faites l'égard de la Grèce. Le ministre ot onian auiait même ajouté que le gouvernement turc pro- leurrait jusqu'à ia fiu du moude contie ultima tum des puissances. Cette nouvelle était généralement répandue aujourd'hui la bourse; mais ou lieu d'exercer une influence défavorable sur le cours des effets publics, elle a au contraire, déterminé un mou vement de bâtisse sur les fonds français 11 est probable que déjà, depuis plusieurs jours, les ambassadeurs ont quitté Conslantinople, et que nous sommes la veille de grau.ls événements. La Quodienne donne des nouvel/es de Ma drid par voie extraordinaire qui annoncent que la régente du Portugal, ayant notifié officiellement au cabinet espagnol la nomination de sou frère l'inlipl don Miguel la régence, le roi Ferdinand aurait ordonné sur-le-champ la dislocation de l'armée d'observation. En conséquence, les iégi- mens allaient rentrer dans leius garnisons respec tives sauf quelques corps qui devaient être dirigés sur la Catalogue. Celte notification avait produit dans Madrid la plus agréable sensation. ('Ces nou velles demandent confirmation,) PAYS-BAS. Liège 22 Septembre Il n'est bruit ici depuis virigt-quatçe heures que d'enlèvemens d'enfans. Dans un seul quatuor de ce'te ville il n'en aurait pas disparu rafôins de sept. Un étranger, dit-on les acheté les emmène. Une servante lui en aurait vendu un au pu* de tiente-liiiit florins 3G cents. Hierau soir un mon sieur, babillé de noir a été arrêté. Mais nous ve nons d'apprendre qu'il vient d'étie relâché. On assure que ce dernier a rendu plainte en arrestation arbitraire contre le sieur Gliaye. Voici ce qui peut avoir donné lieu ces bruits, qui n'ont aucun fondement On a enlevé, il y a environ t.5 jours, l'épouse Masset, rue neuve, un enfant âgé de deux ans et demi. Marie Josephe Duchesne, qui a demeuré dans les environs du pont d Amercœur et qui fiéquen- tait la maison Masset, est-la personne qu'on accuse de cet enlèvement. Elle est d'une commune des environs de Liège. L'épouse Masset s'est rendue chez le bourgmestre de la commune où cette femme avait demeure pré cédemment Le bourgmestre lui a dit qu'il la con naissait et qu'elle sortait du dépôt de Haikem que probablement la femme Duchesne avait enlevé cei enfant pour exciter, en mendiant avec lui, la commisération publique. Bruxelles 2 a septembre. S. M-, par anéié du 17 du courant, n® gé vient de déclarer permanente fit commission du conseil-d'état pour les affaires du culte catholi que, établie par 1 arrête du 6 septembre 'H/à. Cet airèie porte 01 outre que le nombre des riîëmbres de cette commission pourra eue augmenté," que ces messieurs donneront leur opinion stir le mode de mise exécuiion de la nouvelle convention conclue entre S. M. et le bainl-Siége le 18 juin dernier, et émettront leiu' avis sur u uies les pièces qui jeur seront communiquées celte fiu pur S. Exc. le ministre de l'intérieur. Ou sait qu'à Lille, le prince d'Orange a logé chez M. Du MaisnieiS. A. là. a laissé, en par tant, une bague d'un grand ptixàsoti liôle déjà charmé des manières afiables de l'illustie person nage cinquante ducals ont en outre été distribués de sa part aux domestiques de la maison, et vingt, cinq ducals aux hommes de garde placés la poite duiant le séjour du prince. -- Pour satisfaire une demande du départe ment de l'intérieur, il sera dressé, partir du ier janvier 828 un tableau indicatif dis décès, par âge et par sexe, survenus chaque mois, d ms cha cune des localités. La rédaction de ce tableau ne changera rien a celle de l'étal des naissances, ma riages et décès, qui continutra d'être envoyée comme avant- Du 28 S. M. a daigné accorder une gratifi cation de 4o florins au situr J.-B. Pieper. meçon Ecdoo Flandre orientale), comme étant lepere légitime de dix fils. --Parmi les cadeaux faits par le prince d'O range pendant son voyage St.-Omer, S A. R. a prié M. le duc de Maillé qui avait été chargé d'aller la recevoir la frontière, d'accepter une boîte enrichie de diamans. Le prince Frédéric des Pays-Ras est arrivé hier soir H heures au palais de Laekeu, venant du camp du Ravels, où S. A. R. retournera dans le coûtant de la semaine, Un avis du ministre de l'intérieur prévient le public que toutes les lettres ou autres pièces, que l'on désirerait lui faire parvenir, devront, partir du 4 octobre prochain, être adressées au qépartenieut de l'intérieur La Haye. -- 11 va se former ici un établissement pour l't nseiguenicnt de la musique religieuse, sous Ifc direction de M. Selvestre, dont les leçons seront gratuites. YPRES, On nous écrit de Si -Omrr 14 septembre. Déjà St.-Orner sent pour un jour l'absence de sou Koi. Le Roi est parti sept heures moins uà quai 1 pour Pu kerque. S. M. n'est rentrée qu'à huit heures et demie du soir, escortée seulement ci'uu détachement de gendarmerie; la voiture du Roi était précédée d'un courrier tenant la main une torche aliumée. Le village d'Arqués, sur le passage du fàoiune demi lieue de St- Omer était entièrement illuminé. A son retour St.-Omer, le Roi a daigné hono rer d'une audience particulière M- De Campi- gueulles, presideulde la cour d'assises du Pas-de- Calais. Nous avons déjà rendu compte des paroles gra cieuses que le làoi avait daigné adresser plu sieurs des dames qui assistaient au bal offert par la ville de St.-Omer. Nous nous faisons un plaisir de rapporter aussi celles que madame de Campi- gneuiks (i) (femme de M. le président de la cour d'assises)a eu le bonheur de recueillir directe ment de la bouche de noire auguste Monarque. Après avoir adressé cette dame les paroles les plus flatteuses sur le zèle dont son mari avait fait preuve dans le cours de la longue et importante session qui venait d'être terminée, je n'oublierai jamais madamea dit le Roi, en présence de 8. A, h. le Prince Royal des Pays-Bas, f accueil que]'ai reçu, en 18iâ,à Yprès, <2, votre ville natalej'aime beaucoup les Belgesce sont nos bons anusnos bons voisins. Le samedi sui vant, au ceicle du Roi, S. A R le Pnnced'O range adressa, M. de Campigneulles, 1<s plus gracieuses félicitations sur ces paroles de S M. Le Roi, ayant aperçu M le président de la cour d'assises, daigua aussi lui adresser, en préseuce fil) Celte dîme est fille ut madame C Douanière JJïshpds de cetie ville (3) Ou se souvient que !e Roi de Fente, î'.tor» SloBtit u. te jilusieurijoama Hym m it,£.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 3