Grand-Opéraqui eurent lieu de i 3 heures
après-midipour donner aux troupes le temps né
cessaire d'être de retour au camp l'heure re
quise.
L'exposition des objets d'industrie qui vient de
s'ouvrir ici reufeime un nombre considérable de
produits.
La cession fait par la Prusse la France des
villages de Merten et Biblingen, a eu lieu en
vertu d'une convention par laquelle la brancea
renoncé ail district de la Leytn entre la Saar et
Blies. (J. de Francfort.)
Leyen est situé une lieue de Coblence sa
population est d'environ A.00 habilans.)
ANGLETERRE.
Londres 11 Septembre.
Le évérend Patrice Magrath, curé de la pa
roisse de Philtown, est parti de Dublin le i5
.septembre pour se rendre Parisoù il va exercer
les fonctions de président du collège irlandais,
-- La société établie Londres sous le nom de
société de l'évidence chrétienne, et dont le but
était d'attaquer la religion chrétienne dans ses
londemensest connue. Elle a eu pour fondateur
un nommé Tayîor, ministre de l'église anglicane.
Les poursuites dirigées contre luicomme blas
phémateur, on fait dissoudre la société.
Le Courrier a inséré aujourd'hui une lettre
de sir Waiter-Scoll, cri réponse ccllo que le
général Guuigtiud a publiée; il y est joint des do-
cumens d'un grand intérêt, et portant les noms de
Henri Goulburn et du comte de Sturmer, com
missaire d'Autriche, l'appui des faits avancés
par l'auteur de la Kie de Napoléon. Cette ré
ponse est cciit avec beaucoup de modération et
comprend avec les pièces justificatives, 3 colonnes
du Courrier. En voici quelques extraits
Celte lettre, que sir Walter Scott a adressée
eu journal hebdomadaire d'Edimbourg, est datée
d Abbolsford (maison de campagne de sir Wal
ter), le 14 septembre. Il se justifie d'abord de
l'acccusaliori que le général Gourgaud a dirigée
contre lui, d'avoir écrit la Nie de Napoléon
sous l'influence du ministère anglais, et assure que
son ouvrage était déjà fort avancé, lorsqu'il ob-
tiut du comte Bathurst, alors la tête des affaires
coloniales, la permission de consulter les docu-
nieiis déposés dans les archives de ce départe
ment.
11 dit ensuite que les papiers relatifs au général
Gourgaud ne lui ont été indiqués par personne,
mais qu'ils se sont naturellement trouvés sous ses
yeux pendant ses recherches II n'a pas douté de
la vérité de ce qu'ils ne fussent que le résultat de
ccmthqâfeafioii's Verbales, pajce qu'il est accou
tumé regarder la parole d'un homme d'honneur
[gentleman comme aussi digue de foi que son
éctiturè- Il ajoute qu'eu se servant de ces pièces il
a omis tout ce qui n'est pas absolument relatif
1 histoire de Napoléon, par lespecl pour l'honneur
et la'fidélité des compagnons d'exil du général
Gourgaud., qui pourraient se plaindre de la pu
blicité de petites altercations, et que s'il en a agi
ainsi, ce n'est point par égard pour le général
Gourgaud auquel il ne doit aucune déference.
Mais la conduite de ce général force maintenant
Pu Walter Scott publier le tout, bien qu'il eût
mieux aimé communiquer en particulier ses docu-
tuens a M. Gourgaud, si celui-ci en avait fait la
<k-mi,;ide selon les reglts de la courtoisie ordi
naire.
Il invite ensuite Béditrnr de VEdinburgh
TNeekly Journal d'insérer les documens ollicitls
dont il garantit l'authenticité, en ajoutant qu'il
en a fait usage dans la Nie île Napoléon avec
tout le respect dû aux sentimens privésmais «n
même temps avec tout le courage dû la vérité
historique.
On renonce de nouveau au moindre espoir
de voir payer le dividenle des bons mexicains au
Ier octobie. (Morrung-IIérald
Du 21 11 est arrivé aujourd'hui, une
heure très-avancéedeux courtiers extraordi
naires de Constantinople, ils avaient été dévan-
cés par un courrier du gouvernement.
Les négociations avec la Porte sont définitive
ment rompues.
Le 3oaoûtles ambassadeurs d'Angleterre de
France et de Russie, ont envoyé leuis drogmans
Desgrange, F. Pisani et Franchini auprès des au
torités turques, pour recevoir la réponse définitive
de la Porte relativement la Grèce, et surtout
la note remise le 16 août, et qui s'accorde par
faitement avec le traité.
Le reis-effendi a répondu que le sultan ne souf
frirait pas qu'une puissauce quelconque inter
vînt en ce qui concerne ses sujets grecs. Le soir
du 3o, il y a eu une réunion générale des ambas
sadeur européens, quand une seconde note a été
transmise au reis-effendi, où il était dit que le
traité serait mis exécution quand même le sultan
n'accordétail pas sa sanction; on a fait cette se
conde communication une réponse pércmploîre
portant que le sultan ne daignerait pas faire aux
puissances européennes une répense autre que
celle déjà donnée.
Dés que cette communication a été reçue, les
ambassadeurs se sont assemblés et délibéraient au
moment du départ des courriers s'ils ne devaient
pas demander leurs passepor ts.
(Globe and Traveller.)
FRAPiCE.
Paris32 Septembre.
A dix heures du matin, le roi et S. A. R. M. le
dauphin sont partis pour Marly.
Au dîner offert par la \iiie d'Amiens S. hî.,
on remarquait en face du roi, une immense colonne
tout eu sucre de betterave et de la fabrique de M.
Hector Ledru, Fianvillers près Amiens.
CeUe colonne, nous écrit-on, qui a parti
culièrement frappé l'attention de S. M., était
composée de quatre qualités de sucre de betterave
et des cristaux de sucre brut formaient le piédes
tal. Aux quatre angles étaient placés eu guise de
bornes quatre betteraves confites.
M. Ledru, qui a créé la sucrerie de Fianvillers,
et qui va en établir bientôt une seconde, a été pré
senté S. i\J. Le roi lui a adressé des paroles d'en
couragement, et il a fait prendre pour essai ua
pain de sucre, dont la blancheur et la belle qualité
prouvent les progrès de cette industrie, laquelle
le prix encore elevé des sucres des colonies permet
de grands développemens. (J. du Commerce.)
Pendant son séjour Dieppe, S. A. R. Ala-
darne a visité, une deriii-lieue de cette viile
l'enceinte antique connue sous les noms de Cani;i
de César ou cité de Limes elle a daigné admettra
près d'elle la commission d'antiquités de l'arron
dissement de Dieppe. Madame a examiné urr tir-