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navires, jugeant euviron 744.°°^ tonneaux com
posent aujourd'hui ce qu'on appelle en France la
marine marchande; le nombre des marins qui en
font le service s'élève 57,200. Notre commerce a
expédié cette année, on aime en ce moment, 6 na
vires pour le tour du monde en revenant par la
Chine, et 826 pour les diverses contrées du globe
au nombre de ces bâtimens, on en compte 65 pour
le Brésil20 pour la rivière de la Plata /jo pour
le Mexique «5 pour la Colombie60 pour File
de Cuba 60 pour l'île d'Haïti, et 3oo pour la
Maitinique et la Guadeloupe.
- Une lettre d'Alexandrie Egypte du 10
septembre dernier donnée par le Courrier fran
çais nomme comme se trouvant bord de la flotte
égyptienne plusieurs officiers de la marine fran
çaise entre-autres MM. Letellier, contre-amiral;
de Bompar capitaine de frégate; Regnière et
Chabeit, lieutenans de vaisseau Mafra enseigne;
Luciano, id.; Lrdentie, id,; Briand et Mulot, lieu
tenans d'artillerie. Ce dernier a la direction des
brûlots. Parmi les bâtimensde celte flotte se trouve
la frégate la guerrière de Oo carions, construite
Marseille, et sur laquelle est le pavillon amiral-
- Voici quelques renssiguemens qui ont été re
cueillis sur la femme de chambre de M"® Mars
Constance Richard est née dans le canton de
Vaud en Suisse. Elle avait quinzeaus au plus, lors
qu'une grande dame qui ne s'est pas fait connaître,
mais que Constance a présumé depuis être la reine
Hurleuse, passant dans son village la vit, s'inté
ressa "lie, et demanda sa famille la permission
de l'emmener.
La jeune fille la suivit, et parcourut avec elle
plusieurs pays sous dive; s déguisemens. On pré-
sum«-qu'elle se trouvait avec sa protectrice Lyon
l'époque des troubles de cette ville. Constance
r tend qu'elles arrivèrent ensemble peu après
Paris. Elles traversaient un jour la rue Saint-Denis
la "maîtresse pria Constance de descendre de voi
ture. et d'entrer d rus le magasin d'un parfumeur
pour acheter quelques bijouxlui disant qu'elle
pourrait l'attendre. La jeune fille exécuta la com
mission, et revint; l'équipageavait disparu. Pour
quoi cette fuite précipité On l'ignore, peut-être
la dame se crut-elle poursuivie.
Constance se trouvait seule au milieu de Paris
elle pleurait et ne savait quedevenir. Des person
nes charitables la recuillirent.
Un jeune gravi ur, Scipion Mulots'intéressa
ses malheurs et l'aima; elle ne fut pas insensible
ses soins; mais leur tendresse éprouva de gran
des traverses. Une plainte eu vol fut por tée contre
elle, mais sa défense obtint un plein succès.
Sortie de prisonConstance épousa Scipion
Mulot, mais sa santé se derangea, et, la suite
d'une couche malheureuse elle éprouva une mala
die mentale très-grave. Après avoir été nourrice
dans une maison distinguée, Constance apprit 1 état
de il 'iuiste, et sou mari continua celui de graveur
sur métaux. Mais ils firent de mauvaises affaires,
et Mulot fut pendant quelque temps trotteur dans
un hôtel garni, tandis que sa femme entra au Ser
vice de Mlie Mars, chez qui elle était depuis peu de
temps Ce petit roman est extiait du Journal
des débats.
- M. le baron de ZichHongrois d'origine
célèbre astronome vient d'être opéré et guâ par
M. le docteur Civiaie. Il avait quaraqié" petites
pierres, qui ont cté broyées et extraites par les
voies naturelles, et sans que le malade ait éprouvé
le pins léger accident.
Une explosion a été produite par le gazj hier
malin, chez le sieur Bernard, tailleur, rue du
Rempart Saint-Honoré. Elle a été si forte que
toutes les vitres de la boutique ont été brisées et
quelques objets brûlés. Une demoiselle qui se trou
vait dans la boutique, près du conduit du gaz, n'a
heureusement pas été blessée.
La chaîne des forçat, composée de 104 con
damnés qui était partie de très-grand main de
Bicèlre, est arrivée avant-hier la bulle d'Essone.
La visite, qui d'ordinaire se faisait sur la route
même a eu lieu celte fois, par l'ordre de M. le
maire d'Essone, dans un champ voisin. D'après
cette sage mesure on a lieu de s'étonner de l'afflen-
ce des spectateurs, et surtout du grand nombre
de dames qu'avait attirées un pareil spectacle.
On comptait parmi eux j3 militaires condamnés
pourvois, faux, etc. i° Guéhalé (Victor), soldat
au 17* leger, condamné cinq ans pour avoir
vendu urr pantalon de toile qui n'avait plus que
quinze jouis de durée légale faire, le temps de
ce raililaiie étant près d'expirer.
2° Dumas Charles condamné six ans pour
avoir fait une fausse permission de vingt joursen
faveur de son camarade Evert. Deux autres mili
taires ont été également condamnés six ans cha
cun, Fun pour avoir volé une cuiller d étain, l'autre
pour avoir mis une chemise au mout-de-piélé.
Du 29. La police vienl de saisir vingt-huit vo
leurs qui paraissaient avoir étabii Itur domicile dans
une des caves d'une maison eu construction rue du
Dauphin
On lit dans un journal M. Delaunay qui i'é-
uii chargé d'être le conducteur des Cbages 1» PS r is
avait ce qu'il parait laissé quelques dettes en Fran
ce lorsqu'il partit pour l'Amérique. Une dame, pro
priétaire d'une créanca qui remonte 1 799 vieut de
le faire écrouer Sainte-Pélagie.
Les pluies de l'équinoxe d'automne trop
souvent funestes au département du Gard ont oc
casionné cette année des désastres incalculables.
En 1825 quelques communes seulement éprou
vèrent de grandes pertes; mais celte armée presque
tous les points du département ont été plus ou
moins bouleversés par la violence des eaux.
On rte commit pas encore toute l'étendue de ce
désastre.
On écrit de Toulon, 20 octobre:
Rien ne transpire ici relativement la guerre
d'Alger; je vous dirai seulement qu'il y a déjà un
mots qu'un bâtiment de guerre de la marine royale
captura, près de l'ile de Corse, un corsaire sous
pavillon algériencontenant environ quarante
hommes. O.i les a amenés ici, il sont actuellement
en jugement: tous les jours depuis une semaine,
on les conduit au tribunal de la cour martiale là
on fait leur procès, il paraît que ce sont des pira
tes; et, selon toute apparence ils sont condamués
lu peice capitale.
Quelques journaux ont annoncé que le vice
roi d'Egypte avait fait traneher la tête Byliei-
aga, commandant d'Alexandrie le fait est Eux.
Les dernieres'LouveHes arrivées de cette ville an-
nonçent que cet homme d^une corpulence et d'un
embonpoint extraordinaires est mort d'une a'ta-
que d'apoplexie. Depuis que Mehemcd Aly tient
en main les rênes du gouvernement comme vMe-
roiaucun acte de ce genre n'a eu lieu.