fonne royale de France s'élèvera du milieu du gr.u.d carié des Champs-Elysées. A la même heure, se fera, sur la place de la barrière du trône l'ascension d'un petit ballon et de plusieurs figures aérostatiques. A sept heurrsdu soirPt au signal qui en sera donné du château des Tuileries, il sera tiré simul tanément deux feux d'artifice l'un sur le pont Louis X.VI l'autre entre deux colonnes de la barrière du trône, vis-à-vis la grande rue du faubourg Saiut-Auloine. Le soir, illuminations publiques. TrtlBUNAUX. La dette pour laque'le M. le colonel Delaunay quia amené Paris les Osages, vient d'être écroué Ste-Pélagie consiste en une obligation de 9000 fr.contractée envers M. de M ucillac alors émi gré comme lui, somme que la veuve de M. de Mar- cdlac réclame eu veitu de la loi de 1807- M. De launay s'étant pourvu devant les tribunaux pour demander son élargissementa essayé de faire va loir que lorsqu il contracta avec M. de Marcillac ils étaient tous deux morts civilement; qu'en sa qualité d'étranger c'est la loi des Etats-Unis qui devait seule les légir -et que d'apiès cette loi les dettes commerciales se prescrivent par trois ans Mais le liibunal de première instance a considéré 3ne les émigrés ne pouvait ut invoquer qu'à l'égard es tieis les effets de la mort civile, que AI de Marcillac était rentré dans sa qudite de français que M Delaunay s'était postérieurement fait na turaliser citoyen des Etals-Unis qu'il est étran ger, et par Conséquent la loi de 1807 lui est ap plicable. L'arrestaiiou de M. Delaunay est ainsi maintenue. Une foule considérable se pressait dans l'étroite enceinte du tribunalaltiiée sans doute par l'es pérance de voir les Osages descendus du Missouri au palais de justice niais la cui iosùe publique a été tjompée. PAYS-BAS. Liège2 novembre» On nous écrit de Namur Le 29 octobre vingt-cinq élèves du collège philosophique ont passé par Nantur se rendant Tièves ou ils vont étudier la théologie. Ces mes sieurs étaient accompagnés de Mr. Ëischen Jes- Servanl de Moodnrff I sous U direction duquel ils d meureroqt pendant le temps de leurs études), d'un sous-iégentet d'un autre surveillant Ils étaient dans plusieurs voitures Leurs frais de voyage, suivant ce qu'ils ont dit ainsi que leur pension Tièves, sont payés par le gouvernement. Ils doivent occuper uu bâtiment près du séminaire de T lèves, qui leur a été préparé. Dans le courant de l'été dernier, Mr. Van Gliert avait passé x5 jours Tièves pour négocier l'affaire,- il avait eu trois audiences de l évêque M. Eischen conserve sa cure de Mondorffcumulativement avec ses loue tious de directeur de cette espèce de séminaire en pays étranger Courrier de la Meuse. Bruxelles, 3 novembre. On écrit d'Ostende le 1" novembre, que la nuit précédente, un v iolent ouragan du nord-ouest a lait monter le flux une hauteur extraordinaire, a 7 centimètres au de. sous du flux de 1808 et 22 au dessous de celui du 4 février 1820- Pendant eu ouragan deux navires ont été jetés la côte l'un l'ouest du portet l'autre l'est-, le premier lesmak national Harmonie capitaine Àluller se rendant de DoiUeçlu a Maieiiius est lotaietaenl brisé, mais l'équipage a été sauvé. L'autre est (e paquebot anglais de la malle, Eclipsecapiluiué 8herlo la m.dle et l'équipage ont été sauvés, et on espère pouvoir relever le bâtiment, le sieur F. Val Neste, en aidant sauver Tes hommes dji premier de ces bàtimeas, a eu le malheur d'avoi^ la jambe cassée par la chute du mât d'artimon. Le même oragan s'est aussi fait sentir sur les côtes de la Hollande et y a causé de forte s avaries aux pinques de Scheveningue. Rn navire churgç de seigle et destiné pour Schiedam a été jeté la côte entre 8ch vi nin gue et Heide l'équipage composé de 6 hommes a été sauvé. On parle de plusieurs autres malheurs occasion nés par cet ouragan entre autre de la perte d'un paquebot vapeur allant d'Amsterdam Londres avec des passagers mais nous espérons que cq bi uit ne se confirmera pas. Depuis plusieurs jours il circule Luxem bourg deux listes de souscription l'une pour frapper une médaille en mémoire de l'établissement d'une roule d'Arlon Marchel'autre pour en frapper une en mémoire du concordat. Mr G. Vandenjagt a ouvert Amsterdam la Société tôt Nul van AIgameen, des leçons gratuites de chimie d'histoire uaturelle, de ma- thémali jues et de méeauique. -- Le nombre des navires entrés dans le port d'Anvers pendant le mois d'oejobre s'éleve 85 venant de l'étranger, savoir: 5 de l'île de Java 1 de Sumatra 7 de l'Amérique méridionale 3 de f Amérique-septentrionale 8 de la Havane 3 de la Méditerranée ,- 5 de l'Espagne, 1 du Portu gal 19 du ports de France dans l'Océan, 7 des ports anglais et 26des ports du Nord et la Balti que Les transactions de café ont été nombreuse ce pendant les prix des qualités ordinaires ont de nou veau éprouvé une petite baisse d'environ un ceuts, les autres ont soutenu leuis prix. Malgré le calme des marchés de l'Angleterre el la dépiécialion des prix des diverses espèces Lie- verpool les cotons ont soutenu leurs prix pour les qualités des Etats-Unis. Quoique les affaires en grains et graines se soient bornées pendant tout le mois aux besoins delà consommation, les prix se sont parfaitement bien soutenus-, vers la fin ils inclinaient même la hausse. Les prix de tabacs se sont faiblement soutenus, par suite des grandes ventes de la Hollande les bonnes qualitées ont été demandées. Du 4. - Par ordonnance de la chambre du conseil du tribunal de première instance du 2 de ce moisles nommes Guillaume Legonde Lophem Fl-occ.et Fiançois Kleintop,delioogstraeten (Anvers), prévenus d'être auteurs ou complices de l'incendie la ma:son de réclusion de Vilvorde, ont été envoyés devant la chambre des mises en accusation. - Hierest arrivé l'Hôtel d'Angleterre, un char transportant les dépouilles mortelles du géné ral Moore anglais décédé Francfort, et qua sa famille fait transférer en Angleterre. Ce char était suivi de trois voilures de poste. - On nous éciit rie Louvain, sous la dn:e du 1e1 novembre; 20 élèves du collège philosophi que il s'en trouve actuellement au-dela di Joo dans cet établissement sont parus d'ici lundi matin 29 octobre se rendant a f rêves, où ils Liege.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 3