LE PROPAGATEUR,
JOURNAL D'YPRES,
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POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE,
DE LA PROVINCE DE LA FLANDRE OCCIDENTALE.
OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. I FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE.
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P H M RI D E S.
Le 1 Novembrecommémoration des morts.
Cette commémoration était en usage chez les
Romainsqui Lavaient fixée au mois de Fé
vrier Ce fut saint Opilon abbé de Clugnj
qui, le premier, l'établit en Francela fin du
dixième siècle. i584, 3 Novembremort de
saint Charles Borroméequi fut un modèle de
dévotionsde bienfaisance et d humilité.
1806, prise de Scheitzsur les Prussiens.
Le 4 Novembre iSçôassemblée des nota
bles Rouen,convoquée par Henri IFDans
le discours que le bon Roi prononça cette oc
casivn, on remarque les paroles suivantes: <1 Je
y> ne vous ai point appelés comme suivaient
mes prédécesseurs pour vous obliger dap-
prouver aveuglerrtspt mes volontés mais
v pour recevoir vos conseils pour les erni-
repour les suivrepour me mettre en tu-
y> telle entre vos mains. Quelle distance en
tre un pareil Monarque et le despote qui disait:
l'était, c'est moi!
Le 5 Novembre 46 a, mort du Pape saint
Léon 1" Ce faisons son ponlijiical que Rome
fut prisé et saccagée par Genseric, Roi des
Fondâtes. Léon rr a laissé des institutions
utiles h église romainenotamment une règle
ment sage qui défendait aux filles de prendre
le voile avant l'âge de quarante ans. 1 7g i,
prise de Nimègue par Varmée française.
J799> combat de Savigliano.
Le 6 Novembre 1792, bataille, de Jammapes
gagnée par l'armée française aux ordres du
général Dumouriezcontre les Autrichiens
commandes par le duc de Saxe - Teschen.
Cette sanglante bataille coûta aux Autri
chiens cinq mille hommes tuésautant de pri
sonniers, huit canons et toute la Belgique.
180A, prise de Lubeck par les Français. Le
général Blucherforcé d'abandonner cette
place, mit bat les armes le lendemainquoi
qu'il eût encore plus de seize mille hommes.
TURQUIE.
Constanlinop ce10 octobre.
Le 4 de ce moison a célébré avec la solennité
ordinaire dans celle capitale le mewlud léte éta
blie en mémoire de la naissance du prophète par le
sultan Murad III1 an de l'égire 996 i558 sui
vant Pèle chtéiieune Le sultan s'est rendu pro-
cessiotniellenitui avec sa cour selon 1 usage a la
mosquée du sultan Admed I.
Quoique la saison soit déjà avancée les exerci
ces des Uoupes continuent encore presque tous les
jours, et sont le plus souvent dirigés par le grand-
seigneur en personne. Les manœuvres les plus fré
quentes sont depuis quelque temps celles de cava
lerie, qui ont lieu près de la ville. Il arrive conti
nuellement des provinces ici des recrues qui vien
nent se former au maniement des armes.
Sur la nouvelle qu'il croisait plusieurs bàtimens
d'insurgés dans les environs de Scio et de Chesmé,
pour empêcher qu'on n'y envoie du continent des
renforts, ce qui leur a réussi jusqu'à présentou
adonné aussi l'ordre d'équiper pour My tilène et
Scio une expédition qui doit consister en une cor
vette, six bricks deux goëlettes, plusieurs petits
bàtimens et transports.
On dit la vérité que le plan des Grecs, pour
attaquer Scio et My tilène a été abandonné mais
la Pot te n'eu continue pas moins a prendre les
mesures de défense nécessaire pour préserver de
nouvelles scènes désastreuses Scio, qui a tant souf
fert des évènemens désastreux de. 1832.
Ou a compté, seulement dans le courant de sep
tembre, plus de 5o bàtimens de toute nation entiè
rement pillés ou même enlevés par les Grecs; mal
heureusement; il y en a dans ce nombre 10 autri-
chius. Observateur autrichien.
On se raconte ici que dans l'entrevue d'ibrahim-
pach.i avec les amiraux européens, il ne s'était
engagé rien de plus qu demander et attendre
do nouvelles instructions de Constantinople et
d'Alexandrie. On croit, d'après la conduite anté
rieure de la Porte, que ces instructions ordonne
ront Ibrahim de 11e selaisser arrêter par l ien dans
ses opérations militaires, mais d'attpquer tout de
suite liydia. S; cependant on considère la con
sternations qui règne dans, la capitale, malgré les
arménien du divau et surtout l'inquiétude visible
de tous les grands de l'empire, depuis qu'il est
manifesté que le traité de Londres 11'tsl point un
simple épouvanlail, on supposerait plutôt qu'Ibra
him sera avisé de se, tirer d'affaire le mieux qu'il
pourra, sans melliè la Porte dans l'embarras.
11 est facile de concevoir l'impression fâcheuse
que fera sur Mehemed Ah la situation de son fils,
attendu qu'il se nattait de se dédommager ultérieu-
irineut de tous ses saciiiices datis cette guerre. Au
îeste, on dit que ce n'est pas seulement par Ibra
him pacha que la Porte est informée de sa con
vention avec 1rs amiraux d'Angleterre et de Fran
ce, mais au>si par M. Stralford Caûning qui a saisi
cette occasion pour renouveler ses avis tendans
l'acceptation, de la médiation. On ajoute que ie
comte Guiileminot auiait envoyé son diugmait
avec une semblable ouverture au reis elfendt.