JOURNAL D'YPRES,
ACTES DU GOUVERNEMENT AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS.
ALLEMAGNE.
POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE,
DE LA PROVINCE DE LA FLANDRE OCCIDENTALE.
ouverture des portes de la vllxe.
Du 16 au 3O novembre 6 ip heures.
fermeture des portes de la ville.
Do *6au 3o novembre, i 5 i|3 henree
.Le jtrix de P abonueraeut est de 8 ûotiu* oo cents |>ar année, 4 florins $o cents ponr 6 mois, a florins 35 cents pour 3 mois.
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H ÉMÉR1DE S.
T,° 11 Novembre i8o5combat de Dierns-
tein,près du château de Laurencisou Richard
Cceur-de-Ron fut retenu prisonnierLe maré
chal Mortier, avec une division de 4,000 hom
mes et 3 pièces d!artilleriebattit tout le corps
du général Kutuscuv, fort de 26,000 hommes,
tua ou fit prisonnier plus de 4,000 Russes Ce
fut l'occasion (te ce beau fait d'armes, que
la ville du G-ateaulieu de naissance du maré
chal, vota rérection de son buste.
IjC 12 Novembreiyy4Louis NAM réta
blit le parlement que Louis X F~ avait cassé le
i3 Aoril 8/0 combat de Cambo. Le
général Foy s'étant retiré Camboil y fut at
taqué, le 12 Novembrepar une partie de l ar
mée anglo-espagnolemais il sut s'y maintenir
et, protégé par la double tête de pont établi sur
la Nive, il repoussa L'ennemi.1 8/3, combat
de A^ago Italie dans lequel les Français
défirent les Autrichiens.
Le i3 Novembre iftoS, entrée de Varmée
française ci fienne. Menée battant depuis la
Bavièrel'armée autrichienne se retira sur
Arienne; mais culbutée dans toutes les rencon
tres, elle ne put, malgré le secours des Russes,
couvrir cette capitale de VAutrichequelle
èvancua pour se rallier dans les plaines de la
Moravie. Les Français trouvèrent dans l'ar
senal que l'ennemi n'avait pas eu le temps d'é
vacuer, plus de 2,000 pièces de canon, 100,0.00
fusilset des magasins considérables.
Le i4 Novembres i,yp.2, prise de Bruxelles.
Après la bataille de Jemmapesle général
Dumoariez se présenta devant Bruxelles. Le
13 Novembre, il attaqua l'armée autrichienne
forte de 2,000 hommes qui était rangée sur
les hauteurs d' Anderlccht la força la re
traite et s'empara le lendemain de la capitale
de la belgique. 1812 combat de Smoliany
en Russie, où l'armée de ffittgenslein fut
battue par le maréchal A^ictoor, avec perte de
4,ooo hommes.
TURQUIE.
Constantinopte20 octobre.
Par voie extraordinaire.
Tout reste ici sur l'ancien pied, M d'Otter.fals
a eu des conférences avec le leis-eflfendi, qui aurait
témoigné des sentimens tant soit peu plus eonci-
lians. On assure qu'il a tlFecté de la surprise de ce
que l'Autriche s'approche des vues des puissances
médiatrices, et il est probable que ce changement-
exercera une influence puissante sur les résolutions
définitives de la Porte. Au reste le divan garde le
silence le plus complet sur les évënemens récens
Navarin il ne s'agit ici qne de l'armistice et du
blocus et n'oppose aucune démonstration hostile
aux mesures d'exécution que les escadres européen
nés y ont déjà employées.
Francfort4 novembre.
Le 22 octobre il est arrivé Ileidelbergun de
ces horribles événemens, qui eurent si souvent lieu
jadis, ou la peine de mort s'exécutait au moyen du
gl live ou de la hache. Un braconnier pris sur le
fait ayant tué le garde chasse qui voulait l'arrêter
fut coudaïunéà être décapité. Ce mallieureux reçut
vkuxc-wips dans l'épaule, et ce n'est qu'au troisiè
me coup que la tête fut séparée du tronc.
ANGLETERRE.
Londres c) novembre.
Quelques-uns des journaux anglais disent que
sir William Ktiighlon, secrétaire intime du roi,
a été renvoyé par S. M. par suite d'une dispute
avec la marquise de Cuningham.
La cour du banc du roi, siégeant Guildhall
a, dans sa séanee de lundi,eu a juger une ques
tion de dommages réclamés par M. Antony contre
M. Cunlessè, peintre en miniature, pour avoir
séduit sa femme, nièce du feu lord Teynnem.
L'artiste a été condamné a 5oo liv. sterl. envers le
plaignant pour le fait de l'adultère, sans circon
stances aggravantes.
Le Limes dit dans un article, daté de la cité,
qu'on avait reçu des lettres de Gonstantinople du
10 octobre, par une voie accélérée et qu'elles font
mention de la note remise par l intei nonce autri
chien, portant l'invitation la Porte d'accéder aux
propositions des puissances alliées, celte note était
accompagnée de l'assurence des dispositions ami
cales de l'Autriche envers la Turquie, et disait que
cette puissance s'était isolée des alliées pour tout
ce qui regarde le traité grec, et qu'elle donnait
la meilleure preuve de sa sollicitude pour les inté
rêts du sultan, en le pressaut de faire la démarche
qu'elle lui conseillait. Au départ du courrier de
Gonstantinople, aucune réponse n'avait encore été
reçue celte note mais l'acte par lui-même était
regardé comme décisif quant la disposition de
l'Autriche d'agir de concert avec les alliés, au
moins pour ce qui concerne le mainlieu de la paix,
bien qu'un s'attende lors ch négociations finales