d'informer le corps diplomatique de ce qui s'est passépar des signaux convenus d'avance /et de le mettre même de penser son salut et celui des Francs. Ou dit que le secrétaire de l'amiral turc fait prisonnier, aurait déclare que le capilan bey avait désiré et cherché la bataille, ayant reçu l'ordre de Constantiuople, de détruire la première occa sion les vaisseaux européens par le moyen de ses brûlots. ANGLETERRE. Londres, 16 novembre. Le Times cite comme une preuve de la dépra vation qui naît de la rage de jouer soit dans les salles de jeu soit dans les fonds, qu'un papier a circulé la bourse, qui offre de parier cinq guinées contre cent, que les tètes des trois ambassadeurs auraient été coupées, vers le ib de ce mois. 11 s'écrie ce sujet misérables argent argent rien que de l'argent Voilà ce que c'est que d'être agioteurs Quant nous, continue-il, nous pen sons que la vie des ambassadeurs ne court aucun risque; non seulement parce qu'ils n'ont pas fait de malmais, cause que leurs gouvernemens, ni les olliciers de la marine employés par leurs gou vernemens, n'ont point non plus mal agi, la ba taille étant évidemment accidentelle et ayant été amenée par les Turcs eux-mêmes. Il y a encore un autre point qui mérite d'être pris en considération Le sultan actuel ne doit point, comme ses prédé cesseurs, être regardé comme un simple instrument d'une armée turbulente et indiciplinée 11 a eu la puissance de dissoudre cette milice, et cette puis sance sera aussi en état de réprimer tout autre mouvement insurrectionnelqui aurait pour but de violer le droit des gens et de répandre le sang. - Un aviso a été expédié de Portsmouth. On dit qu'il est porteur d'un ordre tous les bâtimens de guerre anglais qui peuvent se trouver disponi bles dans le Tage de se rendre sur-lerchamp dans la Méditerranée. The Alorning-Herald est du petit nombre des journaux anglais qui trouvent rediréà la conduite tenue par l'amiral Codringtonen entrant dans le port de Navarin. I! ne laisse pas passer un jour sans revenir ce sujet. Voici ce qu'il en dit aujourd'hui Après cette attaque sur les vaisseaux de nos al liés, dans leur propre port, avant toute déclara tion de .guerre, nous pouvons dire adieu aux écrits de MM. VattelGrotius et comp°, sur le droit des gens. FRANCE. Paris, 18 novembre. H ami de la religion et du roi témoigne sa surprise de ce que M. Bailleulancien membre de la convention et du couseil des cinq-cent, ce soit mis sur le rang des candidats la chambre des dé putés,- il rappelle, comme un motif de réproba tion que ce fut lui qui, au 18 fructidor, fit le rapport pour la déportation d'un grand nombre de députés et journalistes mesure qui l'ut adoptée sur sa proposition. Cette loi condamnait la déportation les di recteurs Barthélémy, Camai, le général Pichegru Ramel, nombre de députés, et 35 rédacteurs ou imprimeurs de papiers publics, parmi lesquels deux journalistes de Bruxellesdont 1rs journaux n'étaient que l'écho de ceux publiés Taris sous le règne de la liberté de la presse. Ou n'a point oublié que le capitaine Dillun a été envoyé par la compagnie des Indes, la couverte des restes de l'expédition de l'infortuné Lapérouse. Nous apprenons que ce capitaine e. t arrivé, avec son navire la RecherchePort- Jackson, et qu'il a remis la voile le 4 juin p0i r continuer son voyage. La corvette française ex pédiée de France pour le même objet, était partie depuis long-temps, Nul doute que nous appren drons bientôt le résultat bien intéressant de ces deux expéditions. Du ip. - Sir Ed. Codrington, vice-amiral au service de S. M. B., et le comte de Heydencontre amiral au seivice de S. M. l'empereur de Russie ont été nommés grands-croix de l'ordre royal et militaiie de St-Louis. Le capitaine Fellows commandant la frégate anglaite le Darmouth a été nommé comtnandi.ur de l'ordre royal de la légion d'honneur. MM. les capitaines commandant les bâtimens an glais et russe qui ont pris paît l'affaire de Na varin ont été nommés chevaliers de l'ordre royal et militaire de St-Louis. - Jamais aucune époque le ministère français n'a été attaqué par les journaux avec autant t!e violence ils semble qu'ils regardent cette crise comme la dernière et qu'ils y emploient leurs der niers efforts comme pour assurer leur triomphe: En voici quelques traits Courrier français. - Ministres, qui pesez sur la France, le jour est enfin venu où vous recueillez le fruit de vos œuvres! Entèndez-vous le cri de la réprobation publique entendez vous cette élite des citoyens de Paris et des départemens envirou- nans prolester contre votre impérite contre votre immoralitécontre votre corruption Journal des débats. - Le ministère est l'en nemi commun l'ennemi public, l'ennemi du trône et de la France. Nous l'avons dit trop souventet les élections le disent plus haut que nous. Puisqu'il continue dans ses journaux etses pamphets, s'en étonner essayons de lui faire comprendre pour quoi. Suit une série de griefs contre leurs excel lences, développés dans deux colonnes et demie »>0 In Nouvelles de la Péninsule venues des bords de Luldour. On a exécuté Taragonne le chef de bataillon don Juan Rafividalle capitaine Alberto Olives tous deux chefs de la tentative criminelle faite con tre l'escorte du roi au Col de Balaguer. Ils étaient également convaincus d'avoir fait fusiller dans le village de Yalls plusieurs soldats du régiment de l'infant. On a perdu encore le colonel LagnardiaDon Miguel Bericart de Tortose et le docteur en mé decine don Migia Palas, de Mauresa, convaincus d'avoir porté les armes après le délai fixé par l'am nistie. La bande de l'Eslramadure s'est repliée en Por tugal, celle de Dalencia continue ses exactions aux environs de cette ville. Une nouvelle réunion de gens de cette espèce s'est aussi formée sous les mûrs de Zamora et la province deCuença fourmille d'insurgés de la Ca talogue, traques par les troupes royales sous le commandement du comte d'Espagne,- le nouvelis- te compte que ce général en a déjà fait fusiller plus de 1600.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 2