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JOURNAL D'YPRES,
actes du gouvernement affiches, annonces, avis divers.
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POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE,
DE LA PROVINCE DE LA FLANDRE OCCIDENTALE.
ouverture des portes de la ville.
Du 1 au »6 décembre 6 ip heures.
fermeture des portes de la ville.
i)u i au i5 dec mbre, 5 heures
I,e prix do 1' abonnem :U est de 8 florins oo cents par ai.uee, 4 florins <ju ceuts pour mois, a florins 35 ceuts pnrrr 3 moi»'—
Le prix j.;s insertions dans ce Jootaal, est de 8 cents par lieue, et celles ai^dessons de 7 lignes se paient 5o cents!
i, (,'aln-i lie cbe» l'éditeuret 4 tons les! bureanx des y -'es ;.n\ l.-;tn.< ,ln royintn'-
F HÉ M RI D ES.
Le Ier décembre id-u, mort du pape Léon x.
jamais cétcbre par la magnifique protection
qu'il accorda aux artsles talent de toute es
pèce qu'il fit éclore en Italie et qu'une heu
reuse émulation porta bientôt dans les états
voisins. îGio, le Portugal secoue le joug de
l'Espagne. Une des plus célèbres conjurations
dont parle l'histoireest celle qui délivra te
Portugal de la domination espagnoleet qui
plaça la maison de Bragance sur le trône.
Le a décembre i\oGles femmes sont appe
lées succéder la couronne d'Angleterre.
Henri iv Roi cCAngleterre avait convoqué
au mois de Mars \4o 6un parlement où I on
avait fait un acte pour exclure les femmes de
ta succession la couronnemais cette exclu
sion fut révoquée par le Roi. C'est depuis ce
temps que les femmes en Angleterre
ont commencé d'avoir un véritable droit
la couronne. i Ho S, bataille d'Austerlitz
gagnée par les Français sur les Autrichiens.
Le 3 décembre i3fi crime de Charles-le-
M luvaisRoi de Nav'arre. Ce princequ'on a
surnommé avec raison le Mauvais avait
épousé Jeanne de Francefille du Roi Jean
Ilqui mourut subitement Evreux, dans le
bainde faiblesse ou d'avoir été mal gardée. Ce
sont tes termes des dépositions juridiquement
jattes sur ce sujet. Elles confirmèrent le soup
çon qu'on avait formé contre son époux de
l avoir fait périr.
Le novembre 1808 prise de Madrid.
Vainqueur Burgos et au Sommo-Sierra
tempereur Napoléonavec le centre de l'armée
française s'avançait sur Madrid, poussant
devant lui les troupes espagnoles, qui fuyai
ent dans le plus grand désordre. Le 2 décem
bre, il arriva avec sa cavalerie sur les hauteurs
qui avoisinentla capitale de l'Espagne et fit
attaquer celte place qui ouvrit se portes deux
jours après.
TURQUIE.
Constantinopieq novembre.
I! règne parmi les Turcs de cette capitale une
grande irritation, et ils attendent avec la plus vive
impatience une résolution énergique du giand-sci-
grieur. Le reis-effeiidi après la conférence avec les
drogmans des trois.puissances, a fait répondre aux
ambassadeur de la Prusse et des Pays-Bas. qui
voulaient lui lémoiguer leur regret de ce qui s'était
passé que la Porte tiendrait une conduite con
forme sa dignité.
Les ambassadeurs paraissent vouloir resterjpro
visoirement ici, comme simples particuliersen at
tendant de nouvelles instructions de 1 nrs cours.
On croit généralement que les résolutions du sul
tan seront la guerre et qu'une levée en m sse
sera ordonnée dans tout l'empire. Une sourde fer
mentation règne dans le capitale et tout commer
ce a cessé. Une nouvelle assemblée générale du
divan est convoquée pour demain.
RUSSIE.
Pétersbourg1 y Novembre.
L'empereur est arrivé ici le i3. Le i5, un Te
Deuni solennel a été chaulé dans la chapelle du
pa lis d'hiver, en présence de L. M> l'empereur et
les impératrices, de L. A. I. et des premiers corps
de l'état. A l'issue de la solennité l'on a promené
dans les principales rues de la capitale les clefs de
la forteresse d'Erivauet 4 drapeaux qu'on y a
enlevés aux Persans.
Voici quelques détails sur la prise d'Erivan:
Aussitôt que nos troupes turent entrés dans la
forteresse, 011 mit des gardes tous les magasins
p,nuire. Le sous-lieutenant Léliakine, du régiment
des grenadiers de la garde, apercevant une mèche
allumée dans le principal de ces magasins,s'y pré
cipita, enleva ce brandon incendiaire, et par sou
intrépidité et sa présence d'esprit prévint la ca
tastrophe atFreuse qui aurait pu résulter d'uue ex
plosion.
L'aide-de-camp général Paskèvîtch,après avoir
établi, sous le commandement du lieutenant-géné
ral Krassovsky une administration temporaire
pour la province d'Erivan reprit le «8 octobre
la route de Kakhitcliévan avec les troupes qu'il
avait amenées, en y ajoutant le regiment d'infan
terie de Kibarda 2 pièces de canon de siège et
deux mortiers. Son intention est d'opérer immédia
tentent s i jonction avec !e lieutenant-général prince
ErisiofF, et de profiter de la situation favorable des
affaires pour clFccluer un mouvement décisif sur
Ta cris.
Odessa14 novembre.
D'après des nouvelles de Constantinopie du 8,
la capitale était tranquille, et les ministres de trois
cours s'y trouvaient encore. A la catastrophe de
Navarin se joint encore la descente que Fabvier
aurait effectuée le 28 octobre, Scio. Cette uou-
veile n'est pas probable. Le sultan est. dit-on de
nouveau irrité tel point que suivant des lettres