LE PROPAGATEUR,
JOURNAL D'A PRES,
I
ACTES DU GOUVERNEMENT, AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS.
Éphéméricles.
A
en I
N° 97^.
SAMEDI 12 damier T 8f
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[fil 4 IOme ANNÉE
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POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE,
DE LA PROVINCE DE LA FLANDRE-OCCIDENTALE.
OU y EH TU RE DES PORTES DE LA VILLE.
Du 1 an 16 Janvier 6 i|i heures.
tERMETURE DES PORTES DE LA VILLE
Du 1 an 16 Janvier, 5 lieuses.
Le pria de l'abiunemeut esl de 8 (loti us 00 ceuls par auutle 4 flui ms 5o cents pour G mois3 florins 35 cents pour 3 mail»
Le prix dev insertions dans ce Jourual est de 8 ceuls par ligue, et cultes au-dessous de - ligues se paieul 5o cents.
On .'aboutie cliei l'éditeur, et tous les barcenx des postes ans lettres du royaurfic.
Le y Janvier 1689, Jacques l JRoi (V^An
gleterre chassé de ses états pour avoir voulu
une contre-révolution arrive St. Germain
où le roi de. France lui avait fait préparer un
logement digne de son rang. A Paris il clait
descendu chez les jésuites, étantjesuite lui-mê
me. Celle circonstance était naturelle mais
ces bons pèrespar les conseils desquels il
avait perdu son royaumene purent le lui faire
recouvrer.
Le 8 Janvier 1.568le duc de Guise, après
huit jours de siège reprend La ville de Calais
dont les Anglais étaient en possession depuis
deux cents ans. 1715mort de Fénélonar
chevêque de Cambrail'un des plus illustres
écrivains du règne de Louis XIF' et le plus
vertueux prélat de son époque, 17^9, prise de
Gaèle par le général Championnet.
Le 9. - i5i4, mort d'Anne de Bretagne
après s'être montrée inconsolable de la perte de
Charles F 11 lRoi de France, son marielle
se consola pourtant, el épousa, en secondes no
ces Louis XIIqui l'avait aimée lorsqu'il
n'était encore que duc d'Orléans. 1707,
mort de Fonlenellequi mérita le titre de Nes
tor de la littérature, puisqu'il vécut un siècle.
Le 10 Janvier 180 r, combat de JFollin. Le
maréchal Mortier duc de Trévisechargé de
protéger les sièges des places de la Paméranie
suédoise, avait fait occuper les îles de JFollin
et d'Elsedom par un bataillon du deuxième ré
giment d'infanterie légèreCette troupe était
peine établi, qu'un corps prussien de .quatre
mille hommes vint l'attaquer. Il pénétra d'a
bord dans JFollin; mais les Français se ral
lient, le repoussent lui enlèvent un pontet lui
font cent prisonniers
ITALIE.
Rome20 décembre.
M. le cardinal Fabrice Ruflo est mort Naples
le i3 décembre dernier, il était né dans la même
■ville le 16 septembre 1744 d'uue des plus illus
tres familles du royaume. Celte famille a donné
plusieurs cardinaux au sacré collège, enlr'autres
dans les derniers siècles. Thomas RufFo qui mou
rut en i-53. Le jeune fabrice étant eutré dans la
prélalure, l'exemple de ses oncles, devient as
sesseur du gouverneur de Rome, puis trésorier-
général de la chambre, place qui mène au cardi
nalat Il fut fait cardinal in petto le aô.septembre
1791et déclaré plus de deux ans après le 11
février cjQ* il eut le litre de Sainte-Marie in
cosmedin et en dernier lieu celui de Saint-Marie
in via lata. Ce cardinal est connu par le rôle
qu'il a joué dans les troubles de sou pays, Il se
mil la tète des Calabrois eu 1799, pour expulser
les F rançais du royaume rassembla une armée,
çl marcha vers la capitale dout il forma le siège.
La terreur se répandît parmi les patriotes qui
8\ tient essayé de se soutenir après le départ ues
Français et Naples, après avoir été pendant près
d'un mois livtée l'anarchie et toute l'efferves
cence du délire républicain fut foicée de capitu
ler. Le cardinal accorda aux patiioles une capitu
lation d'après laquelle ils devaient être embarqués
et envoyés Marseille, mais le roi étant arrivé sur
■>js entrefaites, ne voulut.point reconnaître la
capitulation. 11 y eut Naples des exécutions et
des rigueurs que le cardinal ne put empêcher. II
tomba dans lit disgrâce el Ferdinand qui l'avait
crée son vicaire général, lui donna un successeur.
Quoi qu'on puisse penser de l'entreprise du car
dinal, de son zèle se mettre la tête de l'insur
rection el des violences qui signalèrent les pre
mières hostilités, les gens sages lui sauront gré de
ses efforts pour arrêter les excès d'une réaction
sévère. En 1801, le cardinal Ruffo était mitiislre
de sa cour Rome. En \8o8, Buonaparle le fit
venir en France, el l'y garda ainsi que ses collè
gues. Le cardinal assista au mai iage de Buona
parle en 18/0, et ue partagea point ainsi les nou
velles rigueurs dont furent frappés les cardinaux,
il retourna en Italie en i8j4* Dans ces dernières
aunees, il résidait daus ses terres du royaume de
Naples s'occupaut d'agriculture et d'economie.
domestique. Le cardinal Fabrice n'était pas prê
tre, il était grand-prieur de l'ordre de Malte
Rome et avait la réputation d'un homme d'es
prit et propre aux affaires. C'était le plus ancien
des cardinaux.
PORTUGAL:
Lisbonne, 26 décembre.
Le 24, la banque a commence le paiement des
petits billets de 19,200 reis, mais n'en remboursant
qu'un seul chaque personne qui en présentait pour
être changé. O11 n'eu fut pas plutôt informé nue
de tous côtéson accourut vers la banque; en fort
peu de temps le concours fut immensechacun
voulant être payé le premier.
- L'infante dona Anna-Jésus-Maria est ailée lo
ger avant-hier la maison du marquis de Louié
soii époux ils sont sous la protection de S. 31.
l'impératrice veuve.