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JOURNAL D'A PRES,
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ACTES DU GOUVERNEMENT, AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS.
Épliéméricles.
POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE,
DE LA PROVINCE DE LA FLANDRE-OCCIDENTALE.
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Le i,r Frévier 1691, mort du pape A lexan-
dre VIII. Né Denise il fut successivement
evéque de liressede Frescati, puis cardinal.
Il fut élevé sur la chaire de St. Pierreen
1689après la mort d'Innocent xi Tauis xw
qui avait eu des démêlés avec lnnoncent xi,
son prédécesseur, lui rendit AvignonMais ce
pape n 'en publia pas moins une bulle contre les
quatre articles de l'assemblée du clergé de
Franceen 1682, et refusa des bulles aux
prélats qui avaient assisté a cette assemblée.
Le it Février i6o5, condamnation du comte
d'Auvergne, de la marquise de Fèrneuil et
du comte d'Enlraguesqui avaient conspiré
contre Henri iv. Les deux conspirateurs eurent
la tète tranchée, et la marquise fut enfermée le
reste de ses jours. 1688, mort du Quesne,
célèbre amiral français, qui rendit les plus
grands services Louis xiv et la marine.
*797y Pr'se de Mantoue par Vannée française
aux ordres du général lionaparte.
Le 3 Février 1689, première represention de
la tragédie (VEstherl'un des chef-d'œuvre de
Jean Racine, Racine, devenu vieux, se fit dé
vot, mais ne perdit pas le talent dont il était
doué de faire des vers divins. Foulant accor
der sa passion littéraire qui le portait travail
ler pour le théâtreavec ces sentimens religi
eux qui Véloignaient de ce travail, il crut ac
corder son go lit et sa conscience en traitant
des sujets sacrés. C'est cette idée que nous
devons la tragédie d'Esther
ï.e 4 Février tyJ'i, Louis, duc d'Orléans
aieul de celui qui a péri dans la révolution,
meurt Vabbaye de Sainte- Geneviève où ce
prince pieux et savant s'était retiré depuis
plusieurs annéespar son testament il \lcgua
son corps l'Ecole royale de chirurgie, afin
qu'il pût servir l'instruction des élèves.
1782, prise du fort Saint-Philippe-Mahon
par M. de Grillon. Le roi d'Espagneen ré
compense de cette actionle créa duc de Ma
hon.
EGYPTE.
Alexandrie 6 décembre
Depuis les désastreux évérieraens de Navarin le
port est désert il ne s'y trouve que trois navires
européens, et on ne voit l'ancre que la seule fré
gate française la Feslale. Malgré la tranquillité
apparentele commerce est eu complété stagnation
par suite des craintes d'une guerre. L'arrivée d'un
tartarede Conslanlinoplequi a, dii-on, apporté
des nouvelles importantes au pacha a fait naître
divers bruits. Ou prétend savoir que la Por»e a
sommé le pacha de mettre sa disposition 100,000
hommes dont il aurait lui-même le commandement.
On dit encore qu'il sera nommé pacha de Syrie et
que le divan de Conslanlinople lui a représenté
comme inévitable la rupture avec les puissances
alliées. Cejiendant rien ne s'est encore passé qui pût
confirmer ces bruits. Le pacha s'apprête faire une
tournée d'inspection dans soii pays, il se rendra
en premier lieu au Caire, pour y passer la revue
des troupes.
ESPAGNE.
Madrid 17 janvier.
Nous voilà réduits faire assurer les marchan
dises dans l'intérieur du royaume aussi-bieu que
sur mer. Sur trente-six ballots de marchandises que
le facteur de la compagnie des Philippines expé
diait de Cadix Madridsix ont été pris aux por
tes mêmes de Cadix par une bande de voleurs. En
conséquence, la compagnie des Philippines a or
donné son facteur Cadix de faire assurer dé
sormais toutes les marchandises qu'il expédiera par
terre, et s'il ne trouvait pas d'assurances Cadix
d'en prévenir la compagnie pour qu'elle les fit as
surer Madrid; enfin elle lui donne l'oidre d'expé
dier les marchandises de Cadix Séville par la
voie du nier. Maintenant tous les voyageurs pren
nent cette route, et comme ils s'embarquent dans
les bateaux vapeur pour ne pas être dépouillés
par les baudes de voleurs qui infestent la contrée,
ceux-ci s'en prennent maintenant aux voilures
chargées de marchandises.
AUTRICHE.
Vienne ao janviei.
Yoici un extrait du dernier rapport, reçu de
Smyrne sur ce qui passe Scio
Du a5 au tig noy le fort fil un feu presque sans in
terruption du côté de terre sans que les Grecs y ie
pondissent de leurs batteries Les bombes lancécsdu
Château ont presque entiéiemcnt détruit la niaisou
du vice-consulde France Le vice consulat autrichien
l'église et lecouveut de St.-Antoine, qu'habitent
des missionnaires catholiques, oui également souf
fert du voisinage des batteries grecques. Le 3o
les Grecs ayant reçu des munitions fraîclies, ont
tire de rechef contre le château et de 4 a 5 h. e
l'api es midi le feu a été très vif de deux côtés. De-
