4 3 die, et que son co-condamné Legon est son com plice. Du 14. - On a publié hier, dans différons quar tiers de la ville, au son de trompe que le recrute ment pour le service des indes orientales est tou jours ouvert. Ceux qui désirent semôler reçoivent 10 fl. de prime et 5o cents par jour jusqu'à leur embarquement. - Un écrit de Louvain i3 février Un évé nement malheureux a eu lieu hier soir en cette ville deux individus un sapeur de la garnison et une femme ont été trouvés asphyxiés dans une petite place close, sans cheminés où biùlait un feu de eborbou de bois. Il s'était déjà écoulé quelque temps lorsque M. Lacroix aide major de la 1 ic division et M. Vanhoebrouck furent appelés et leur prodiguèrent tous les secours qu'exigé cet état; par leurs soins infatigables ils parvinrent rappeler la femme la vie le sapeur demeura victime de cette imprudence. - La cour d'assises de Gand a condamné aux travaux D. Kaekens et C. Leliard, chacun 6 an nées de détention tous deux pour avoir maltraité leur père légitime. - La cour d'assises de la Nord-IIollaude, sié geant Amsterdam s'est occupée de l'affaire du matelot envoyé devant elle comme prévenu de tentative d'assassinat sur la personnede l\l. Pelichy de Lichtevclde procureur du roi au tribunal de première iustance Amsterdam. Elle l'a déclaré coupabledu crime dont il étaitaccusé, et condamné être pendu. Gand i3 février. Voici quelques détails, que nous trouvons dans le Courier des Pays-Bas sur l'exécution qui vient d'avoir lieu Vilvorde des nommés Kleintop cl Legon. Hier des neuf heures du matin, une foule con sidérable de curieux était déjà arrivée Vilvorde pour y voir l'exéculiou des deux incendiaires. Elle y était venue en partie de Malines et des commu nes environnantes; les barques de service, de Brux elles, et même d'extraordinaires, y avaient trans porté un grand nombre d'habilans de cette ville. La route d'ici Vilvorde était couverte de monde; les condamnés ont été remis le quart avant midi dans les mains de l'exécuteur, les mains liées der rière le dos; ils ont monté dans la fatale charrette Legon calme et réservé écoutait avec attention les paroles de l'ecclésiastique qui l'exhortait. Kleintop toujours avec sa gaîlé qu'il a eue aux débats et de puis son jugement, que l'on remarquait cependant bien ne pas être naturelle, détournait de temps en temps la tête pour fixer la foule qui se pressait sur le passage. Arrivé sur sa place et descendant de la charette, Kleintop a demandé l'ecclésiastique une prise de tabac que ce dernier lui a fait respirer (le condam né ayant les mains liées derrière le dos) après avoir embrassé un cruçifix et examiné avec attention l'échafaud il monte les degrés d'un pas assuré attaché sur la planche et aussitôt que la bascule fut renversée, au moment où l'exécuteur ferme la lunette, il tonrna sa tète vers l'instrument en criant d'une voix forte; Allez Un moment après il avait cessé d'exister. Legon plus abattu, a eu beau coup de peine monter sur l'échafaud, où il a paru demi-mort. L'exécuteur a fait son oflice. Ou voit que Kleintop 11e s'est pas démenti un iflsiaut. Le dimanche; veille du supplice, ou avait servi aux deux condamnés un repas auouq avaient assisté le commandant de Vilvord e; 'e cpnfessenr, Kleintop cherche l'égayer par d, plaisanteries, puis voyant que son camarade Dr partageait pas son humeur: Que ne medisi-z- vous, lui dit-il, que vous craigniez tant de mou rir? je me serais chargé de tout, vous n'auriez pis été compromis; mais avouez pourtant qu'à jq ans que vous avez, vous avez assez vécu. Pour moi, il s'agirait «le a5 cents pour me dispenser d'aller la kermesse qu'on nous prépare pour de main, je ne les donnerais pas. - O11 nous écrit d'Oullre 1 1 février: «(Unenfant de 18 mois que par une négligence malheureusement trop commune, on avait laissé seul avec un petit étourdi dans la cuisine, est tom be dans une marmite d'eau bouillante, et s'est bi nié au point que les secours de l'art un peu -tardifs vu l'absence du médecin, ont été absolument inu tile; les cris de la pauvre victime n'avaient attiré toute la maison que pour ia voir expirer dens les douleurs les plus terribles. Ou assure que, pour dernière ressource, on a eu recours aux exofeismes d'un de ces adroits devins de village qui spéculent sur l'ignorance et la superstition des pauvres campagnards. Nous pensons avec notre correspondantqui nous transmet la nouvelle de cet accidentque de pareils faits dont ott a déplorer le retour assez fréquent, intéressent vivement les pères et mères, et doivent appeler toute leur attention. LA VIOLETTE ET L'INFIDÈLE. Sous celle voûte de Feuillage Où du coudrier s'étend l'ou,bi,ige, Crc't k l'afcri de l'aquilon La Violette printanière Qui brilla toujours la première Parmi les tlruis de ce vallon. Souvent des larmes de l'aurore, A nos yeux elle brille encore Mais maigre cet éclat si pur. J'ai vu luire travers les larmes Un regard plus rempli de charmes Que so" bleu pareil l'azur. Et semblable a celle rosee Qui de son matin eflacee Disparait bientôt nos yeux Ainsi les pl'eurs de l'infidèle IS'bumectèreot plus sa prunelle Le lendemain de nos adieux. STAAT van vcrkogtc Granendrooge PeuU-rugten, Vlecsch, en andere bt'wuren. ter Murkt dezer Atari, gedurenda de darde If eck der maand februa rius 1S3S. AAUO 1)EH Granen Peulvrugten, Brood en Yleesch. HOEVEF.LHE1D VA B veikngle waien p. niuddei p. pond middrl- hare piijs per rnuiide. m/d deî- bar orij» ne* pond 135 G L, es, OL. C, Koren 7 79 Rogge 5 J 0 Zwart koren niant Drooge peulvrugten 35 4 27 Aardappelcn 8 1 37 roncig 1 wUtc Haver, 48 3 Hooi per 100 pond. Stroo per id. V - - Versche boter Ûezouten boter Ossenvleesch 39 Koeijenvleesch. ?9 kàlvervleesch 39 Schapenviccsch £4 Varkcnvleesch 39 bcooE it*. a 9 M*

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 4