v wn'elle lui proposait tlVu envoyer autant pour agir lie concert. On ignore quelle sera la décision de la France. Les dix mille hommes anglais seront for més des six mille soldats de son armée de Portugal et les 4,000 autres seront pris partie Gibraltar, partie a Malte et dans les lies Ioniennes. Dilxô. - Un crime horrible a jeté l'épouvante Montpellier dans la soirée du dimanche 17 de ce mois. Un nommé Miegeville, âgé de 2Ù ans, s'est présenté, vers 5 heures et demie, arme de5 pis tolets, dans la maison de son beau- frère, chez qui il devait souper avec sou père et ses deux sœurs. Ouvrant brusquement la porte sans proférer nn seul motil étend d'un premier coup son beau- frère ses pieds. Le père se précipite vers lui et dans une lulte dont l'idée seule fait frémir, le lils saisit dans sa poche un autre pistoletet le lire bout portant. Le meurtrier dit alors froidement Tu est mort mon pàremaintenant c'est moi et il se fait sauter la cervelle d'un noisième coup. Il paraît que dans la journée on lui avais entendu dire Je fais ce soir un repas de famille dont on parlera. On ne dit pa$ ce qui a pu le porter ce crime épouvantable. - On assure qu'un travail important se prépare en l'ttisse, depuis assez longtemps sur l'armée, où un grand nombre de promotions supérieures et de nominations doiventdit-on, avoir lieu incessam ment. On ajoute que ce travail se fait avec un se cret profond, et que le roi et son second fils le prince Frédéric, commissaire-général de la guerre jeune homme d'un talent très-distingué et cons tamment livré aux études les plus sérieusess'en occupent exclusivement et ne sont secondés (pie par un très-petit nombre de personnes qui jouissent de leur confiance la plus particulière. Nouvelles de la Péninsule venues des bords de V si do ur. Un frère de Carnicer, qui assiégea Gironne, et qui lut ensuite exécuté INuragone, vient d'appa raître la tète d'une bande de 5oo hommesentre Figuières et Gironne. Le célèbre Caragol, qui s'était réfugié en Fran ce est repassé en Espagne, et il va prendre le commandement en chef des diverses bandes qui se trouvent dans les montagnes d'Olot. Le gouvernement prend des mesures pour arrê ter la nouvelle insurrection qui déjà s'étend peu- près tout le pays des montagnes de la priucipauté lia envoyé 4000 hommes àTortose, et 2000 Gironne. Extrait du des Débats PAYS-BAS. Bruxelles27 février. Les journaux de Batavia contiennent un arrêté de S. Exc. le commissaire général, par lequel le règlement et l'ordonnance pour l'administialion aux Indes des Pays-Bas, mis en vigueur en 183 par le commissaire général, mais qui n'avait point cté soumis la sanction royale, est révoqué, et un autre téglemenl prescrit. Plusieurs des principaux hramîhs, Djocjokar- la se sont soumis, et des négociations avaient été entamées avec d'autres. Le 28 octobre, une forte colonne se.st mise en marche pour aller attaquer Dipo-Negoro, Banjoemeuang. Dans sa marche par Bantoel et Bantoclkarang colonne du colonel Cochius vît plusieurs bandes de mutins que les tirailleurs dispersèrent aussitôt» Deux bramins armés de piques tombèrent entre les mains de la coioune et furent sur-le-champ mis mort. Derrière Bentoelkarang un corps assez con sidérable de rebelles s'étant présenté, un détache ment de chasseuis, commandé par le lieutenant Gilly, l'attaqua et le mit en fuite, après en avoir tué une douzaine, que l'ennemi par sa rétraite pré cipitée, ne put enlever. Le colonel Cochius ordon na ses cavaliers de poursuivre les fuyards, ils ré ussirent les atteindre quelque dislance, en avant delà colonne, tuèrent une vingtaine d'insurgés, mais éparguèrent les femmes qui se trouvaient avec cette bande armée. A près avoir bivouaqué dans la dessa Samen le colonel la fit brûler 5 cette dessa avait servi de re fuge deux chefs rebelles, et il prit ensuite la route d'imigri Pendant cette marche on incendia encore quelques dessas et ou eut diverses petites escarmou ches dans lesquelles l'ennemi perdit plusieurs hom mes. Arrivés la rivière d'Ossak, le colonel or donna de brûler la dessa Blocon qu'habitait ordinairement un chef des rebelles, Refange, quien 1816 s'était rendu coupable de trahison, quand il était eucore des nôtres. On poursuivit ensuite l'ennemi vers les montagnes, et le colonel Nahuys qui se trouvait avec l'avant-garde, eut le bonheur de venir au secours du lieutenant Gilly luttant avec un Javauais qui fut tué par le colonel. La colonne se porta eu avant de Pleret jusqu'à la dessa VVaragan, où elle établit son bivouac. L'ennemi s'était entièrement dirigé vers le sudv 11 a éclaté, le 29 octobre, Buitenzorguu incendie plus violeut encore que celui qui, le 3o septembre détruisit une partie du beau quarrier dit du PassenLe feu, daus la catastrophe du 29, excité par un grand vent se propogea avec une telle rapidité que les maisons qui bordent les deux cô tés du ileeremvcg devinrent la proie des flammes. Les magasins de l'état furent préservés par la promptitude de secours des habitans, secondés par un détachement de hussards et de canonniers. Ce n'est qu'en démolissant quelques maisons en bois qu'on est parvenu couper le feu et s'en rendre maître. On ne pouvait encore indiquer le nombre des maisons incendiés et celui des familles plongées daus la misère par ce funeste accident. Le beau quartier du Passer, qui jadis excitait l'admiration générale, n'offre plus actuellement qu'un énorme monceau de ruines, sur lesquelles ou voit errer une population désespérée, déplorant la perte de ses propriétés. tremblement ue terre. - Nouveau détails. On reçoit encore chaqoe jour des rapports sur les effets du tremblement de terre dans nos environ»; Tervueren Stokkel la secousse paraît avoir été assez forte ponr faire sortir de volets de leurs gonds. A Glabheek, les murs de l'église ont été lézardés dans six différens endroits, on évalue 5oo florins la degàt causé cet édifice; dit fé r eu tes maisous dans la canton ont eu leurs cheminées renversées. A Seneffe en fiesbaye 3 lieues de Liège des paysans qui étaient sortis précipitamment d'une grange où ils travaillaientont vu la terre s'entr'ouvrir. On écrit do Sciayen sur la route de Huy Namur le a3 février Aujourd'hui 8 benres ao minutes nous avons ressenti une violecte secousse de tremblement de terre qui s'ert prolongée de quatre cinq secondeset qui

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 3