dans notre pays, sur un espace de 8 10 lieues en
largeur de l'ouest l'est, a éveillé sinon des sou
venirs au moins une vive curiosité sur ses causes et
ses effets quant aux causesplusieurs savans au
teurs les ont recherchées entr'autres $1 de Ilum-
boldt, pour les effets dont heureusement nous n'a
vons qu'une idée, en voici une description emprun
tée Raynal, qui fait en même temps connaître les
signes précurseurs de ce fléau dans les pays qui y
sont sujets
Ce phénomène, toujours irrégulier dans ses
retours inopinés s'annoncecependant pardes avant-
coureurs sensibles. Lorsqu'il doit être considérable,
il est précédé d'un frémissement dans l'air dont le
bruit est semblable eelui d'une grosse pluie qui
tombe d'un nuage dissous et crevé tout-à-coup.
A ce fracas des airs se joint le murmure de la
terre, dont les cavités et les autres sourds gémis
sent comme autant d'échos. Les chiens répondent
par des hurlemens extraordinaires ce pressenti
ment d'un désordre général. A ces indices, les hom
mes fuient de leur maisons eteourent chercher dans
l'enceinte des places ou dans la campagne un asile
contre la chute de leurs toits. Les cris des enfans
les lamentations des femmes, les ténébres subites
d'une nuit inattendue, tout se réunit pour agrandir
les maux trop réels d'un fléau qui renverse tout,
par les maux de l'imagination qui se trouble se
confond et perd daus la contemplation de ce désor
dre l'idée et le courage d'y remédier.
Avant l'arrivée des Espagnols au Pérou, tou
tes les constructions s'y faisaient sans aucun fon
dement. Les murs des maisons particulières et des
édifices publics étaient également jetes sur la super
ficie de la terre avec quelques matériaux qu'ils
fussent élevés. L'expérience appris ces peuples
quedans la région qu'ils habitaient, c'était l'uni
que manière de se loger solidement. Leurs conque
rans méprisaient souverainement ce qui s'écartait
de leurs usages. Aussi lorsque les naturels du pays
virent ouvrir de profondes tranchées et employer
le ciment, dirent-ils que leurs tyrans creusaient des
tombeaux pour s'enterrer et c'était peut-être une
consolation au malheur du vaincu, de prévoir que
la terre elle-même le vengerait un jour de ses dé
vastateurs.
La prédiction s'est accomplie. La capitale du
Pérou renversée en détail par onze tremblemens
de terre fut enfin détruite par le douzième, Le a8
octobre 174^» dix heures et demie du soir tous
ou presque tous les édifices grands et petits, s'é
croulèrent en trois minutes. Sous ces décombres
furent écrasées treize cents personnes. Uu nombre
infiniment plus considérable furent mutilées et la
plupart périrent dans des tourmens horribles.
a Callao qui sert de port Lima, fut également
bouleversé et ce fut le moindre de ses malheurs.
La mer qui avait reculé d'horreur au moment de
celte terrible catastropherevint bientôt assaillir
de ses vagues impétueuses l'espace qu'elle avait
abandonné. Le peu de maisons et de fortifications
qui avaient échappédevinrent sa proie. De 4,000
habitans que comptait cette rade célèbre, il n'y en
eut que deux cents sauvés, elle avait alors vingt
trois naviresdix-neuf furent engloutis, et les au
tres jetés bien avant dans les terres par l'océan ir
rité.
Le rivage s'étendit sur tonte la côté le peu
(O
qu'il y avait de h miens dans ses mauvais ports
furent fracassés. Les villes des vallées souffrirent
généralement quelques dommages, plusieurs même
furent totalement détruites. Dans les montagnes,
quatre ou cinq volcans vomirent des colonnes d'eau
si prodigieuses que le pays eu fut inondé.
Maintenant, si l'on recule dans lestemps anciens
on y puisel'aide de l'écrivain Libesune série
d'épouvantables catastrophes de la même espèce
dont voici les principales
Pline fait mention d'un tremblement de terre
qui détermina le choc violeutet réciproque de deux
montagnes du territoire de Modéne elles écrasè
rent dans leur conflit toutes les habitations renfer
mées dans l'espace qui les séparait.
Sous Tibèretreize villes considérables de
l'Asie furent totalement renversées et un peuple
innombrable fut enseveli sous leurs ruines.
En 742, l'Egypte éprouva un tremblement de
terre universel. Dans une même nuit près de six
cents villes furent détruites avec uu nombre pro
digieux d'habilans.
Annonces.
Voor de Burgmeester
GETEEKECîD E. L. BOONE.
MARKT TE YPEREiN.
Ypres, imprimerie R. Gambart-Muutiek, libraire.
Verloopingc van Bosch taillien te Watou.
(40 Donderdag i3en van de maand Maarte 1838.
Oru eeo tiur des na middags in het gemeente bois
van Watou; Er zal voortgegaau worden tôt de
publieke VerkoopÎDge voor den oiubiool van 1838.
van bel bakbout en geteekende plantsoenen staande op
versth<ïide partyen bosch-tand, toebeiioorende aen het
artn bestuur ca de kerk fabriek van 't zelve Watou
nldaar galegen, en tePoperioghe.
De Kohieren van voorwaarden £oedgekeurd door
de gedeputeerde ataten van Westvlaanderen berusteo
ter inzage van eeu ieder in de secreiary van bel ge
meente bestuur
Gedaan te Waton den s3stcn Februarij t8a8.
ASSESSOIl.
STAAT van verkogte Granendrooge Pcul-vrugtenVletsth
en andere tetwaren, 1er /Harki dczer Slatl, gedurend*
de er rc If eek der muanà Maerie lSa8.
AAKDDER
Gianen Peulvrngiea,
Biood eu Vleesch.
Koren
Rogge
Zwart koren
Drooge pculvrugten
Aardappelcn
Hsver
Hooi per 100 pond.
Stroo per id.
Versche boter
Gezouten boter
Ossenvleesch
Koeijenvleeseh.
Kalvervieesch
Scbapenvleesth.
Varken vleesch
Brood*
HOEVERLHE1D VA H
verkogte warec
p niudde[ p. pond
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