LE PROPAG JOURNAL D'YPRES, I ACTES DU GOUVERNEMENT, AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS N" 992 MERCREDI, 12 Mars 1828. 10®* Annee POLITIQUE, LITTERAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE, DE LA PROVINCE DE LA FLANDRE-OCCIDENTALE. OUVEhTUHE DES PUMES DE LA FILLE. Du 1 an 15 Mars a 5 heures l|3. trEKMETUEE DES POETES DE LA VILLE Du au >f Mars 7 heures. Le prix de l'abonuemeol est de 8 florins 00 cents par année 4 <1 Tint îo cents pour 6 mots, j florins 3ï cul pour mut*, t-e pria dos insertions dans ce Journal est de 8 centa par ligue, et celles au-dessous de 7 ligues se pateiil 5o cents. On .'abonna ches l'éditeur, et a tous les buieeux des postes aux lettres du royauuie. Ephémérides. Le 1* Mars est le i "du mois pour les Grecs ils témoignent la joie qu'ils ont du retour du printemps en jetant par les rues les pots les cruches les terrines et leurs autres vaisselles de terreet en chantant divers couplets qui expri ment les vues dans lesquelles ils font cette grande destruction de leurs vieilles vaisselles. - 60 4 mort de saint Grégoire surnommé le Grand Ce fut ce pontife qui institua l'usage d'ouvrir le carême en répandant des cendres sur la tête de chaque fidèle Le i3 Mars 1801 se donna la mémorable bataille d'Aboukir, une des plus sanglantes et des plus disputées dont l'histoire fasse mention et la première, depuis la guerre de la révolution ou les deux généraux ennemis aient été tués.- i56q, bataille de Jarnac entre les catholiques et les protestons de Franceoù périt le prince de Condé. Le i4 Mars iSqo bataille d'ivrygagnée par Henri lf^sur les ligueurs. De tous les com bats qu'Henri livra ses ennemis, le plus glorieux pour lui et le plus décisif fut la ba taille d Ivry où il vainquit les ligueurs com mandés par le duc de Mayenneet les Espa-' gnols sous les ordres du comte d'Egmontqui y fut tué. - iy5j, L'amiral anglais Byngest fu sillé pour s'être laissé battre par les Français On lui reprochait d'avoir canonné les ennemis une distance trop éloignée. Le 15 Alars an 44 avant Jésus-ChristCésar est assassiné dans le sénat par ceux auquels il avait accordé la vie dans les champs de Phar- sale, et qu'il ava.it depuis comblés de bienfaits Il leur disputait sa vie avec le plus grand cou- ragelorsqu ayant reconnu au milieu des as* sassins son fils Brutus il s'enveloppa la tête dans son manteau et alla tomber,percé de vingt trois coups .aux pieds de la statue de Pompée.- 1799, combat de Qaquonn, en Syrie, gagné par les Français, TURQUIE. Constantinople, H février. Il y a déjà plusieurs années que les états-unis J'Amerique ont essayé de conclure avec la Porte des traités de commerce et de s'assurer des avanta ges réciproques. Il parait d'un autre côté que P Au- gieterre en avait tau connaître cette époque son mécontentement et que les rapports étroits d'amitié qui existaient alors entre l'Argleterre et la Porte furent cause que cette dernière puissance repoussa, les propositions des Etats-Unis. Maintenant qu'il existe une se sson entre la Porte et l'Angleterre la Porte a probablement pensé qu'elle n'avait plus besoin de garder aucune considération, et qu'il se rait de son intérêt de faire alliance avec une grande puissance maritime. Des ouvertures ont donc été faites cet égard par le reis-effendi l'agent arcé- ticaiu Richatdsqui se trouve en ce moment Cous- tanlinople, mais dont les pouvoirs et les instructions ne vont point jusqu'à là faculté de traiter sur ces propositions par lesquelles la Porte olfre aux Etais- Unis les plus grands avantages commerciaux, s'ils veulent, dans le cas possible d'itue guerre avec les puissances européennes, lui prêter des secours ac- tilsou du moins lui fournir des vaisseaux deguerre pour lesquels la Porte pi omet de payer des subsi des. Quoique daLi le premier moment, ces propo sitions n'aient pas paru recevables M. Richards il a cependant cru de sou devoir d'en faire usage poitr se fr ayer la voie vers le but de sa mission qui est d'obtenir des privilèges commerciaux pour sa nation. Il eu a préalablement instruit son gouver nement et M. Bradeschconsul américain. Tous les ecclésiastiques arméniens du culte ca tholique ont reçu du gouvernement l'ordre de quit ter l'empire ottoman, ils doivent avoir quitté leur résidence le i4 lévrier. Le plus grand nombr e do ces ecclésiastiques sont déportés dans l'Italie méri dionale. Lors de l'occupation des provinces de Perse par les Russes, plusieurs militaires russes paraissent avoirété introduits dans un couvent ai raénien situé sur le territoire turc, et quelques personnes regar dent cette circonstance comme la cause ou du moius le prétexte de la persécution exercée aujourd'hui contre le$ Arméniens. Extrait d'une lettre de commerce. L'état de la capitale paraît devoir s'empirer, Qa dit que les dernières ouvertures de l'kiternocce au trichien touchant la pacification onl été rejetées ar le reis-efïendi, qui aurait déclaré qu'il n'était plus même de la soumettre au sultan. Par suite de cet état d'anarchie, les chrétiens Péra sont dans uua inquiétude extrême, et les ambassadeurs européens commencent eux-mêmes craindre pour leur sû reté. D'après des lettres de Smyrne, du a4pu' i»r les proscriptions y avaient aussi commencé. RUSSIE. Odessa, ia février. On croit ici généralêmeut que.le; négociations

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