naître cette assurance, afin (le tranquilliser tout le pays. En conséquence, il en a été donné le a4 communication aux boyards assemblés. D'autres nouvelles de Bucharest disent que Thospodar a aussi reçu l'avis que le sultan veut s'en tenir simplement la défensive sur les bords du Danube. Cet avis est commenté Bucharest de diverses manières. Le pacha de Silistrie a ordonné au Basch-Beschli Aga, qui se trouve ici. de faire arrêter tous les Turcs qui parcourent sans permission les districts de la Valachie et de les faire reconduire sous es corte leurs autorités au delà du Danube. Le Basch-Beschli-Aga a de son coté enjoint tous Beschlis de faire exécuter très-strictement cet or dre, en les rendant personnellement responsables du maintien de la tranquillité publique. Nos fonds publics sont un peu remontés par suite de ces nouvelles. ALLEMAGNE. Stlutgardti3 mats. La reine éprouvait depuis quelques jours les symptômes ordinaires d'un rhume, lorsque le to, la rongeole s'est manifestée, une forte éruption a eu lieu dans le cours de la même journée avec une fièvre modérée. Depuis la fièvre a baisséet S. M. est aussi bien qu'on peut être dans son état. - Le roi a ressenti, il y a quelques jours une indisposition qui a commencé par de légers accès d'une fièvre rhumatismale; depuis hier il s'y est joint quelques symptômes de calharre. La nuit der nière le sommeil de S. M. a été fréquemment in terrompu ce matin la fièvre est très modérée La reine a eu une très bonne nuit l'éruption est. sur son déclin, et ce malin S. M. n'a presque pas de fièvre, Du i4. - Le roi a eu hier la fièvre sans interrup tion, quoique peu forte. S. M. a éprouvé en même temps un mal aise généralauquel se sont jointes une forte toux qui a souvent troublé son som meil et des congestions sanguines. Enfin ce matin la rougeole s'est déclarée et l'éruption a commencé de la manière la plus régulière. Francfort y iQ mars. Les journaux de Hambourg continuent faire le résultat des collectes en faveur des malheureux Grecs. La Gazette universelle d'Augsbourg contient, un aiticle sur la convention conclure entre la Prusse et les Pays-Bas touchant la navigation du Rh in. 11 parait que les dispositions de cet acte ne satisfont pas aux vues des provinces rhénanes de l'Allemagne en ce qu'elles ne permettent qu'à des bàumens construits sur le Khin de naviguer sur ce fleuve soit pour aller en mer ou eu venir les autres nations seraient donc exclus ce qui porte rait unpiéjudice considérable au commerce et l'industrie des provinces thénanes, attendu que ces nations et surtout les Anglais fermeraient leur tour leurs ports aux bâiimens rhénans. ANGLETERRE. Londres 13 mars. On lit dans le Standard, journal tory qui fut établi pour combattre 1 administration de Canning.- a Nous craignons que la guerre ue soit enfin in évitable pour la Turquie ou contre la Turquie; mais cela dépend des vues du gouvernement russe. Nous ne prétendons pas dissimuler que le do cument, quel qu'en sois le nom, reçu par le prince de Liéven, ne laisse que peu d'espoir de voir tri. ompher Sl.-Péltisbourg les conseils de la modé ration. Il est évident que l'empereur Nicolas voit lcs avantages qu'il a lires de l'imbecililé du dernier ministère, et peut être l'ambition qui l'a influencé quand il a pris part au tiaitê de Londres,- se trou ve maintenant jointe un peu d'irritation par suite de l'oppositiou qu'on semble disposé a mettre ses projets. Cependant c'est *sur le traité désastreux du 6 juillet que la déclaration qu'on vient de recevoir est fondée, et par suite de ce traité il réclame le droit de jeter ses bordes sur la Turquie avec ou sans le consentement de ses alliés. 11 n'est pas difficile de prévoir comment notre gouvernement agira dans ces circonstances On essaiera d'abord les rémontrancesen ellet il ne se passe pas de jour que le prince Lieven et le secré taire pour les affaires étrangères ne soient plusieurs heures en conférence, mais dans le cas où la Rus sie n'écouterait pas les remontrances, nous som mes sûrs que, le duc de Wellington saura ramener les Turcs traiter par des moyens britanniques ou que dans tous les cas il empêchera la puissance colossale de la Russie de s'étendre jusqu'aux bords de la Méditerranée. - On lit dans le même journal: la guerre a com mencé en Europe. Des lettres particulières reçues de Paris et datées de mardi, nous assurent que les R usscs sont en marche pour s'emparer de la Mol davie et de la Valachie; c'est le premier pas sans doute veis l'occupation de la Turquie. La France s'alarme et ses forces sont probablement dans ce moment en mouvement pour arrêter les projets ambitieux du potentat septentrional. Il est impos sible que nous puissions souffrir patiemment que Constantinople tombe entre les mains de la Russie elle dominerait par là la mer Noire, la mer Egée et la Méditerranée elle obtiendrait un accroisse ment de population maritime, et des côtes propres élever des marins; enfinelle aurait ainsi le moyen de devenir aussi puissante par mer qu'elle l'est déjà par terre. Il faut que nous nous engagions dans la guerre pour eu être bientôt les directeurs principaux. Ce legs fatal nous a été laissé par cet homme d'état incapable dont l'intervention dans ce qui ne nons regardait pas lui a attiré l'admiration de tous les charlatans et jeunes gens timbrés de l'empire. Nous paierons bien cher ses métaphores et ses ci tations de Virgile. Si nous faisons la guerre, et nous ne voyons pas comment nous pourrons l'évi ter, il faut commencer par occuper le Sund sans p\us de délaiil n'y a pas de temps a perdre. Quant aux pauvres Grecs, le cabinet Navarin en a disposé. Ils seiout soit les esclaves de la Turquie ou de la Russie. FRANCE. Parisi a mars. On dit que le voyage diplomatique que M. de Meltemich doit faire a Paris et Londres, a pour objet un traité entre la France, l'Autriche et l'An gleterre, en opposition au traité du 6 juillet. 11 nous semble, dit le Constitutionnelque ce dernier traité est déià un peu vieilli, et qu'il va se trouver annulé de fait par le passage du Pruth et par l'at titude nouvelle de la Russie. Les feuilles allemandes ne disent jpas un mot du voyage de ce diplomate - On nous mande de Perpignan, le io mars.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 2