Le directeur d'artillerie de cette ville vient de recevoir l'ordre d'envoyer Montpellier tous les fusils disponible qui sont dans les arsenaux de la place. On ar^anise Montpellier quatre compa gnies de pionniers. Le 29 régiment de ligne, qui est cantonné Prades et Viala,a reçu l'ordre de partir pour Avignon, où se trouvait déjà le dépôt de ce corps. - Une lettre déjà un peu ancienne de M Eynard nous apprend que la plupart des officiers de Lab- viersout Français ou Italien#. M. Alnuïda, noble Portugais,commande le peu de cavalerie qui exis te en Grèce. - Ou écrit de Nancy, le i4 mars 1838.' Dans la matinée du 11 de ce mois, le nommé Gangé, in stituteur Saint-Max ayant aperçu la jeune Poi rier, fille de fll. le maire de Dommartemont, qui revenait de Nancy, l'accoste, armé de deux pisto lets, et les décharge successivement sur elle. Après quoi il s'enfuit dans son école, en ferme la porte sur lui, recharge un pistolet et se fait sauter la cervelle. M le maire de Dommartemont avait re fusé la main de sa fille Gangé telle est la cause de ce double crime. Les blessures de Mlle Poirier ne sont heureusement pas «1101 telles. La première balhi a pénétré la profondeur d'un pouce et demi dans le sein gauche, d'oii elle est sortie sans opéra tion; la seconde n'a fait qu'effieurer la peau sur les reins. - Le chanoine Barras prieur de l'hospice du Saint-Bernard, a écrit la lettre suivante au journal de Genève Le 7 mars dix heures du maliu nous reçûmes la nouvelle que 26 maçons venant d'Hoste, se trouvaient en danger sur la montagne. Tous les babilans du couvent coururent aussitôt au secours de ces infortunés et nous eûmes le bon heur de les sauver, mais onze ont été alleiuts par le gel et nous craignons d'être obligés de faire l'amputation d'une main un jeune homme de 16 ans, ainsi qu'à son père. A 6 heures du soir un gen tilhomme anglais, nommé Williams Corcus, d'une taille démesurée, et venant d'Italie, frappa notre porte, et nous le trouvâmes plus mort que vif, ne pouvant plus parler, et les deux pieds gelés; il est mieux maintenant. Le thermélre niarquit 14 de grés, par un veut de nord très-violent. tribunaux. L'arrêt rendu par la cour royale, le 17 mai 182!, dans l'affaire relative la possession du cœur de Gretryréclamé par les bourgmestre de la ville de Liège, sa patrie, a donné lieu au plus étonnant de tous les conflits. Plus tard, le conseil- d'état a reconnu que la cour avait bien jugé en ac cueillant les prétentions de la ville de Liège et en repoussant celles de M. Flamant-Gretry, maii de l'une des nièces de ce célèbre compositeur, mais il a déclaré l'arrêt non aveuu dans la partie qui or donnait des mesures d'exécutionlesquelles ne pouvaient appartenir qu'à l'autorité administrative. Dtux autres uicces de Grétry ont formé tierc.- opposition la décision judiciaire de 1828. La cause été platdée hier la première chambre de la cour par M. Berryer, fils, pour les tiers-oppo- sans; et par M« Uennequin pour les commissaires de la ville de Liège. La cour asur les conclusions de M. Jaubert avocat-général, prononcé ainsi son arrêt Considérant que l'administration a seule le droit de disposer et d'autoriser disposer des dé- pou Iles m ji lel!< s de l'homme; qu'ayant disposé du cœur de Grétry, sui la demande de l'un de ses héritiers, pour le remettre la ville de Liège, pa trie du défunt, les autres héritiers sont sans inté rêt légitime, et par conséquent sans droit pour former tierce opposition l'exécution de l'arrêt déclare les parties de Berryer fils non recevables les condamne l'amende de 100 f. et aux dépens.» Ainsi il est décidé que le cœur de Grétry sera envoyé a Liège dans le monument que cette ville a fait élever pour le recevoir. PAYS-BAS. Bruxelles79 mars. Le tribunal de commerce de Bruxelles apar jugement rendu l'audience du 77 de ce mois, rappelé celui qui avait déclaré de sieur Griguon, libraire en celte ville, en état de faillite, et ordonné en conséquence la levée pure et simnle des scellés et la mise en liberté dudit Griguon, et condamné les sieurs Tarlier et Guerraud-Gasnier de Paris) solidairement tant aux frais de l'instance qu'au paiement de 5oo florins de domages-intérêts l'é gard de Grignon. Mais ce jugemeut n'ayant pas été déclaré exécutoire par provisionson exécution a été suspendue par uu acte d'appel siguifié dans la joui née. - Les journaux français ont beaucoup parlé d'une invention importante faite Annonay pour le collage du papier la cuve; on apprendra avec plaisir que notre honorable concitoyen, M. Hen- nessy, s'est empressé de chercher enrichir notre pays de cette utile procédé, qu'il y est parvenu et que S. M. vient de lui accorder un brevet de dix ans pour cette importation sous la condition d'en communiquer le secret tous les fabricansdu roy aume qui lui en feront la demande et ce, moyen nant une modique indeminité. - D'après une note communiquée Matthieu Laensbergh la grande roule ti" 9, de Liège Bruxelles par Oreye. se trouvera sans diligences au i" avril, ce qui ne peut-être attribué qu'à la taxe énorme dont le fixe vient de frapper les mes sageries. Les fermiers de cette route, dit-il avaient compté sur la dilligence quatre chevaux et dix huit places, qui aurait douné par jour 2 florins 5o cents et annuellement 912 11. c. Comment seront ils indemnisés de cette perte? - Un incendie qui se manifesta le 15 de ce mois dans la nuit, l'hôpital de Grammont fut, grâces aux prompts secours, maîtrisé au bout de deux heures. Les malades avaient été transportés a temps hors de l'endroit menacé par les flammes. Le dom mage est approximativement évalué 5oo fl. Le bâtiment est assuré par la compagnie d'assurance de l'Escaut. - On assure qu'on a reçn des lettres de Londres de la maison Rothschild, établie en cette capitale mandant une maison respectable de Bruxelles que le gouvernement anglais toujours sans se dé partir du traité du 6 juillet 1827 est déterminé rester Deutre dans la guerre par terre que la Rus sie paraît résolue entreprendre en occupant les principautés de Moldavie et de Valachie. On écrit de Berlin, 9 mars: Peu de personnes doutent ici du commence ment inévitable de la guerre, et nos fonds conti nuent fléchir. La non ratification par le schah de Perse de la paix avec la Russie, dont la nouvelle est parvenue ici de nouveau, Lien que par voie non offi i lie, pourrait bien amener quelque chan gement dans l'étal actuel des allaircs de l'Orient, saus pouilaut en arrêter le iésullat final.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 3