LE PI10PA JOURNAL D'YPRES, J I N" 996 ACTES DU GOUVERNEMENT, AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS. Ephémérides. ÉTATS-UNIS. MERCREDI 23 Mars l8'i8. iome Année POLITIQUE, LITTÉRAIRECOMMERCIAL, JUDICIAIRE., DE LA PROVINCE DE LA FLANDRE-OCCIDENTALE. OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Du i5 ao 3i Mars 5 heures TERME TU RE DES PORTES DE LA VILLE, Du :5 au 3i Mars 7 heures iji T.- pris de l'abonnement est de 8 florius 00 cents par année4 florin» 5o cents pour 6 oiois, a florins 35 cent» pour 3 mon. Le prix des insertions dans ce Journal est de 8 cents par ligne, et celles au-dessous de lignes se paient 5o cents. Ou' s'abonne ches l'editeur, et 4 tous les buteuu* des postes ans lettres du royaume. Le a 6 Mars 1176, Marguerite de Hollande ayant refusé l'aumône un pauvreaccoucha le vendredi saint 2 6 Mars de trois cent soi xante-cinq en fans dont les maies furent ap pelés Jean, et les filles Elisabeth, L'explica tion de cette énigme historiquec'est que l'an née commençant alors au aÔ Marsla princes se mit an mondele lendemain, autant d en- fans qu'il y avait de jours dans l'année com mencé,c'est-à-dire deux jumeaux. Le 37 Mars i482, mort de marie de Bour gogne, fille de Charles le Téméraire. Cette princesseaussi douce que son père était vio lentaimait passionément la chasse au vol étant tombée de cheval,elle se fit une écorchure la hanche\ la blessure n'était pas dangereuse mais, par pudeur elle ne voulut pas se faire panser et la bips sure devint mortelle. Son corps fut inhumé Bruges, où on éléva sa mémoi re un magnifique mausolée de cuivrecôté de celui de son père. Le a 8 Mars 1 yôy supplice de Damiens assassin de Louis X.F. On fit subir ce mons ire les questions les plus terribles pour lui ar racher l'aveu de ces complices, et il fut écar te té sur la place de Grève, Paris. Son père sa femme et sa fille qtioiqu'innoncensfurent bannis de royaumeavec défense d'y revenir, sous peine d'être pendus. Tous ses parons fu rent obligés en vertu d'un arrêt rendu ce su jet, de changer leur nom de Damiens, devenu exécrable la nation française. Le 2<q Mars i34g Humbertdauphin du Viennoiscède le Dauphiné la France, sous la condition que l'aîné des en fans de France prendrait le nom de Dauphin avec les armes du Dauphiné, écartelées de celles de france Ilum- bertprit ensuite l'habit de saint. Dominiqueet mourut Clermont en Muvergue dans un 00 u vent de son ordre. New-Yorkt5 février. La société de colonisation des Etals-Unis a te nu vers la fin de janvier dernier une assemblée gé nérale, dans laquelle il a été résolu qu'atteudu les progrès de la colonie de Liberia, fondée sur le ter ritoire acquis sur la côte d'Afrique, les gérans de la société seraient chargés de faire les démarches nécessaires I eifet d'acquérir un terrain pour y former des colonies 01 cap Palma,à l'île de Bulatna •t a la côte ouest dt Afrique. A Charlestown, un juge traduit devant une cour supérieure, sur des plaintes des habitans, ayant été couvaincu d'ivrognerie habituelle le tri bunal Ta destitué de ses fouctionsmais considé rant qu'il avait toujours agi en honnête-homme, lui a alloué ses émolumens jusqu'au i« janvier i8a9- Le Courier de la T.ouisiane (lonnele détail du budget de la Nouvelle Orléans, relativement aux, maisons de jeux que le gouvernement y autorise. Cette feuille ajoute que la ville d'Orléans, afin de vendre huit licences qui lui rapportent 33,000 autorise un scandale public, cause la ruine de plu sieurs familles respectables; eutrelient cinquante mauvais sujets ferrailleurs de profession suppôts des maisons de débauche, et toujours prêts tuer en champ clos tout mauvais joueur qui a eu le malheur de perdre son argent et d'être chagrin de sa perte. VALACHIE. Bucharest1" mars. Des lettres de Constantinople jnsqu'au i5 fé vrier viennent d'arriver ici; elles mandent que de nouveaux efforts, faits parles ministres d'Autriche et de Prusse, pour engager la Porte accepter l'intervention, out été rejetés, par le reis-effeudi en des termes fort énergiques, adressés aux drogmans A u reste rien n'était changé dans l'état des choses Constantinople. PORTUGAL. Lisbonne5 mars. Notre ville vient d'être, pendant plusieurs jours, le théâtre de troubles inquiétans Toute la journée du dimanche 2 mars avait été calme mais le soir une heure assez avancée, un nombre considérable d'officiers sans emploi se ren dit au palais d'Ajuda on croyait qu'ils se boutu raient a quelques clameurs; mai» ils ne tardeiei t pas joindre les actions aux discours l'enceinte du points fut franchie, eteu un monieut, les cor ridors et les escaliers furent encombrés de ces sédi tieux, qui parvinrent jusqu'au salon des atchet». Alors on entendit de tous côtés les cris de vive lg roi absolu Vive Silveira! si bas la constitu tion Meurent les libéraux Le comte de V illa- flor et le comte de Cunha, s'étant présentés, fuient obligés, pour éviter une fin tragique, de répéter les cris que poussaient ces furieux. Le général Caula, commandant-général de la province, se vit entouré par un groupe nombreux d'où il ne sortir qu'avec une blessure au bras, et grâce l'interven tion d'une patrouille. Le comte de Villa-Real, mi-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 1