lustre delà guerre, ne fut pns moins en péril les cris de meure le comte de filla-Rëal l'enga gèrent chercher un refuge dans la chambre d'une dame d'honnenr. Le prince de Schwartzemberg s'est trouvé dans le plus grand danger aussi disait-il le lendemain un noble pair que si sir VV. A'Court ne l'avait pas reçu bord de sa frégate il serait parti par terre plutôt que de rester deux jours iciaprès ce qu'il avait vu se passer au palais. Le lendemain il a mis la voile avec sir W. A'Court. Ces diplomates ainsi que deux autres sont arrivés Londres Le a et le 3 il n'est allé la cour que des personnes connues pour être ennemies de la constitution. Les rassemblemens onl continué; les cris de vive le roi absolu bas la charte vivent la reine Char lotte! le marquis de Châvesles Silveira, la brave armée qui est en Espagne se sont fait en tendre, et aucune mesure n'a été prise pour arrêter le désordre. Quant aux misérables qui se sont portés aux ex cès que je viens de retraceren pénétrant dans le palais leur but n'était pas seulement de troubler la tranquillité,- on assure qu'ils avaient d'autres projets. Le général Caula a adressé dès le lendemain une plainte contre les mutihsqui avaient compromis la dignité de son caractère. Cette plainte était accom pagnée de la démission de sa place de commandant- général. il y a eu des désordres Elvas, Castello-Branco, Extremos, Evora, Coïmbre, etc.; mais la force armée, d'accord avec les autorités, a rétabli la tran quillité sans efiusion de sang. Voici quelques extraits du Constitutionnel Le comte de Cunha a été attaqué en sortant du palais sa voiture a été brisée coups de pierres et il n'a dû son saïut qu'à la vitesse avec laquelle il s'est réfugié pied et sans chapeau daus une des casernes. Ses domestiques ont souffert beaucoup, et il a été atteint lui-même l'épaule et la joue. L'attroupement composé de quatre ou cinq cents individus, sous les ordres d'un homme qui avait été condamné trois fois aux galèresétait sous le vestibule même du palais du prince régent Aju- da, et là il forçait tous ceux qui entraient au palais pour faire leur cour vociférer comme eux les cris de J^ive don Miguelroi absolu! Vive la religion Meurent les maçons les traîtres Deux académiciens ont été ôbligés de se faire jour l'épée la main. Le prince régent était impassible, et son premier ministre, qui en riait, traitait toutes ces choses de plaisante! ies, sans donner aucun or dre pour les faire cesser. PRUSSE. Berlin8 mars. Tandis que différens journaux contestent l'au thenticité du manifeste ottomanon s'occupe en Turquie exécuter la lettre son terrible contenu, et expulser tous les francs sujets des trois puis sances alliées, pour faire place aux asiatiques qu'on attend. Ce trait de barbarie turque en fait craindre de pires si la guerre éclatait. Les Arméniens expul sés formaient la classe la plus civilisée des sujets de la Porte; ils exerçaient exclusivement le com merce l'industrieles arts et les sciences. Comme il n'a pas été assigné ces exilés d'endroit fixe, ils s'établiront pour la plupart dans les parties orien tales de la Russie, où probablement ils se rendront aussi utiles que le firent jadis en Italie les Grecs sa- vans après la conquête de Coustautinople par [Ma homet. •s ITALIE. Romei3 mars. Le 29 février, M. le chevalier Romez de Labra dor, ambassadeur d'Espagne, a eu i honneur de présenter, dans une audience particulière que lui a donnée le saint-pèreses lettres de créance, S. S. l'a accueilli avec sa bienveillance accoutumée. Le souverain pontife ayant rétabli l'usage des stations pendant le carcme, elles ont lieu celte an née comme la précédente. Le premier dimanche de carêmedans l'après-midi, S. S. se rendit l'église des saints Pierre et Marccllin. d'où on alla en pro cession la basilique de Latran. La procession étaic formée des prélats et autres personnes attachées la maison du pape On recite des prières prescrites, et la bénédiction du saint-sacrement fut donnée par M. Matteipatriarche, un des chanoines de la ba silique. Le saint père donna, dans cette occasion comme dans toutes les autres, l'exemple de cette piété profonde qui le caractérise. Le second diman che de carême, la procession se fit de l'église de l'Enfant-Jésus la basilique Libérienne; S. S. était accompagnée de toute sa maisonet les cérémonies et prières eurent lieu comme le dimanche précédent. ALLEMAGNE. Francfort19 mars. On écrit de Vienne Les principaux membres du cabinet et les chefs des dicasières, se réunissent fréquemment en conseil d'état extraordinaire, sous la présideuce du prince Metternich. Tout annonce que l'Autriche souteindra avec persévérance son système politique pour le maintien de la paix en Europe. Le bruit s'est répondu ici au départ des der niers courriers que l'empereur François aurait in cessamment une entrevue Lemberg, en Gallicie, avec l'empereur Nicolas. Le prince Metternich et le comte de Nesselrode, ministres des affaires étran gères, accompagneraient L. M.; qu'une communi cation d'une haute importance allait être faite par le ministère autrichien, relativement aux affaires d'Orient aux rois de Bavière, de Wurtembergde Saxe, etautres princes souverains du second ordre de la confédération germauique. On mande de Berlin, i5 mars: On vient de recevoir la nouvelle positive que les gardes impériales Pétersbourg avaient déjà reçu l'ordre de se mettre en marche. ANGLETERRE. Londres 18 mars. On a reçu ce matin des dépêches de sir W* Clinton, commandant de l'armée anglaise en Portu gal, datées du 12. Elles confirment les bruits que don Miguel agit sous l'influence de la reine douai rière et sous celle d'une faction fanatique. S'il y persiste il perdra sans doute la coufiauce de tous les partis. Toutes les troupes anglaises doivent être embarquées vers le 24 de ce mois. - Le vaisseau de S. M.Britonvient d'arriver de Lisbonne Portsmouih; il avait boid les am bassadeurs d'Angleterre de France et de Portu gal. Le premier, lord Heytesbury, autrefois sir W. A'Court', se rend Pétersbourg. L'ambassadeur de Portugal remplacera le comte de Palmella; quant l'arrivée du ministre de France, on eu ignore encore le motif. Il est très-vrai que les fonds expédiés Lisbon ne par MM. Rothschild, sous la garantie du gou vernement, ont été 1 envoyés sir F. Lamb, n'ay-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 2