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Par ordre de la reiné, un manifeste est répandu
qufcinvite tous ses sujets fideles assister son fils
dans l'œuvre glorieuse de rendre au Portugal son
ancienne indépendance des Anglais de purger
le pays de tous les hérétiques francs-maçons, faux
catholiques, etc., etc. Le correspondant dit que
c'est une production abominable.
La garnison d'Elvas a reçu ordre de se porter
sur Lisbonneet l'on soupçonne que le motif de
cet ordre est de fournir Chaves l'occasion de
s'emparer de cette forteresse.
Le Times dit que don Miguel en violant tou
tes ses promesses et perdant ainsi la confiance et
l'estime de ses alliés, n'a point gagné d'autorité ad-
d.lionneIle, en compensation du mépris et des dau-
g< ts qu'il s'est attirés. En adhérant sesenga-
gemens, continue le journal, il était certain de la
couronne de ses ancêtres, comme s'il la portait
déjà car il savait qu'aussitôt que la nouvelle de
son aruvée Lisbonne serait parvenue a Rio Ja
neiro, don Pedro aurait complété sou abdication
en faveur de son frère et aurait envoyé sa fille en
Europe. OueUesseront les conséquences immédia
tes de sa conduite actuelle et quelles mesures
prendra l'empereur, quand il l'apprendra
La conduite de don Migueldit un journala
causé plus d'activité dans notre département de la
marine, que le bruit du passage du Piuth par
les troupes russes.
Du iy - Le duc de Wellington a éprouvé un acci-
dent|samedi dernier; sa grâce, en descendant de son
cabriolet, fil un faux pas, et tomba violemment sur
les premiers degrés de l'escalier de la porte d'entrée.
Leduc, après avoir garde le lit jusqu'à hier
mardi, est sorti en voiture pour aller la trésorerie.
- L'infant don Miguel fut transporté de Calais en
Angleterre bord d'un paquebot commande par sir
William doste, le prince a envoyé de Lisbonne une
tabatière enrichie de diamuns, afin que le gouver
nement anglais en fit présent de sa parla sir Willi
am. L)e Seinier l'a refusée en disent qu'il avait
commandé le paquebot en qualité d'ollicier anglais,
et que don Miguel ne lui avait pas d'obligations.
Par voie extraordinaire.
Le bruit court maintenant que les forces militai
res qui s'assemblent Idans les ports de France sur
la Méditerranée, ne sont pas destinées pour la Mo-
rée mais qu'elles seront envoyées contre Alger,
dont le cabinet des Tuileries convoite la possession.
-Une lettre particulièiede Lisbonne mande que
don Miguel a été très-mécontent du renvoi des
5o,ooo liv st., et qu'il avait dit sir .F. Lamb, qu il
trouvait fort extraordinaires les conditions que lui
imposait le ministère anglais. L'ambassadeur aurait
repondu. C'est bien possible, mais mon gouver
nement les a jugés nécessaires, et l'expérience a
prouvé, qn'rl a bien jugé.
FRANCE.
Paris29 mars.
On nous écrit de Marseille, a3 mars: A l'instant
une dépêche télégiaphique, affichée la bourse,
nous apprend qu'un envoyé du dey d'Alger vient
d'arriver de Toulon sur une frégate française, avec
pleins pouvoir pour traiter de la paix. Cette nou
velle a été très agréable notre commerce. Après
sa quaranlaiue, l'envoyé doit se rendre immédiate
ment Paris. On pense que la paix est déjà conclue
et que le dey d'Alger n'a été engagé accréditer
cet agent que pour paraître donner une satisfaction
la France II est aujourd'hui avéré que notre
rupture avec cetlle régence n'était uiotivée que sur
les instances qu'elle mettait prétendre ûne'indetjj.
nité pour les retards occassiounés da< s l'acquitte-
ment de la créances Bacri, de 7 mill.ons de tiancs
entre le jour de la ratification du traité qui garan
tissait le paiement et la promulgation de la loi qui
l'auiorisait. Il paraîtrait que notre ministère tèée
sur ce pointet que l'indemnité accordée s'elèveà
plus de 1 million 5oo,ooo fr.
- La législature des Etats-Unis a, par un bill,
déclaré que qui conque tue un homme en duel est
coupable de meurtre,- envoyer 1111 défi est un délit
qui sera puni de quatorze ans de réclusion dans la
prison d'état; les ceconds, les assistons et les chu ur-
giens seront condamnés a une amende de 1000 dol
lars t 5ooo fr. ils perdront leuis droits civ ils et
devront donner caution de bonne conduite Con
damne par la raison, mais protégé par le préjugé,
chez nous les lois ignorent encore le duel et ses sui
tes fatales.
PAYS-BAS.
Bruxelles29 mars.
On nous écrit de Liège, 27 Nous apprenons
l'instsnt que le grisou a pris ce soir dans la hoilil-
lière de M. CockerilSeraing sur 37 ouvriers
six sont revenus tout mutilés. On est plein q'aii-
xiélé sur le sort des autres qu'on croit avoir péri.
Au moment où nous insérons cette note, nous
recevons Mathieu Laensbergdont nous ex
trayons les détails suivans
Hier 27 vers sept heures et demie du soir,
le feu dit grisou a éclaté on ne sait encore par
quelle causedans une des houilliêres de l'établis
sement de Seraing. Des cinquante ouvriers qui se
trouvaient alors dans la mine dix ou douze s» u!e-
ment en ont étéretirés, dit-on, plus ou moins giiè-
vemeiu blessés. On ignorait encore ce matin le sort
des autres. Une partie du corps des mines s'est
transporté sur les lieux. On ajoute que le ciné do
Seraing et son vicaiie se sont fait descendre dans
la houillière.
Le Catholique donne une lettre d'Audenaerda
du 27 de ce moisannonçant uu enfoncement axseï
considérable d'une partie de montagne a 75 nieti s
en avant de la citadelle, un déplacement de plus de
3o mille mètres de terrain et plusieuis cievasses
qui présentent une terre feriugineuse de laqutlle
sort une eau imprégnée de souffre. Le coi ressou
dant attribue ce phénomène aux Irrmblemens de
terre que nous avons ressentis récemmt nt.
Comme cette lettre dit que l'événement a eu lieu
depuis quelques jourssans préciser de date, et
qu'il semble offrir assez d'importance fxnir avoir
été connu Cand qui n'est qu 5 lieues d'Au-
denaerde un peu plutôt et par différentes autres
voies, nous attendrons de nouveaux reuseignemens
confit matifs du fait.
- Une lettre du Quesnoy (dépt.du Nord\adres-
sée au Constitutionnel le a3 de ce mois, parle
d'une forte secousse de tremblement de terre qu'on
y a ressentie ce jour-là àoeuf heures et demie
du matin, et dont le mouvement a été du bas en
haut, sans être précédée d'aucun biuil cette os
cillation a eu lieu 33 heures plus laid que celle
éprouvée Jauche et autres endroits.
La veille 7 heures 1 [2 du soir le ciel était sans
nuages vers le nord. On remarquadans cette par tie
trois grands éclairs sans être précédés ai suivis
d'aucun bruit,
La secousse du i3 février avait aussi été ressen
tie au Quesnoy en trois ondulations qui furent
précédées d'uu biutt sourd assez fortveuaut de
l'est.