anglaise et française se borneraientaux termes du traité d'intervention empêcher toute rencontre eutre les Turcs et les Grecs. Les nouvelles du général Church portent qu'il s'est enfin emparé d'Anatolico. Toutes les lettres de la Morée annonçent que le peuple a une entière confiance au chef du gouver nement, qu'il lui obéit pleinement, et que, grâce la fermeté du comte Capo-dTstrias, les pirates dis paraissent peu peu, et que l'activité des Grecs se porte de nouveau vers le commerce. Un convoi parti d'Alexandrie avec des munitions de guerre et de bouche, pour l'île de Candie, au nombre de ao voilesa été presque entièrement détruit par une tempête affreuse. ANGLETERRE. Londres i5 avril. Le fond des nouvelles du jour sur les affaires d'Orient est que la Poite accède enfin au traité du 6 juillet, qu'il n'y a en conséquence plus de prétexte de lui faire la guerre et que si la Russie persiste dans l'intention qu'elle manifeste ce sujet l'Angleterre et la France s'uuiront contre ce projet. Voilà ce qui nous semble résulter de l'art, suivant Les nouvelles de la Grèce nous donnent lieu d'espérer que les Turcs consentiront la fin re connaître l'indépendance des Grecs des condi tions qui doivent satisfaire les alliés. Rien que ceci n'empêche pas que la guerre russe n'ait lieu l'évé nement est toujours de bon augure et ne diminuera certainement pas les moyens que possèdent lesTurcs pour résister ou pour obtenir des conditions favo rables de la part des envahisseurs. La France et l'Angleterre se chargeront mainte nant d'arranger les affaires de la Grèce, et auront soin que les Turcsquand ils cessent d'être assail- lans ne soient pas assaillis leur tour. Le même journal dit Nous avons vu une lettre de Smyrueen date du 11 mars écrite par un marchand respectable de cette ville, qui annon ce que la nouvelle de l'armistice entre les Turcs et les Grecs se confirme complètement et que les né gociations se fout sous les auspices de l'Autriche. L'Angleterre et la France y prendront part, mais jl n'eu fait aucune mention de la Russie. D'après des lettres d'Odessa, l'empereur Nico las aurait notifié son intention de n'arrêter la mar che de ses armées que quand il aura mis le sultan hors d'état d'exercer le moindre contrôle sur la navigation de la mer Noire, et comme cet objet ne saurait être atleiut sans la destruction des forteres ses du Bosphore d'un côté et des Dardanelles de l'autre, on peut s'attendre voir tiès-procliaine- ment les armées russes dans les euvirons de Cons- tantinople; le commerce de la mer Noire ayant acquis, les années deruieres, une grande extension, il est probable que la Russie, malgré les conces sions que le divan pourrait maintenant être dispo sé faire, ne négligerait pas une occasion si favo rable d'assurer ses intérêts futurs. Times. - Le Times publie une lettre de son correspon dant, datée du 5 avril. Le Portugal n'enverra, dit-on, en Angleterre qu'un ministre, sous prétexte d'économie, mais afin de pouvoir rappeler le marquis de Palniella et faire rappeler sir Frédérik Lamb. Les habitans de Villa-Réal sont allés au-devant du vicomte Pezo de Regoanouveau gouverneur de la province, et ils sont revenu avec lui dans la ville en criant vivent les Silveiras vive la reine Charlotte vive don Miguel meure la chartemeure don Pedro, etc. meurent les Anglais et les francs- maçons Cette lettre ajoute que les habitans de Villa-Réal ont crié aussi: vive Ferdinand em pereur de la Péninsule. Du i 6. - Par voie extraordinaire. Ihé Courrier annonce la nouvelle, parvenu d» Vienneque l'Autriche et la Prusse avaient accé dé au traité du 6 juillet, et avaient insisté près de la Porte pour quelle acceptât les conditions y con tenues. Ce journal cherche faire croire ses lec teurs qu'aussitôt l'occupation des principautés par la Russie, celte grande affaire qui fixe l'atten tion de l'Europe, sera promptement terminée par l'accomplissement du traité d'Akkerman par la Porte, ainsi que par quelques arrangemensdéfini tifs au sujet des principautés, et finalement par l'établissement de l'indépendance de la Grèce. Puissent les conjectures du Courier se réaliser. - Le duc de Wellington a eu répondre hier pendant quatre heures aux diverses questions du comité des finances relativement au département de l'artillerie dout il est le grand-maître. - Un courrier de St.-Pélersbourg est arrivé Londres. 11 apporte l'état détaillé de l'armée russe qui est pe u-piès de la force de 700,000 hommes, dont 3oo,ooo vont combattre dans la présente guerre. - Des lettres reçues de Lisbonne représentant don Miguel consacrant son absolutisme par ces craintes qui assiégeaient certains despotes de l'an tiquité et par les précautions qui en sont en consé quence. Ce prince se résout a ne manger que les mets préparés parla négresse de sa vieille nounice les portes de sa chambre coucher sont gardées par des gensaffidés ses audiences ne sont données qu'après de nombreuses investigations. - Le Morning-hérald donne des nouvelles de Lisbonne du 5 avril, suivant lesquelles l'émigra tion nombreuse de Portugais commencerait in quiéter le gouvernement au point que don Miguel et la reine sa mèieorit sollicité plusieurs bauisper sonnages constitutionnels de rester en leur assurant qu'ils n'avaient rien craiudie. - Un terrible incendie a e'claté le 11 février dans un des faubourgs de la Havane; plus de «Sôo maisons, sont devenues la proie des flammes, 2000 personnes sont réduites par cet événementla plus affituse misère. FRANCE. Parisi G avril. La guerre a éclaté entre la Russie et la Porte, et dans le moment où nous parlons, les soldats russes ont passe le Prulli. Le cabinet français n'a plus de choix qu entre deux partis, celui de soutenir les prétentions de la Russie ou celui de défendre la Porte. Ou ne peut pas douter quand on serappefle les efforts de 1 Autriche et de 1 Angleterre pour em pêcher l'empereur Alexandre d'agir,et depuis tout ce que le duc de Wellington a fait Pétersbouig pour enchaîner les résolutions de l'empereur Nico las, que ces deux puissances ne soient déterminées prendre le dernier de ces parus. - Ou assure que 3oo officiers a demi- solde vont être mis eu activité de service. - L'impoi tante maison Guébin, de Bourges vient de suspendre ses paiemens. Le plus grand°nombre des victimes appartiennent la classe laborieuse. Presque tous les ouvriers, les artisans et les domes tiques de Bourges et des environs allaient déposer dans la caisse de M. Guébin le produit de leurs économies. Le bilan, déposé dans la journée de lundi, prouve, dit-on, que l'actif de sa maison surpasse le passif de près de 800,000 fr.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 2