ILES IONIENNES. L'avenir de la Grèce est toujours couvert d'un es pèce de voile les efforts d'Ibrahim-pacba pour se maintenir dans la Morée et les mesures peu énergi ques des amiraux européens pour déjouer les projets de ce pacha décèlent une irrésolution qui n'est guères compatible avec le traité du 6 Juillet. VALACI1IE. PORTUGAL. AUTRICHE. effendi qoi avait élé conseillé dVdre^r une pareille:, proposilitn l'ambassadeur russe Cotfouy-a feppnduio que certainement la Porte désirait vivre en paix avec toutes les puissances comme autrefois. De toutes ces circonstances ainsi que de beaucoup d'autres il ré sulte évidemment que la Porte est déterminée ame ner de toutes les manières possibles un accommode- ruent avec les états chrétiens. On cite comme une preuve des sentimens tolérans du sultan l'événement suivant Le patriarche grec a reçu l'ordre de dite avec son synode (\o messes pour implorer la bénédiction du Dieu des chrétiens sur les armes ottomanes. On pourrait croire que le grand-sei gneur a voulu constater et renouveller solennellement son droit de souveraineté sur les Grecs mais comme uu ordre semblable a été adressé au patriarche armé nien il demeure uce innovation inouie dans les anna les ottomanes Le manifeste de la Porte en re'ponse celui de la Russie est déposé dans la chancellerie du grand visir, et est muni du ietva nécessaire et prêt être publié. On nomme comme auteurs le reis-efiendt et un drog- oiau blanchi au service de la Porte. Corjou, i5 mai. La délimitation future de la Grèce parait occuper beaucoup le président comte Capo-d'Istriaa qui a reçu ce sujet des communicatiens do la part de l'ami ral de Riguy. Le comte Guilleminot se trouve toujours ici on ignore quand ses deux collègues les ambassadeurs de Russie et de l'Angleterre arriveront. Bucharest, 31 mai. Le lieutenant général Rolh, qui commande le 16™', corps d'armée a occupé le 9 ai mai avec ses co saques, Krajowa capitale de la petite Valachie, où les bnbilans, les boyards et le clergé les ont salués connue leurs libérateurs, le biuit ayant couiu cjue les Turcs avaient I intention d'aller saccager celte ville. On assure que ce même général commandera le corps de 4°>ooo hommes "qui doit passer le Danube Olteniiza et se porter sur Scbumla. Lisbonne4 juin. Notre Gazette d'aujourd hui coudent le décret sui" vant de D. Miguel s Ayant résolu de prendre en personne le comman dement de l'arméej'ai décidé qu'il serait formé un état-major-général. Le minisire de la guerre est chargé de l'exécution du présent décret. Au palais d'Ajuda le 37 mai 1837. Signé l'Ixfaist Rérekt. Ce décret est suivi de l'organisation de cet éiat-ma jor, q îi se compose de trente-un générant ou ofGcieW supérieurs administratifparmi lesquels l'on remarque un direcicur-genéral des hôpitaux, un directeur-géné- lal des postes de l'armée et un lonrnisseur-géneral. Hier, ado d'encourager la garnison de Lisbonne, on a mis dans toutes les casernes l'ordre du jour la proclamation suivante Soldats Une faction purement militaire qui a para subi tement ose troubler l'ordre et la tranquillité publique que la milice par son institution est appelee con server et maintenir. Celte faction u enfreint toutes les lois et la tuboftlinatioa elle.conspire comte»* jtp personne royale ét contre mi royale autorité', chefJ 'chant par des moyens vils et infâmes, séduire te reste de l'armée, et la porter a concourir avec elle outrager le trône fouler aux pieds les lois fonda mentales de la monarchie, détruite l'indépendance nationale et la grandeur du trône. Soldats, ces misérables factieux auraient déjà abandonné leurs folles entreprises mis bas les armes et demandé pardon de leurs trimessi l'immoralité n» les empêchait d'écouter les cris de leur conscience, lea sentimens de l'honneurmes promesses et les rtûe- xions qu'a dû produire chez eux l'exemple de loyauté et de fidélité que vouJ avez donné au royaume et au monde entier. Soldats J'ai décidé de me mettre la tête de l'ar mée, c'est la place la plus noble et la plus glorieuse que je puisse occuperet en m'y plaçant je vous donnerai une preuve incontestable de ia confiance que j'ai en vous et je me flatte de recevoir des nouvelles preuves de votre fidélité de votre coaslanceinvariable, de votre valeur, suivez moi, obéissez scrupuleusement mes ordres et avec la protection de Dieu jamais vous ne livrerez un combat d'où vous ne sortiez vic torieux, Signé l'Iwfakt Régeht. Par ordre de son Altesse Royale Signé le comte de Darbacsiu chef de d'étal- major général. Lisbonne le a. juin 1808. Nous savons que le gouvernement anglais doit envoyer quelques bût'mens de guerre devant Porto sous prétexte de proléger les négocians de sa nation qui s'y trouvent. Nous avons appris aussi que la fré gate la Cibèle qui bloque l'entrée du port de Porto, s'est opposée dernièrement laisser eDlrer dans la Duero deux bricks anglais et qu'à cette nouvelle un brick rie guerre de la mémo nation qui se trouvait l'ancre de la rivière, était allé demander satisfaction de ce qui s'était passé; nous ne savons pas comment cette affaire a'ettl terminée. Oo assure que toute la province des Algarves est en insurrection; on ajoute que le major Chàleauneuf a été tué par ses proprcssoldatsqui ont horriblement mutilé son corps avant et après sa mort (s) Le maréchal de camp Rstbacena est nommé chef de l'état major de S.A. R. Les colonels marquis de Relias et Povoas Brito sont nommés adjudans d'ordres de S. A. R. Le marquis de Tanaos remplira les fonc tions d'adjudant général. On assure que quelques ministres étrangers on! cherché intimider S, A. R. sur les suites de l'échanf- fourée de Porto et que comme le seul moyen do prévenir la guerre civile, ils ont conseillé de proclamer doua Maria 11 reine de Portugal en publiant le dé cret d'abdication de don Pedro en laveur de sa Gile. Le jeune prince, a dit-on répondu, en portant la main sur la garde de son épée qu'il connaissait un autro moyen de prévenir les maux qu'on lui prédisait. Vienne, 13 juin. La nouvelle que le reis-effendi a invité par des let tres, les ambassadeurs de France et d'Âogteierre a re venir Constantinople, a fait une impression favorable sur notre bourse et tous les fonda publics sont la haussa. L'Observateur autrichien publie un message du président do la Grèce eu panhellenion daté d'Egine, «4 avril, dans lequel il i'informe que la convocation du (1) D après te Constitutionnel les nouvelles des Algarves sont très favorables a dou Miguel. î-e géuéral l'altneiiin com mandant de la province a battu 1rs ennemis de l'infant dont le chef, le colonel de Clmeauueuf, a perdu la vie j les bal-itans de Mavira ont battu la garsisou qui s'était nr u"u- Cïe pour dou Pedro et ont tué les officiers. Le ministère anglais a protesté conl re le rassemblement des troupes espagnoles aux frontières, du Purtu-si, La junte de Porto cberehe s se mettre ou coanauuieatioa avec le atiuistèic tspaguol.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 2