LE PROPAGATEUR JOURNAL D'YPRES, ACTES DU GOUVERNEMENT, AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS Ephemérides. N° 1024 MERCREDI 2 Juillet 1828. IO"* AkriÇF m* POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE, DE LA PROVINCE DE LA FLANDRE-OCCIDENTALE. OUVERTU RE DES PORTES DE LA VILLE Da 1 au 16 Juillet 3 heure» et demi tERMETURE DES PORTES DE LA VILLE Du 1 au 16 Juillet 9 heure* et demi Le prix de rabouoemeut est de 8 florin* 00 cent» par «on Le prix de» iuserlious dans ce Jonrual est de 8 cents par lif Oa a'abouoe che* l'éditeuret tous les bureaux des postes îe 4 (loilu* 5o cents pour 6 mois, 3 Uorius 35 crut* pour 3 rnoif», ne, et celles au-dessous de 7 ligues se paient 5o cents, m* lettre» du royaume. Le 29 juin 17961 prise rie la citadelle rie Mi lan. Des leur entrée Milan 15 Mai le* Français avaient investi le château de cette ville. Le 17 juin l'artillerie étant arrivée on ouvrit la tranchée Le a/, nos batteries se dé masquèrent la foiset, pendant 48 heures obtinrent une telle supériorité de feu que le gouverneur battit la chamade et capitula le s<}. La garnison jut prisonnière de guerre, et l'on trouva dans la place des approvisionne- mens considérables et 5v bouches feu. I Le 3o juin 1811 attaque du château de Niebla en Espagne. Le général Blaeckecomman dant ia,ooo Espagnolsattaqua au milieu de la nuit le château de Niebla, que défendaient 3oo Françaiset chercha s'en emparer par escalade. Mais la brave garnison se défendit si vaillamment, qu'après un combat meurtrier, les Espagnols furent obligés de se retirer hon teusement, laissant le pied des murailles jon ché de leurs morts. Le 1" juillet 1688, troisième bombardement Algerpar le maréchal d'Estrèes. La ville fut presqu entièrement abimee par une grêle de dix milie bombes. lôçp, bataille de Fleuras près Ch arleroi, gagnée par le maréchal de Lu xembourg contre les AnglaisHollandais et Autrichiens. M"]65, le chevalier de la Barre est décapité abbeville, comme coupable de la mutilation d'un Christ, qui était sur le pont de cette ville. I.e 2 juillet i5io le pape Jules 11 donna une bulle, par laquelle il était permis aux courti sans de s'établir dans un certain quartier de Rome, qu'on leur désignerait. Léon X cl Clé ment II confirmèrent cette tolérancecon dition que le quart de leurs biens, meubles et immeubles appartiendraitaprès leur mortau couvent des religieuses de sainte Marie-Magde leuie. - 1798, bataille iTAlexandriegagnée sur les Turcs par Bonaparte, général en chef de l'armée d'Egypte. RUSSIE. Pétersbouig11 juin. NOUVELLES DTJ THEATRE DE LA GUERRE. «Un rapport du camp de Salonnow du il juin, •ontient ce qui suit car la prise d'ist.ksaa et Ici succèl 4t la ûotille russe «ur te Danube .- Lorsque nos troupes eureot effectué suain unie» le 8 juin au matinle passage du Danube le fleuve fut couvert, pendant toute cette mémorable journée d'embarcations qui transportèrent nos troupes et notre artillerie pour occuper la position abandonnée par l'en nemi. v Dans une des batteries situées très près de la for- teresse d'Isakska nous avons trouvé 4 canons un obusier et une provision cocstderable de poudie et de munitions. Le lendemain 9 juin on continua la passage da Danube, et l'on jetta en toute bâte des ponts sur ce fleuve. A 11 heures du matin, l'ennemi incendia aussi les autres faubourgs d'Uaksza. L'empereur sa rendit le mémo jour daos l'uptès midi sur le territoire turc. S. M. passa le Danube dt'ts une barque conduite par 10 cosaques Zaporogues décores de la croix de S*. Georges. Quelques jours auparavant ils étaient encore sujets delà Porte. Leur hettmann ci devant Pachas a queues les commandait. Par uoo singulière coïnci dence d'évëncmens, l'empereur reçut ce même jour la nouvelle que le Scbah de Perse avait donné un ba taillon de sa garde le nom de S. M. L'empereur inspecta la position que les Turc» avaient occupée la veille, et fil présent au comte do Wittgensleiii d'un des canons trouvés dans les batterie» turques. Ensuite S. M. revint la barque et se fit re conduire par les mêmes cosaques Zaporogues sur I» rive russe du Danube. Le 10 juin, le pacha d'Isaksca dé tara qu'il était prêt rendre la forteresse. On lut déclara eiors qu'or» lui donnait jusqu'au lendemain matin toheu.es, pour réfléchir et déclarer s'il voulait accepter la capi tulation qu'on lui off'ait. Le 1 1 la forteresse fut cermo par deu* divisions. Pendant que l'empereur «e trou vait au* avant postes il arriva deu* parlementaire» turcs, pour annoncer que le pacha souscrivait aut con ditions qu'on lui avait proposées, et qu'il eu'l rêt rendre la place.. Après la conclusion de la capitulation, l'on vit pa raître vers 3 heures deu» paihas, «avoir Egub-pach» commandant d isaksza et Hsssan-pacha qui après la d spersion de ses lioupes au combat du 8 ]utn avait été contraint de chercher un asile dans U forteresse, lia en étaient sortis l'un et l'autre pour venir témoigner leur respecta l'empereur. Nos itoupes furent introduit» dam la place par Diasan Coldan-pacha et prirent d» suite possession des portes et de la forteresse. Pour prouver que la présente guerre n'est ni une guerre na tionale, ni une guerre de religion liiigiéfinli dire qu» nos troupes en entrant dans la cpétë TrofeVèrent le» boutiques ouvertes et les h (bilans fnê's a les recev oir, fiieoiôj on les vit se mêler amtualuuetit parmi nos cters et uos soldats.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 1