LE PROPAGATEUR, JOURNAL D'YPRES, I X» 1028 MERCREDI i î6 Juillet 18-28.' iome Ann^e ACTES DU GOUVERNEMENT, AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS Ephemérides, POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE, DE LA PROVINCE DE LA FLANDRE-OCCIDENTALE. OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE Du i5 an 3i Juillet 3 heures et demi EERMETVRM DES PORTES DE LA VILLE Du i5 au 3i Juillet k 9 heures et demi Le prix de l'abonnement est de 8 florius 00 cents par année 4 iorins 5o cents pour 6 moi*a florins 35 cents pour 3 mois*» Le prix des insertions dans ce Journal est de 8 cents par ligne, it celtes au-dessous de 7 lignes ae paient 5o cents. On s'abonne chez Pedlteuret tous les buteeux des postes aux lettres du royaume. Le i5 juillet îogç, prise de Jérusalem par les premiers croisés. La première croisade fut l'ouvrage d'un ermite nommé Lierregentil homme d's4miensquide retour d'un pèleri nage la Terre sainteet touché du malheur des chrétien d'Orientéchauffa tous les esprits et les porta celte entreprise incroyable. L'er mite-guerrier marchait la tête de son armée vétu d'une tunique de lainesans ceintureet les pieds nus. Le 16 juillet \6çtmort subite de François Letellier, marquis de Louvois le plus grand ministre de la guerre qu'on eût vu jusqu'alors. C'est lui que les troupes françaises doivent les uniformes pour distinguer les régi mens y les étapespour fournir la subsistance dans les marchesles magasinspour prévenir la di sette dans les campset cet Hôtel des Invali desoù le soldat vétéran trouvait dans un honnête entretienla recompense de ses hono rables services. Le 1 y juillet 855 mort du pape Tjêon IF* célèbre par le courage avec lequel il défendit la ville de Rome contre les Sarrasins. Il les repoussa jusque dans leurs vaisseauxet la tempête ayant dissipé la moitié de leur flotte une partie de ces barbares furent mis la chaîne. Le pape rendit sa victoire utileen fai sant travailler aux fortifications de Rome et ses embellissemens les mêmes mains qui de vaient la détruire. Il donna sonnom un quar tier de Rome, qui fut appelé la Cilé Léonine. Le 18 juillet 1100mort de Godefroi de Jé rusalem, chef de la première croisade. Les chroniqueurs racontent des choses surprenantes de la force de ce prince. Guillaume de Tyr dit qu'étant sur le pont d'siritioche pendant le siège de cette villeet rencontrant un cavalier turc, il le pour fendait depuis la tête jusqu'à la selle, et blessa même le dos du cheval, 1mort de Pétrarque, poète célèbre. TURQUIE. Constantinople10 juin. On a ici la bonhomie de croire encore que l'armée russe se bornera l'occupalioa dis principautés et no passera pas te Danube. Les mesures de défense do la Porta ont subi peu de cbarigemeos quelques batteries ont été érigées près du village de Belegarde et 800 bombardiers ont été en voyés Erieruin, d où la Porte a reçu la nouvelle que les Russes sont Akiska; quelques chefs curdes sont ar rivés ici avec leur suite pour se rendre l'armée. Il n'est pas encore question du départ du sultan ni de ce lui du grand-visir, le drapeau du prophète n'est pas non plus arboré. Le manifeste de la Porte contre la Russio relève en termes énergiques la circonstance qu'après la conilu- sion du traité d'Akkerma nn et l'arrivée de !Y1de Ri- beaupierre Constantinople la convention du 6 juil let a été conclue l'insu de la Porte il s'exprime de Isa même manière sur le compte de l'événement Navarin qui, du il, est inoui dans l'histoire et dont aucune puissance n'a jamais éprouvé le semblable. Malgré ces faits la Porte n'a pas rompu ses relations amicales elle s'est montrée même disposée accorder des con cessions aux insurgés mais l'ambassadeur russe D'en lot pas satisfaitet a quitté Constantinople sans raison. Le manifeste s'etend sur les sontimens d'inimitié quo la Russie a toujours lait éclater contre les Musulmans et quant aux griefs que cette puissance allègue dans sa déclaration le divan soutient qu'ils sont de peu d'im portance et ne se rattachent proprement qu'aux affaires intérieures do la Turquie. Jl est ensuite lait mention de la lettre officielle que la grand- visir a adressée an comte de Nesselrode et la quelle la cour lusse n'a eu aucun égard de sorte quo le reproche d'aveir violé le traité d'Akkermann retom be sur celui qui a déclaré la guerre. Le maniloste jus tifie I embargo mis sur les navires marchands européens, et la saisie de leurs cargaisons, par la nécessité de pour voir la subsistance de la capitale j il énumère les per les que la Tuiquio a subies par l'insurrection grerque. et par la batailla de Navarin pour démontrer que c'est la Porte qui a lieu de se plaindre. Lapone nie positivement l'accusation d'avoir excité la Perse contre la Russie et assure que les prétendus armemens des pachas sur les frontières nu sont quo des mesures que prend sa toute puissance quaud ses voisins sont eu guerre. Quint la protection et la pitié que la Russie af fecte d'accorder aux malheureux habilans des princi pautés, ce n'est selon le manifeste qu'un prt l. vie pour provoquer des plaintes contre la Por'eet il trouve une nouvelle preuve des véritables intentions du cabinet russe, dans l'invasion acio île de ces pays, quisi plus tat d ils sont en proie des ma heurs et des dangorsne pourront s'en prendre qu'à la Russie. Le manifeste après avoir dit que les droits do la Porte et ses plaijtes sont aussi clairs que la lumière du soleil, et qu'es toute justice personne 11e peut lui tepro. cher d'avoir provoqué celte guerre finit en ces te- mes Grâce au toul-Puis^TfFSrtsUpie Pot le et Incita lioo musulmane, mettant toujours, eUdjins toute aiLira leur confiance dans fa puissance et la force du Iiès- Hauts arment pour la défense, d'après les piticrip i. oos ue la saïuie loi. Dâ même qu'il» «oui libres de toute

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 1