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A11 nonces.
linséclaircira peat-être et nous fera comprendre les
destinées futures de l'Islamisme.
Commençons par le matériel de notre compilation.
Voici d'après le Globeun rélevé de la population de
toutes les contrées soumises au sceptre des successeurs
d'Othman. Ce tableau ne saurait être qu'approximatif
car les Turcs regardent le dénombrement comme une
Coutume sacrilège il est difûcile aux voyageurs de se
procuier des données sûres pour évaluer avec une
certaine précision le nombre des esclaves du grand
seigneur. Toutefois ce travail nous paraît en rapport
avec l'opinion la plus générale sur la population de
l'empire ottoman
habitons, par lieue carrée.
Romanie* a,080 000 860 hab;
Bulgarie. i,44°>ouo 65o
Servi et Bosnie. 1,680 000 4 15
Valachie et Moldavie. 1,840,000 313
Macedome. 1,160,000 5oo
Albanie et Dalmatie 1,490,000 4^°
Livadie85o,ooo 44^
Morée 4a0>00° ^6o
Cyclades 80,000 615
11,240,000 47°
10,548,000 180
3,ooo.ooo. 1 180
Asie et Iles.
Egypte.»
24.788,000 294
Nous avons emprunté il y a quelque temps
la Quotidienne les considérations d'un des premiers
pnbliscistes de la France sur les affaires d'Orient, cet
article peut se résumer en ce peu de mots les Turcs
croient, les Européens ne croient plus, donc les Turcs
triompheront des Européens. Nous nous permettrons
ici de différer d'avis avec M. L.
Sans doute, si nous pouvions admettre ses prémis
ses nous regarderions la conséquence comme rigou
reuse et saDS se livrer ici aucune utopie, l'ex
périence nous a montre plus d une fois combien des
guerriers croyaos l'importent sur des tacticiens, Il ne
faut pas remonter aux croisades pour l'apprendre
rappelons-nous seulement de grandes scènes contem
poraines le siège de Sarragosse et la sainte fureur de
ces guérilleras navarrais et castillansarmés de foi en
dedans, de fer en dehors, vainqueurs des 4000,000
satellites du plus fameux capitaine des temps modernes
voilà d'illustres exemples de la force du seotiment re
ligieux. Mais les prémisses de M. L.sout-
elles incontestable Voyons.
Les Européens ne croient plus. D'accord. Il y a sans
doute encore des croyans parmi nous, et si cela n'était
la dernière heure du monde serait venue, mais la
société européenne n'est plus chrétienne voilà une
vérité manifeste.
Les Jure croientNous en dontons iort.
La foi dans l'erreur, ou plutôt l'obstination de l'esprit
de secte, n'enfanterait sans doute pas les prodiges
qu'enfante l'action de la véritable religion sur un peu
ple paifaitement chrétien mais ce faoastisme de l'er
reur préférable encore la torpeur de l'indifférence,
n'existe même plus chez les Turcs. Voilà ce que la vé
rification de certains faits va rendre sensible.
Les Turcs sodI persuadés que les noms Mahomet
Constantin et Grégoire ont exercé et exerceront tou
jours sur Constanlinople les influences les plus opposées
un Mahomet l'a ravi aux chrétiens et selon les pro
phètes les chrétiens le reprendront sur un autre Ma
homet 2 Un Constantin lui donna son nom un
autre Constantin le délivrera de l'esclavage un Gré
goire en fut le patriarche sous le premier Canstantin
et uu autre Grégoire, dernièrement immolé, fomen
té l'insurrection contre la Porte conjointement avec
un autre Constantin les Turcs regardent le grand-
duc Constantin comme la cheville ouvrière de la revo-
iutioD hellénique
(1) On 488,000 aelou M. Jutuard.
Mahmoud, Mehemet, Mohammed cl Mahomet soiii de» va-
riuûous du même aom»
Une tradition respeele'e par les Turcs est la cause ve'ri-
table de la consternation où les plonge le moindre
mouvement des puissances, d'après cette tradition le
temps s'approche où la puissance et la religion des
Musulmans seront détruites par le Roi jaune fonda
teur d'un empire nouveau et oppresseur des disciples
de Mahomet 3
La facilité avec laquelle M abmoud a réussi détrui-
cette antique milice des janissaires, dont le souvenir se
mèloit dans l'esprit des Ottomans toutes les époques
glorieuses do l'empire, et la nullité de la résistance na
tionale aux innovations introduites dans l'administra
tion et dans i armee, sont des preuves certaines de
l'extinction de toute espèce de fanatisme parmi lei
Musulmans.
On voit déjà que les Turcs sont sous ce rapport des
cendus aussi bas que lés Européens, dés ce momeut il
s'agit d'examiner de quel côté sont les gros bataillons,
la tactique et les ressources matérielles de toute espèce
De ce côté se fixera la victoire.
On a déjà vu par les premier résultats de campagne
que le grand seigneur n'a pas un turc opposer
deux russes on a ditil est vrai, que les Turcs aban
donneraient les principautés sans brûler une amorce
et se retrancheraient derrière le Danube où ils com
battraient outrance pour leurs foyers; grande erreur;
leurs foyers ne sont ni ultra ni cisdanubiens; la Grèce
est leurs yeux un jardin de plaisance orné de pavil
lons; mais l'Asie voilà pour eux la Terre-Sainte et le
berceau de l'Islamisme c'est en Asie qu'ils transpor
tent les os de leurs pères pour leur éviter l'outrage
d'être foulés un jour par les pieds victorieux des infi
dèles. Non les foyers des Osmanlis ne sont pas de ce
côté-ci du Bosphoreet pour nous faire croire la vi
gueur de leur résistance, quand ils seront atiaqués
dans Constaotiuople même ils auraient dû disputer
pied pied le terrain des principautés.
Et que I ou observe bien ce point, si l'avantage
doit rester du côté où les ressources positives sont les
plus nombreuses et les plus efficaces c'est en suppo
sant une égalité parfaite dans l'état moral des deux
peuples; au contraire l'abattement domine le camp
des Osmanliset la confiauce celui des Busses, tous les
avantages matériels réunis du côté des Turcs ne ba
lanceraient pas l'influence pernicieuse de celle froide
Déesse qu'on appelle la Peur et tous ces avantages
sont encore du côté de ceux qui s'avancent au combat
avec celle assuraoce, présage infaillible de la victoire.
Le Catholique.
(i32) Maandag a8 julij 1828, en volgende dngen
op de gcvvoone uren verkooping ten sterlhuize
van jouflrouw de weduvve Deswadryl op de Bo-
termaïkt n° 8, binnen Yperen, van alleibande soor-
ten van Goederen bestaande in beddingen bed-
steden cotuoden kassen stoelen lafels koper, tin,
kristaal glas, tafel en-ander-lynwaat wiju, vrouw-
leederen en andere voorwerpen
[l34) AJNBESTED1NG BY AFSLJG.
Op den dynsdag. 12 augustus 1828, des voor mid-
dags ten negen uren zal ten overstaan van den Nota-
ris THEETEN io de ziltingzaal van het koninklyk
gesticht le Meessen, in het openbaar, en by wyze van
atslag aanbesteed vvorden verscheidene metsel-timmer-
weiken enz. lot de vvederopbouwing.
1° Van paard koe-stallen, sthaapskooyen, en hout»
seburen, ten gebruik van het gesticht te Meessen.
2° Van paard eo koe stallen voor de hoeve door Heti-
ricus Philippote Deulsemoni in pacht gehouden.
De planen en bestekken van deze weiken, zyn te
zien in het secretariaal van het bestuttr te Meessen.
(3) V oyagrs de Votraey.
Y PRES t IMPRIMERIE fl. GAMBAftï-MoEîiER