sume. Le prince s'esl montre dans le costarao des an
ciens monarques portugais, el il serait difficile de dé
crire l'enthousiasme qu'excita dans tons les portugais
de voir renouveler ces usages qui nous rappellent les
temps do notre gloire les mœurs et le pa triotisme de
Dos ancêtres.
Après que don miguel eût prêté le serment, les trois
états et les autres personnes qui assistaient la céré-
inoDie prêtèrent leur tour celui d'obeissance et fidéli
té ou roi D. Miguel 1er.
Le bruit du canon le son des cloches l'allégresse
du peuple, une illumination géuérale, ont célébré la
solennité de ce jour.
Les communications laites au gouvernement par les
chefs royalistes, annoncent qu'un grand nombre de
soldats et peu d'olflciers des rebelles sont venus faire
leur soumission au vicomte de Pasqueira.
Correspondance particulière.
Le départ des ministres étrongers a beaucoup in
quiété notre gouvernement, il s'efforce, par des publi
cations mensongères de détruire la mauvaise impression
que cet événement produit sur le public.
Les errestations continuent.- hier l'évêquo de Co-
ïmbro a été arrêté chez lui, et conduit dans un cou
vent de la province d'Alenlejo. La populace l'a acca
blé d'injures jusqu'au moment où il s'est embarqué.
Les troupes constitutionnelles qui se sont retirées
de Porto, ont pris la direction de Gutmarens.
Quarante soldats de l'armée de Chaves sont arrive'e
le 4 Elvas ils ont été portés en triomphe par les
nigiielisies; trois cents sont rentrés par la provinces de
Tras-os- Montes.
Lo ministre d'Espagne et le nonce du pape sont
allés faire leur cour S. M. hier, Ainsi, il n'y a pas
de doute que ces diplomates ne continuent leurs fonc
tions près notre cour. Un emprunt forcé été mis,
Cuïmbie, sur les constitutionnels. Les bsbitans de
Porto s'attendent souffrir tout ce que le dispotisme
et l'arbitraire ont de plus odieux. Plus de cinq cents
peisonncs ont abandonné la ville. Journ de débats.)
ANGLETERRE.
Londres s 3 juillet.
On a fait de longs discours hier, et l'on s'est plai
sir etendu tur la modération de l'empereur de Russie
qui, la tête d'une puissante arruée marche sur Cons-
tantinople mais qui peut douter que son intention ne
soit de faires'il le peutde cette ville sa troisième ca
pitale? Il y a long-temps que nous disons que les Rus
ses tendent cela et que nous ne sommes entrés daps
le traité de la Grèce que pour retarder un peu et rete
nir s'il était possible la Russie, mais ello se rit do
nous et du traité et en effet grâces doivent nous être
rendues par elle d'avoir anéanti Navarin la flotte tur
que on sait que 54 bâtimensy ont été détruits qui
si elle subsistait encore, serait sans oucun doute un
adversaire redoutable, et peut-être même supérieur
aux forces navales des Russes. Mais notre dette nous a
amenés la. Nous regardons, pendant que la Russie
fait comme elle l'entend. Il nous faudrait, pour soute
nir une guerre qui empêcherait les Russes de saisir la
Péninsule, 5o ico millions par an au-delà de nos
dépenses ordinaires, et comment nous procurerions
nous cette somme autrement que par la vieux principe
qui nous fait emprunter 5o liv. pour avoir ensuite en
payer ioo,et alors le peuple serait taxé pour payer
les intérêts. Nous ne pouvons faire la guerre ni la
Russie ni au Portugal. Notre dette nous en empêche.
Nous sommes absolument dans la même situation que
celle où se trouvaient il y a deux ou trois cents ans
les petits états d'Italie; su lieu de combattre, nous
avons recours aux négociations diplomatiques.
Les pluies tombées en Angleterre ont fait beaucoup
rie mal aux graiâ$.^Le prix du froment a augmenté de
3 4 schillings le quaiter.
Le 16 on a fait un nouvel essai de la voiture
vipeur qui parait avoir été entièrement sati-faisant
ei a convaincu les gens de l'art que l'expérience peut-
ê.te essayée eu gtautl.
Un navire arrivé Cork a frouvé le 4 naar 43
degrés 11 minutes latitude septentrionale et 56 degrés
de longitude occidentale une chaloupe où se trou
vaient deux hommes appartenant l'équipage, du na
vire Superb se rendant de Bristol Quebec. Ce na
vire s'étant trouvé pris dans des glaçons, sept hommes
a embarquèrent dans la chaloupe tandis que le capi
taine se rendit avec un petit canot botd d'un schoo-
ner, afin d'y traiter d'arrangemens pour prendre soa
bord l'équipage du Superb. Mais les hommes de la cha
loupe égarés dans l'obscurité, ne purent retrouver le
sehooner. Ce malheureux étaieot absolument sans vi
vres, et ont erré en mer pendant onze jours durant
lesquels cinq d'entre eux étant mort, leurs corps servi
rent de nourriture aux survivans. Un do ces derniers
mourut t>4 heures après avoir été sauvé l'autre a tel
lement souffert de froid qu'il a les jambes gelées, et
on pense qu'il foudra en faire l'amputation. Au reste ou
a peu d'espoir de son rétablissement.
La circonstance d'avoir supporté les privations plus
long-temps que ses compagnons est attribué l'usage
du tabac. Il a dit que le second et sous-second avec S
hommes restaient bord du Superbe au moment de
le quitter et qu'on s'occupait dégager la grande
chaloupe, pour s'y sauver égalemeot. Ou espérait que
le capitaine aura atteint le sehooner el qu'il nous ap
prendra que le reste de l'équipage a été également
sauvé.
Du i4. - Par voie extraordinaire.
La malle de Lisbonne a appocté des journaux et let
tres jusqu'au 16. D'après les lettres Lisbonne présen
te un tableau lugubre do cruauté et de rapine de la
part du gouvernementde crainte et de soumission de
la part des habitan3. Les prisons sont encombrées de
victimes.
Les personnes les plus riches sont jetées dans les
cachots pour se procurer ensuite leur liberté force
d'argent. L'ordre a été donné pour confisquer les hiens
des partisans de don Pedro.
Les maisons du comte de Villaflor et du général
Saldanha sont parmi celles qui ont été mises sous séques
tre- Les domestiques ont été chassés.
Jusqu'à présent don Miguel par crainte et par po
litique s'est abstenu de toute mesure contre les An
glais.
Sir John Doyle est toujours en prison. Le vicomte
Santarem a répondu aux représentations du capitaine
Sartorius. que le gouvernement ne pouvait pas remet
tre ce prisonnier eu liberté parcequ'tl s'était rendu
suspect suipeito
Plusieurs autres anglais se trouvent en état d'arres
tation
Dans leur retraite vers les frontières d Espagne les
constitutionnels ont défendu chaque pouce de terrain
ils avaient pris la route de la Galice; le 6 ils furent at
taqués y heures du matin par les troupes de don Mi
guel; la bataille dura jusqu'à 3 heures de relevé, quand
les constitutionnels se retirèrent do Valdeste et St-Joab
de Camj o. Le lendemain matin, ils turent de nouveau
attaqués par les Migueiisles et ensuite franchireut les
frontières de la Galice.
Une note datée du i3 juillet, a été adressée
tous les consuls étrangers pour leur notifier au nom da
SM. très fidele que le blocus d'Oporto venait du
cesser, attendu que cette ville était rentrée sous l'obeij-
sance du gouvernement de S. M. C'est le premier
document officiel où don Miguel est qualifié de roi.
Il est question Lisbonne d'une expédition contre
l'île de Madère afin de la réduire par la forte re
connaître l'autorité de don Miguel.
PAYS-BAS-
Bruxelles26 juillet.
Des enfans jouant hier après-midi, vers 4 henres, le
long de la rampe de la rivière rue de la fiancee, s'ex
posaient un danger qui effraie journellement 'es voi
sins. L'un d'eux tombe la rivière, dont les eaux sa
sont fortement accrues, et disparaît. Le père el la mèra