3) ry et Coik, tous la bannière verte. Le comte de Kiiken- ïiy quoique faisant partie de I Ulster, où domine encore l'orangisme, commencé lever une tête guer rière le feu de la liberté s'etend dans les cormes de Carlow et Wexford, les environs même de Dublin aoot agités la cause a reçu nn ecbec partiel, W iklow mais on entendra bientôt parler du comte de Ktldare ou règne encore au plos haut point l'esprit du rubanis- mc ancienne affiliatioo catholique On dit que les grands rassemblement de paysans, qui ont eu lieu en Mande n'ont eu pour objet que la célébration de la réconciliation des chei des fartions qui divisaient la population des campagnes. Ou pré tend qu'il s'est trouve jusqu'à 90.000 hommes reunis la lots, mais la plus parfaite discipline a été observée et l'on n'a pas eu a se plaindre du moindre acte de vio lence. Cependant l'association catholique a cru que ces rassemblemens pourraient avoir des résultats fâcheux et déjà le sang a été répandu un catholique a été tué Ballibey et deux protestios ont été blessés l'asso ciation s'est décidée a publier une proclamation au peuple pour l'inviter ne plus se réunir. Des protestans dévoués la cause des catholiques ont été menacés. On mande de Plymouth que les 3ooo Portugais qui s'y tiouvent ont été fort desappointés de la non arrivée dans cette ville de la jeune reine de Portugal qui de i'ruro a pris la route d'Eieter où elle est arri vée dimanche au soir. Le lendemain S. >1. a admis dans sa présence une deputatioo des militaires portugais i la tête Je Isqnelle étaient les généraux Pezarro et Xavier. Elle a répondu l'adresse en portugais dans la même langue, et a dit qu'elle était sensible aux maux que souffraient les militaires ponr sa cause. Il paraît que l'itineraire de la reine n'est pas définitivement •trèié. Le département des affaires étrangères a reçu des dépèches de Lisbonne du ao septembre et la malle de Lisbonne a apporté des lettres et journaux du ai Ces derniers annoncent que les prisons ne suffisent plus pour renfermer les prisonniers le châ.eau de St.-Phi- lippe St Ubes servira de prison. Les lettres disent que don Miguel en revenant de la chasse avait reçu un coup de feu, mais que la balle ne l'avait pas atteint C'était ud officier de la garde et un des partisans le plus zélé du prince qui avait tiré. Il fut arrête mais en suite relâché. L'alloue dit le correspondant, a été etoulfte et l'on a répandu le bruit que quelques étin celles des flambeaux qu'on porte devant et deirière les voitures royales pendant la nuitétaient tombées sur les cartouches qui se trouvaient daus la giberne d un des cavaliers de l'escorit fi Du ter Octobre. S. M. la jeune reine de Portugal se rend d'Exster Bath et tv'ira probablement a Londres que lorsque le roi sera suffisamment rétabli pour pouvoir la rece voir-^.a jeune reine est une personne très affable; elle parle différentes langueset même l'anglais assez faci lement depuis sou arrivée et» Angleterre, elle a écrit »>ne lettre auiographe au roi. Le marquis Je Barbacena est arrivé de Bath, et aura des conférences avec les ministres de S. jl. (lampion-Court a été proposé pour résidence de S. M. la reine de Portugal et sera sans doute accepté avec reconnaissance. Du 3 On lit le passage suivant dansnneproclama lion en portugais, publiée Londres, le ao du mois dernier S. M. T. F. est arrivée Gibraltar le 3 septem bre et le marquis de Barbacena a^ant été instruit dans ce port de ce qui s était passé en Portugal, s'est ditigé avec la teine vers I Angleterre confuimenient aux instructionr qu il oi>ai 1 reçuesRio Janeiro de l'empereur, «on auguste mai re, a Nous lisons encore le passtge suivant dans la méro* pièce. Celui qui a octroyé la liberté au Brésil et au Por tugal en ajoutant aux autres titres de S. M. T. F. celui de duchesse de Porto ne pouvait employer une manière plus solennelle et plus flatteuse de déclarer la haute approbation qu'il acrordait la conduite loya le de ceux qui se sont efforcés de maintenir dans Por to les droits de S. MPierre IV et ceux de son au guste fille la reine dooa Maria 11. On ranouvelle le bruit que la Turquie a déclaré la guerre la France. La reine de Portugal est attendue k Londres lundiet descendra l'hô el de Grillon qui est pré paré pour sa réception. Le marquia de Barbacena a eu hier ure entrevue avec le duc de Wellington. Le utaire et le corps municipal de Bath ont présenté avant-hier une adresse S. M. donna Maria da Glo ria. Nous avons ce matin des nouvelles importantes d'Irlande. Les dépêchés envoyées Dublin vendredi dernier y sont arrivées mardi matin. Le lord lieute nant d'abord employé quelques heure* prendre les mesures qu'exige l'étal du pays et le lendemain ma lin il a publie une proclamation dans laquelle il tom me les magistrats du comté de Ttpperary d empêcher les assemblées pareilles celles qui ont eu lieu récem ment, et esecuter rigoureusement les lois en vigueur contre tous ceux qui y auraient contrevenu. D'autres mesures relatives aux mouvemens des troupes avaient été pareillement ordonnées. FRANCE. Paris1 octobre. Une estafette vient d'apporter de eouvelles dépê ches de M. le géoeral Maison elles sont datées du 7 septembre, du camp de Petalidi. La situation des trou pes est toujours satisfaisante; on ne comptait l'hôpital que 36 malades. Le général en chef a passé le 6 la revue de toutes les troupes catnpees Petalidi. Leur tenue était super be, et d'après les propres expressions de M. le marquis Maison, on aurait cru assister a une revue du Champ- de-Mars. Les négociations relatives la reddition des places continuent. Toutefois d'après des nouvelles plus ré centes (10 septembre de Ml'amiral Je R'gny, l'em barquement des Egyptiens avait commence mais le nombre des transports n'étant pas en raison de celui des troupes cette opératioo paraissait devoir éprouver quelque retard. La division s'attendait se porter sous peu de jours, sous 1rs murs de Navarin. Un bâ'iment français est arrivée Toulon, ap portent des nouvelles de Navarin du 10 septembre, A cette date, 6000 Egyptiens étaient d3jà embarques ce qui restait encore de l'armee d lbrahim. Voici ce que nous lisons dans le Phare de fldvte du 39 septembre La fièvre jaune est décide'ment Gibraltar. On avait d'abord douté de ce funeste événement mais aujour d'hui il est trop avéré et par trop positif. Déjà les com munications sont interrompues. On a pria la cruelle mesure d'en expulser tous ceux qui n'y sont pas instal lés depuis huit ans. L'autorité espagnole de son côté, ne permet personne sortant de Gibraltar de franch les ligues de Saint- Roch. Du a. On écrit de Naples 18 septembre: La coi vette la Galalée et le brigantin X Aquda. qui etai< ni réservés pour le service particulier de S M. ont mi* la voile de ce portpour aller renforcer la croisière devant Tripoli. D'après un ordre du roi, l'on arme encore pour le même objet d'autres bâtiment de la ma rine royale.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 3