LE PROPAGATEUR,
JOURNAL D'YPRES,
I
mercredi, i5 Octobre t828.
Ephemurides.
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Ilmeanne'E
OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE.
Du 1 au i5 Octobre a 6 heures
tEHMETUHE DES POETES DE LA FILLE.
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TjC Octobre siège et prise de Lyon.
Les villes et les campagnes voisinesau lieu
de former avec cette place une confédération
invincible servirent d'instrument sa ruine
paraissant extérieurement obéir une impul
sion de terreur, mais ravies peut-être en secret
de satisfaire cette jalousie trop ordinaire contre
les cités florissantes. Plusieurs quartiers de
cette belle cité furent réduits en cendres par les
bombes et les boulets rougeset les princip iux
édifices entièrement détruits. i583mort de
monseigneur Rithovius premier évéque cf Yprès
il mourut a St.- Ornerc'est le même qui a as
sisté au suplice des comtes d'Egmont et
d'Hornpar ordre du duc d'AIbe. iô<j j fut
placé sur le bejfroi, de la ville d'Y près, le
dragon en cuivre pesant 66 livres.
Le 10 Octobre 1806 combat de Saalfeld. A
peine la campagne de 1806 contre la Prusse
était-elle ouverte que déjà l'armée prussienne
avait éprouvé un échec Schleitz. Le corps
du maréchal Lannes ayant trouvé l'ennemi a
Saalfeld, le culbuta, lui prit trente pièces de
canonsix cents tués ou blessés et mille pri
sonniers. Le prince Louis-Ferdinand de Prus
se fut tué par un maréchal-des-logis du dixiè
me de hussards. i 6*2 Monseigneur Josse
Bouckaerthuitième évéque fil son entrée so
lennelle a Ypres.
Le 11 Octobre t3o3mort du Pape Boni face
V111, par suite cTuri soufflet que lui avait
donné Sciarra- Colonne. U]i6, mort de Montré-
«et, maréchal de Franceil s'était distingué
au siège de Lille en 166y. iy46Ip mar
quis de Fénèlon, élève et neveu de l'immortel
Archevêque de Cambrai blessé an pied et
pouvant peine marcheralla Rocoux cher
cher la mortsur les retranchemens de Cenne
mi, et il la trouva.
Le is Octobre \5j6 mort de Maximilllen
Jl, Empereur d'Allemagnené en lôzy. Ce
Monarquenaturellement douxne voulut ja
mais employer les armes contre les protestons
Ce n'est pointdisait-ilen rougissant les
autels du sang hérétique, qu'on peut adorer
le père commun des hommes. Il aimait les
lettres et les cultivait il récompensait et con
sultait les savons. Enfinil ne lui manqua,
pour être un grand princeque du bonheur et
de l'activité. i3j8 Fut posée l'horloge au
bejfroi d'Ypres elle sonna pour la première fois
a j heures du soir.
ANGLETERRE.
Londres q Octobre.
Le* rôles de l'Autique d'Enbée et le golfe de Volo,
sont rigoureusement bloques par une escadre grecque,
coœr andée par George Sabiniqui a déjà capiure et
envoyé Egine trois Davires marchands étrangers, et
nombre de petits bâtimens turcs.
Les corsaires algériens ont pris trois briks français
venant des colonies, chargés de sucre et eafe lesquels
ainsi que leurs cargaisons ont élé vendu Uue lettra
de Ca lit fait meniion de la prise de cinq briks fran-
ça s par les Algériens près du cap St. Vincent, et qui
ont e'e conduits Larache.
Le Courier répond encore aux écrivains qui accu
sent le gouvernement de pusillanimité, dans les citcoii-
Stances actuelles.
Nous avons fait tous nos efforts dit-ilet nous
sommes persuadés qu ils n'ont pas été inlructueux pour
démontrer qu'aucun motif de guerre ne nous avait étd
offert parles puissances européennes. Mais les écri
vains snglais et étrangers ont pus dernièrement un tel
ton en parlant de pays que nous devons nous mettre en
gai de c ontre les soupçons que nos efforts pour prouvée
qu'aucune cause de guerre ne nous a été oflerle jus
qu'alors n'ont pas été influencés par la crainte de I*
gue -o.
reste, le Courier dit que l'Angleterre ne crains
pas la guerre quand elle est nécessaire, mais qu'il na
voit pas encore cette nécessite il enumère les accusa
tions portées contre le cabinet de Londres au sujet da
don Miguel, du Brésil, de l'indépendance de la Grèce
et répond que le minisière a bien agi dans ces affaires
parce qu'il observe rigoureusement les traites lonclus.
«Nous ménageons nos ressources, continue l-il
pour être plus forts en cas de besoin. Nous reculons
devant la guerre, non par crainte, mais seulement
jusqu'à ce qu'il soit nécessaire de veoger une in
sulte, ou d'assurer notre indépendance. Alors tout
se ranimoraitnous montrerions que nous sommes en.
core la même nation qui a combattu pour la bonus
cause en Egvpte, eu Portugal, en Espagne, en France
et dans les Pays-Bas Alexandrie, Talaveira
Salamanque Oribès Toulouse et a Waterloo,
que le nom et l'espiit et les succès de Nelson sont enco
re aussi frais notre mémoire que jamais, et que Tra-
falgar ne serait pas la dernière vicioire que célébre
raient les annales de notre hialoire navales.
Nous ne nous plongeons pas imprudemment dans le
guerre, parce que nous pensons qu'un peup'e qui ij,
cru qu'aucun aacrifice de sang et de trésors ne&nïGp.:
grand quand il s agit de la sûreté et de l'honneur do
la pairie mérite qu'on prenne tous les seins possibl#
pour alléger les charges auxquelles il s'est Volontaire*
ment soumis; mais.montrez lui que sa gloire, son in
dépendance sa sùrele sont de nouveau comme s'il
n'avait pas plus de prix que de l'eau, et l'oi V prodi
guera de nouveau comme s'il valait aussi peu qtre 1#-
sable du désert.