par des efforts extraordinaires pour soutenir l'honneur
national'el saover les nouvelles institutions du renver
sement dont les menace l'agression russe la Macé
doine peut-être cité avec honneur; 20,000 hommes de
cette province, fertile depuis tant de siècles, en guer
riers intrépides', ont marché pour rejoindre l'armee de
Scbuœlà. Cette expédition s'est laite comme partout
■illeurs sans secousse sans désordre sans la moin
dre opposition là aus-i un seul mat du sultan a remué
toute cette population et lut a fait prendre les armes
contre un ennemi qui prenant pour bannière la cause
de la civilisation vient attaquer les ottomans dans le
moment même où ils ont été renversé euxmèmes les
barrières qui les en séparaient.
Salonique seule a fourni deux régimeos de troupes
réglées et plusieurs beys qui habitent cette ville 6e
sont empresses de faire dresser leurs irais de petits
corps selon ie nouveau règlementet les ont envoyés
l'armee.
Extrait dune lettre dEgine du 25 aofit.
On assure que les Busses ont obtenu du président
de la Grèce l'île de Samos pour y établir leur quartier-
général et y former un dépôt d'hommesde vivres et
de inanitions. On croit que les français elles Anglais
vont également demander chacun une possession dans
l'Archipelcomme point de réunion de leurs escadres
respectives.
Extrait du Courrier de Smyrne.
ILES IONIENNES.
Cor/vu 24 septembre.
On écrit de Zante qu'il y est arrivé un bâtiment
de guerre français venant de Navarin ayant a son
bord l'ordonnateur de l'armée française qui est
venu traiter avec diverses maisons de commer
ce relativement l'approvisionnement des trou
pes françaises. On dit que les offres ce sujet s'éle-
.Vaienr 700,000 fr. par mois.
Tous les Tuics 'moréoles qui n'ont pas voulu
suivre Ibrahim, ontélélrauspoités dans le château
du vieux Navarin et l'on négocie avec le gouver
nement grec pour obtenir des garanties de sûreté
en leur faveur. Les forts ont éié remis aux Fran
çais qui sont occupés les purifier. On a commen
cé par celui de Navarin où se trouve le quartier-
général français avec le comte Guillerainot.
On disait aussi généralement que Mustapha-bey
de Candie avait exprimé l'intention de capituler.
VALACI1IE.
Bucharest3o septembre.
Depuis jeudila peste s'est de nouveau manifestée
dans trois maisons, et l'on dit même que quelques do
mestiques du gouverucur générel eu sont atteints.
On apprend que les Turcs ont passé le Danube
près do Turnul en face de Nicopolis, dans la grande
valacbie. Comme on ne sait rien sur leur force, on
espère que ce n'est qu'un détachement.
Nous noua sommes remis de notre frayeur. Le
général Geismar a battu les Turcs qui s'avançaient de
"Widdin ses trophées sont 5oo prisonniers, i3 ca-
dods et 7 drapeaux. On dit que le prince Tcherbatof
est arrive avec ses renforts dans les environs de Silis-
tria et le général Roih sur le compte duquel tant de
bruits défavorables étaient en circulation a pris sur la
route de Rustchuk une position pour s'opposer aux
Tares.
PRUSSE.
Berlin 14 Octobre.
Opération devant arna du 22 septembre au 1 oct.
Les travaux do siège touchent leur terme deux
brèches sont presqu'entièrement ouvertes; et »u moyen
de gabions, 00 gagne de plus en plus entrée daos les
fossés.
Un corps ennemi paraît s'avancer an sud de la ville,
contre le notre qui occupe les hauteurs Dans la nuit
du a5 au 26 a été prise d'assaut une redoute en
nemie au centre des fortifications. Le prince Proko-
rowski, la tête du régiment de Nizowzka a été as
sailli la bayonnette par l'ennemi, qui fut repoussa
avec une perte de plus de 100 mortsDans ce combat
les troupes placées derrière la redoute, 1 canon et 3
drapaux, sont tombés en notre pouvoir, Nous avons eu
en tués et blessés 2 officiers et 4o soldats.
Depuis quelques jours nous étions informés qu'on
corps ennemi considérable s'approchait dans l'ioienli.
on de faire lever le siège de Varna. On le disait co
nvoyé d'au-delà de Kainiczyk. par le grand-visir pour
se reunir Orner-Vrione qui la têie d'un detachee
ment d Albanais avait quitté Sthumla. Peu après, nos
avant-postes signalèrent la marche de l'ennemi uuS
forte division fut de suite envoyée pour le reconnaître:
cependant des difficultés locales empêchèrent d'avoir
des notions exactes sur ses mouvomens.
Pendant celte reconnaissance, le régiment de chas
seurs pied de la garde a essuyé une perte notable.
Parmi les morts se trouvent le colonel du regiment, gé-
néral-majoor Hartung, l'adjudant de S. M. colonel
Sarger, le colonel Busse et 10 officiers.
Le lendemain l'ennemi se montra devant notre posi
tion au sud du détroit de Varna, notre corps avait déjà
reçu des renforts et avait été mis sous le commande
ment du lieutenant-géneral Bistrom.
Le i5 (27), le lieutenant-général Sucbozooet, avec
la prem ère brigade de cavalerie légère de la garde, la
2° brigade de la 19* division d'infanterie, et deux
batteries, furent détachés vers la rive gauebe dn détroit
pour menacer l'aile droite d'Omer-Vrione. P»r ca
mouvement rapide et bien exécuté le camp turc qui se
trouvait au village Hadgt Hassan Laar est tombé entra
nos mains. L'ennemi y a perdu environ 5oo hommes
et un drapeau Le prince Eugène de Wurtemberg, avec
la première brigade de la 19' division est arrivé du
camp devant Schuoila, et après s'être adjoint le ao* ré
giment de chasseurs, il s'est ensuite d'ordres reçus, ré
uni le 28 au corps du général Sucbozooet.
Le même jour le général Bistrom eut soutenir uns
attaque vive qu'il repoussa. L'ennemi qui depuis sou
arrivée commençait se retrancher, qniua sou camp
avec des forces considérables, et assaillit nos redoutes
On combattit avec acharnement durant 4 heures. La
feu de notre batterie, joint une attaque vive la bay
onnette, faite par le 1 bataillon des grenadiers de U
garde a décidé de la victoire.
Chacun de ces bataillons a pris on drapeau et les
Turc» se -ont retirés avec une perte de 1000 hommes
tués. Dans ce combat l'ennemi avait 15,000 hommes
tant infanterie que cavalerie et ou pareil nombre dans
ses retranchement Nous avons déplorer Ig perte du
vaillant général Freitsg, chef du régiment de grena
diers de la garde ot du colonel du même régiment,
Z ïjcow.
Le lendemain l'ennemi se tint tranquille et s'occupa d'é
tablir ses retranchement; nous résolûmes en conséqueu
ce de troubler un peu cette tranquillité par une attaqua
q»e fit le générai Bistrom, le 3o, mais qui ne fut qu'un»
démonstration. Le prince Eugène de Wurtemberg diri
gea la seconde attaque, il déploya ses forces contra
l'aiie gauebe de l'ennemi. Nos troupes eurent ma
nœuvrer sur un terrein coupé des ravins ot hérisse da
broussailles, tandis que l'infanterie ennemie se trouvait
avantageusement retranché derrière un bois taillis. No
nobstant ces difficultésnotre 20' régiment de chas
seurs, parvint s'emparer d'une redoute et d'un canon
L'ardeur qui animait nos ttovpes; était telleque,