VALACIIIE. AUTRICHE. 4 5 Il est parvenu hier Paris des dépêches de M. le général marquis Maison en date du 3 et 5 octobre, lbrabim est définitivement parti le 4 avec les dernières, troupes égyptiennesLes faibles garnisons laissées dans les places de la Messeoie ne paraissent pas être ea mesure de les delendre, et l'on espère que la reddition de ces forteresses ne sera pas longtemps difléiée. M> le général marquis Maison est devant Navarin avec la brigade du général Hogoret, le général Sebasliani ob serve Coron avec sa brigade, et le géoéral Schneider a mis la voile le 2 octobre pour se rendre devant Patras. Aucune attaque u'a encore été dirigée conira les places la voie des négociations sera essayée avant d'avoir recours U force des armes. FAYS-BAS- Bruxelles$5 octobre. Depuis avant-hier, un nombre très considérable^ d'ouvriers est "emp'oyé démolir l'intérieur des cham bres des pairs et des députés, et briser tous les meu bles et tous objets qui pourraient olGrir le moindre souvenir de la réunion des chembres. Cela se lait avec tant d'exactitude que l'on a brisé un superbe lustre qui avait coûté 8000 fr., et qui éclarait la chambre des pairs. Le public est admis k être spectateur de cette destructiou qui se lait aux cris de cidc Michel 1er roi absolu de Portugal'. D'après ce qu'on nous écrit des différens points du royaume, où sa sont établies les commissions chargées de poursuivre et de juger les personnes qui ont mani- fesié des dispositions boniles contre l'usurpateur, ces -cours prévotales remplissent avec une cruauté bien propre attirer sur elles les faveurs du maître, la mia- aion qu'on heur a confiée. C'est Lisbonne que sont rédigées les listes de proscription; le nombre des vic times qui 's'y trouvent couchées pour la seule ville de Porto, est incalculable, etc. Le moment est effrayant on redoute un massacre des prisonniers d'état. Bucharest5 octobre. Les nouvelles les plus récentes du théâtra de la guer re) annoncent que l'armée russe, du flanc gauche, malgré la déclaration publiée dans ses bulletins de vouloir quitter la position devant Schumla, s'y maintient encore. Cependaut il y avait tous les jours des combats •aoglsns. Les bruits sur la retraite des Russes devant Schumla avait pris son origine dans les bulletins même, et avait gagné de la consistance par l'incertitude dans lesquel les on était depuis quelques mois sur les opérations militaires. Depuis la victoire récente du geoéral Geis- mar, ooao'apreud rien de la petite Valaehie. Vienne/2 octobre. L'Observateur autrichien donne sous la rubrique de Constantioople 26 septembre, des détails étendus ■ur la cérémonie delà translation du drapeau du pro- phèts Remischlors du départ du sultan, le i5 septembre. Il y avaitdès la veille au soir un mouvement ex traordinaire dans la capitalo des troupes de toutes armes et des fonctionnaires du sérail suivis d'un grand nombre de chameaux et de mulets chargés de provi- aious de bouche et de munitionsparcouraient pêle- mêle sur de longues Gles les principales rues de la ca pitale pour se rendre au camp. Le i5 au matinpeu après le lever du soleilles tambours et une musique guerrière se Grent emendre de toutes parts. Le chemin du sérail la dernière por te de la ville se remplit d'un Dombre immense d'babi- lans et surtout des femmes. A G heures Is première colonne de troupes régulière» se mit en marche au pas redoublétambour battant et enseignes déployées. Elle fut bientôt suivie d'une seconde, forte de 3oo hommes, et d'une partie des régtmens du sérasquier pacbs formant environ 4oo hommes. Un corps de cavalerie asiatique fermait la marche de celte premiè re division. Pendaot qu'elle se mettait en mouvement dans le meilleur ordre et sans le moindre dérangementles lé gistes les grands dignitaires, les ministres et d'autres fonctionnaires du piemier rang se rendirent de toutes les parties de la capitale su sérail où ils se rassemblè rent pour accompagner S. H. Plusieurs voitures richement décorées dans lesquel les se trouvaient des dames de la première distinction, rehaussaient le coup-d'oeil pittoresque qu'offrait l'im mense loule de peuple de toutes les classe», les toits mêmes étaient cour erts de spectaieuu. Un bruit de sonnettes et de timbales annonça alor» de loin une Gle de 100 chameaux et d'autant de che vaux de selle tous ornés de riches drapeaux de diffé- rentes couleurs. La charge des dix premiers chameaux couvert de magniGques étoffe» était vraisemblable ment composée du trésor du grand-seigneur, et des provisions ainsi que des vêtemens destines son usage. Les chameliers battaient des timbales et chantaient en même temps des chansons arabes. Ils étaient suivit d'un cortège composé de plusieurs ayas saïmset fonctionnaires subordonnes tant civils que militaires et de plusieurs ofGciets supérieurs de toute arme, tous richement vêtus et parfaitement équipés. Un détachement de cavalerie et de gardes cheval duSérasquier-pacha Kbosrew-pacha annonça son arrivée. Il ne restait pas dans les rangs mats il se portait sur difterens po nts du cortège pour maintenir l'ordre. Ensuite on vit paraître le Caïmacan du grand- visir Ahroed-Chelussi-Efiendi) entouré de tout le mi. nistère. A la suite marchait un détachement des gare des du sérail enGn après eux venaient plusieurs ulé mas du premier rang un grand nombre d'émirs, qui entouraient le Scheich de l'Islamisme ou Mufti et le» Cadilesquier ou juges du pays et de l'armeej de Ro^ ruelle et d'Anatoiie. Du i-j. D'après la Gazettcuniverselle de là Grèce, du 3 septembre le président a rendu, le 29 août, un décret pour la levée d'un régiment d'artillerie de 6 bataillons et dont les deux bataillons déjà exis tait» formeront le noyau. Les artilleurs auront tous lei ans 3 mois de congé. La duree de l'engagement est de 4 ans. Celui qui entôlera 20 volontaires, jouira dat dtlférens avantages. Ou compte principalement pour la formation de ce corps sur de jeuues matelots d Hy- dra. Spezzia et lpsara. Le président a maintenant avec lui deux de se* frères, le comte Viaro et le comte Augustin. FRANCE. Pariss 3 octobre. Le nombre des malades a sensiblement augmenté paruii les troupes qui campent devant Navarin les effets du climat se font sentir particulièrement sur ce poiot, mais jusqu'à présent la situation de cette briga de ne donne pas d'inquietude sérieuse, et la plus gran de partie des malades se réiablit avec facilité. Des Gè- vres intermiieuies sont les maladies les plus fréquem ment observées. Une double ration de vin a été accor dée aux soldais comme 00 moyen de maintenir leur santé et un premier convoi de boeufs venant d'Iiali# a permis de suspendre les distributions de viande salee» M. Ondernard est arrivé le 22, dans l'après midi Namur. Il est descendu au palais épiscopal où M. le vicaire-géneral capitulaire l a reçu. On attendaii chaque instant Mgr. l'évêque de Ttèves et M. le vital- re-geoeial du grand-duché de Luxembourg.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 2