(3) U Attendu qua Béranger reconnaît être l'auteur de» dites chansons et le» avoir vendues Baudoin ponr les publier t Que Boudoutn reconnaît les avoir fait imprimer et avoir veudu la presque totalité des exemplaires tirés qu'il ne peut exciper de sa bonne loi et de son igno rance puisqu'il achetait des chansons choisir dam celles que lut présentait Béranger Qu'à l'égard de Fain Delecluse, Bréatité et Tructiyil n'est pas suffisamment établi qu'ils aient agi sciernent Le tribunal condamne Béranger neuf mois d'emprisonnement et 10,000 fr. d'amende. Renvoie Fain Délecluse, Bréauté et Truéby de la plainte contre-eux intentée a Déclaré bonnes et valables les saisies du 15 octo bre dernier a Ordonne la destruction des exemplaires saisis et de ceux qui pourtaienl l'être Condamne Béranger et Boudouin solidairement aux dépens. Enttant dans la voiture de 1M. Lafitte qui l'accom pagnait M. Béranger a été salué par des applaudis- semens et des cris répétés de vive Béranger PAYS-BAS. Bruxelles y 13 décembre Un nouvel acte de philaotropie et de munificence vient d'être fait pur LL. AA. RR. et I. le prince et la princesse d'Orange qui ont daigné laire remettre hier une somme de cinq cents flla nouvelle so ciété de bienfaisance urbaine de Bruxelles protégée par S. M. la Reine. C'est le a5 novembre qu'a eu lieu Pétersbourg, l'enterrement de S. M. l'impératrice-mère Maria-Feo- dorown» dans te caveau de la famille impériale l'église des SS. Pierre et Paul avec la pompe et le cérémonial prescrits. Des lettres de Constantinople, du t3 novembre, contiennent quelques détail sur un mémoire adressé au lultan l instigation du parti pacifique auquel appar tiennent plusieurs ministres, parle Jviaja-hey nu nom de ses collègues, et sollicitant S, Hde remplir le vœu de la nation et en entament des négociations pour One paix prompte et durable. La réponse fut l'ordre toutes les troupes disponibles qui u'etaieut pas néces saires pour la sûreté de la capitale, de se porter vers le Balkan et 1 5,000 hommes se mirent aussitôt en mar che pour Andrinople. Quelque jours après on reçut de Schuniia la nouvelle que les Russes se retiraientet que Hussein pacha les suivait. Les propositions du ministre de Prusse, baron de Canits, ont été pareillement rejetées. Deux mille prisonniers russes étaient arrivés dans la capitale l'intei nonce autrichiecs et l'ambassadeur de» Pays Bas eurent pour eux tous les soins possibles ci leur distribuèrent plus de xo,ooo florins. - Des lettres de Ba.avta du 18 août disent que les opérations contre les mutins sont très favorables. On disait même que les insurgés étaient las de la guer re et désiraient entrer en arrangement. Le bas prix du café a été cause que celte cu'tu'e •lé très négligée, ce qui occasionnera un grand déficit dans la récolte. Du t5. S. M a fait plusieurs promotions dans armée tant en Europe qu'aux Indes orientales. S. M. a en outre prescrit qu'il sera donné des mé dailles d or et d'argent douze olficiers indiens qui •c sont dislingues dans diverses rencontres Java. On remarque parmi ces militaires un tommorigoag trois pangerangs occupant les grades de quartiers- Oailte» du cotps des Secars h Cberiboo, de lieutenant quartier-matire des troupe» du sultii commandant les troupes du Kraton Djokjocarta etc. C'est vendredi prochain dit-on que la cour d'assises s'occupera de l'affaire de M. de Potier. Les journaux étrangers et particulièrement ceux de France continuent parler des affaires do notre pays; le Journal des Débals y consacre aujourd'hui prés de quatre colonnes. Les questions principales dont ils s'occupent sont jugées depuis long temps. Personne hormis quelques brouillonsne met plus en doute que la liberté de la presse l'inamovibilité de l'ordre ju diciaire et la responsabilité des ministres De soient les bases d'un gouvernement constitutionnel sans les* quelles il n'existe point de liberté réelle. De mauvais sujets ou des personnes salariée! dans des vues qu'on ne peut que supposer, osent affi cher de grossières diatribes qui oesont que méprisables Un raconte que deux individus ont été arrêtés vendre di occupés copier une de ces turlupinades, placée au coio de la rue des éperonniers et conduits la permanence, vers deux heures de l'après-midi par un agent de police cl deux gardes-villes qui ont préa lablement arraché l'objet qui ne valait pas la peina d'être transcrit. Nous ne garantissons point toutes les circonstance! du lait. - On écrit de Tournai1 3 décembre, que depuis p'usieurs jours MM. les agens du cadastre visitent les maisons de celle ville. Les propriétaires ou locataires avaient été prévenus par une circulaire de l'adminis tration dans laquelle on les invitait en outre donner ces fonctionnaires tous les renselgnemeos qu'ils de mandaient. G and t 12 décembre Une consultation en faveur de M. Ducpétiaux a été envoyée un de nos avocats qui se relusa formelle ment la signer et parut même avoir répondu cette proposition de manière faire supposer que son opini on individuelle était celle du barreau de Gand. Dés lors ou jugea de nouvelles démarches Inutiles et, une réunion des membres les plus influens de l'opposition dans une des cellules des petites carmes, M. de Brouc- kure et ses amis eurent occasion de déplorer que l'es prit public de la Fandre répondit si mal aux progrès du patriotisme dans les autres provinces. Cependant la chose s'ébruita; M. Julien, avocat de Bruges en écri vit plusieurs de ses confrères Gand, mais trop tard pour qu'il leur fut possible encore de rédiger une con sultation. Néanmoins ils envoyèrent hier soir une lettre M. Ducpétiaux, pour lui exprimer leur désap probation des principes qui servent de base la pour* suite intentée sa charge et leur voeu de voir dispa raître de la législation nationale un arrêté, qui dans les circonstances actuelles est une véritable anomalie. Les signataires de cette missive sont MM. Minne, Bail'u, Desoeter, Rooman et Peeters' On a quelque raison de supposer que si M, Ducpétiaux doit être condamné, les juges usant de la faculté que leur laisse cet égard la loi, préièront le punir d'une ameude pecuniaire au lieu de l'emprisonnement. THEATRE CYPRES. Quoique ce fut un début la réputation de M. Eric Bernard et celle de Mra* Level avait attiré une foule considérable et le succès qu'ils ont obtenu est un ga rant certain qu'a l'avenir, la salle sera trop petite pour contenir les amateurs envieux de jouir d'un spectacle ju qu'alors inconnu Ypres, comme l'alfiche .nnon- cait le spectacle commencé a l'heure indiquée et a fini a huit heures et demie, OEdipe a été joue d'une manière remarquable un emsemble liés satisfaisant, des costumes exacteset sévère une diction correcte et accentuée oot du satisfaite la tuasse du public car

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 3