AUTRICHE. ANGLETERRE. Par voie extraordinaire. J^ienney 6 décembre. D'après des lettres partictilières de la Moldavie, on n'a pas de nouvelle» des troupes russe» qui étaient Vaina, toute communication avec cette place etaot in- teriomque. il parait que le corps russequi sous le commandement du général Rudiewitsch avait été de vant Scbumla n'est arrivé près de Silistria qu'après la levée du siège de cette forteresse. On intère du bruit que le général Paskéwitsch est appelé Pélers- bourg, qu'il s'agit de lui conférer un commandement important dans l'armée européenne. Une lettre particulière insérée dans la Gazette uni vcrselle d'Ausbourg dit: Beaucoup de journaux attri buent la chute de Varna la trahison; il n'en est pas ainsi. Varna a été défendue par Jassut pacha jusqu'à la dernière extrémité et aurait été prise plutôt, si l'em pereur n'avait pas voulu épargner le sang de ses trou pes et des assiégés. La brèche était la fia si vaste qu'an assaut ne pouvait manquer de réussir et que la garnison devait se rendre. Jusiuf-pacha n'avait jamais eu l'intention d'aller en Russie; ce n'est qu'après avoir appiis la conduite du sultan envers le brave comman dant de Biajla acquitté par un conseil de guerre pu s exilé et étranglé, qu'il n'a pas voulu exposer sa vie Jursul-pacha passe pour un officier très-instruit. Londres13 décembre. Il parait d'un article de la Gazette de Carthagcne du 19 octobre, que le général Padtila et le colonel Guerra ont été fusillés le 3, et ensuite pendus au gibet eonfoimément leur sentence. Santander n'avait pas encore été mis en jugement. Le Courier en parlant de l'issue de la campagne russe en Bulgarie dit; Il n'y a pas de doute que chaque belligérant exagère ses succès, et cache st s revers Aussi recevons nous avec défiance les rapports de Pétersbourg et de Constaniiuople de Jassy et de Semlin.- mais on ne (aurait nier que les Russes ont éprouvé uo grand echec puisqu'ils sont obligés d'à* bandonner une opération fie siège de Silistria dont l'importance égalait presque celle de la prise de Varna. On lit dans le AJormng Journal 1 Nous apprenons d'uu correspondant particulier que lord Strangford est arrivé Ria-Jaueiro le 16 octobre. L'empereur n'a pas fait S. S. l'accueil auquel il devait s'attendre et d'après ce qui s'était passé plu sieurs des entrevues qui ont eu lieu, on a conçu des craintes que le but do la mission de]S. S. ne serait pas atteint. Nous pensons qu'on s'est livré ces craintes sani asst x de raison. Don Pedro est sujet des accès do colère est il changé aussi subitement d'opinion qu'il change d'humeur. Il se calmera et il se couseutira en définitive ce qu'il repousse maintenant. Dans tous les cas le résultai sera le mémo era tout ee qui nous regarde. Si l'empereur manque de pruden ce jusqu'au point de refuser d'agréer les propositions de lord Strangford il sera le premiers eu avoir do regret et le gouvesnemmi britanique fera -ans son con cours ce qu'il désirerait no laire que conjointement avec lui. Le mauvais uacucil fait uo envoyé britanni que ne servira en rien les vues de S. M., on s'en sots- vicudra es la ressentiment en restera. Il vaut mieux faire do bonne grâce les concessions qu'on sera forcé de faire bon gré maigre, a Une des lettres reçues de Rio dit que S. M. I. avait d'ébecd ceîusé de tscovoii lord Str&ngfsri, parce qu'elle avait appris qne le but de sa mission avsif été de porter l'empereur consentir reconnaître don Miguel tomme roi du Portugalmais eufiu S. M. lai a accordé une audience. FRANCE. Paris 16 décembre. Le Uion de maréchal de France a été envoyé ea Morée M. le géne'ral. Maison, et le brevet de lieu- tenant-général M. le maréchal-de-camp Darriea chef de l'état major de l'armée expéditionnaire. Les dernières lettres de Morée portent 600 la nombre des malades qu'on comptait encore parmi 001 troupes. L'armée ne t'attendait paa être rappelée en France avant la fin de mars. On espérait qu'avant cette époque le corps régulier, destiné être com mandé par le colonel Fabvier, serait de y 8.000 hommes, et que les troupes grecques seraient en état de recevoir et de garder les places fortes la ré paration desquelles on travaille avec une grande ac tivité. L'Acropolis de Corintbe et le camp retranché qui doit être tormé dans les eovirons reçoivent aussi des développemens propres lermer entièrement ce passage aux Turcs. Hier le fea a pris midi dans une des cheraioéei du pavillon de Marsan au château des Tui eries. Cet accident n'a eu aucun résultat fâcheux. Il n'en a pas été de même aux Menus-Plaisirs du roi, où un in- rendie qui a éclaté dans un des magasins, a causé des degâ's pour environ 5o,000 ftancs. Parmi tes objets piecieux qui ont été la proie des flammes se trouvent les trois grands lanteuils du sacre, le dôme qui était posé Noire-Dame lors de la messe du Saint-esprit pour la rentiee des chambres et une tente que l'on appelait tente des ambassadeurs- Voici le tableau de» droits imposés actuellement sur les vins. Le droit de circulation s'élève 8,35o,oo f. celui de détail 73 600,000 f. le droit d'entrée aux octrois est de 16,900,000 fr. les licences sont de 3 000,000. Total: ioo,85o.ooc lr. dont il laut dé duire 30,000,000 frpour le» frais de perception. Les catholiques domiciliés Lausanne, appar tenant diverses nations et en grande partie Français, vivent sous un gouvernement protestant, qui leurper, met I exercice public de leur culte, quelques restric tions près. Jusqu'à présent ils n'ont pu jouir de ce bieniiit que dans une chapelle qui leur est commune avec les protestans allemands et les argheans, et qu'ils ne peuvent le dimanche matin occuper audelà de neuf heures,' ce local n'est même plus proportionné leur nombre, renforcé psr une foule de voyageurs et ou vriers. Depuis peu ils ont obtenu la permission de Là ir ci-.o église déjà ils ont acheté le terrain; mais leurs (noyer.; sont loin de suifire la di pense requise pour tout corisKection; des souscriptions oui étéouvetles cet effet Pdiis, Lyon, etc. Divers ecclésiastiques latins avaient été exilé» de Constantinople; ils viennent d'être rappelés, et l'on epprer.d qu'ils seront chargés d'instruire la jeunesse turque daos I étude des langues italienne et française. - Il paraît aujourd bui certain que la pais a été eonciac entre Buenos Ayres et le Biesil. Cet événe ment si souvent annoncé est tout-à-fait coofi rmé par des lettres directement reçues. Une représentation extraordinaire a été donnée, su bénéfice de Mlle. Leverd, au théâtre français. Mtlo Leverd, dans la même soirée, a joué la tragédie, la comédie, et chanté I opéra comique. Le spectacle a fini s une heure et demie la recette s'estdit-on, éle vée p'as de 3,000 fr Ls toi vient de nommer M. l'abbé Dupontcuré t

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 2