TURQUIE: VALACHIE- Bucharest8 décembre. ITALIE. s4ncône, 10 Décembre. AUTRICHE. ANGLETERRE. a Constantinople, i5 novembre. La Porte n'a pas encore publié des bulletins offi ciels sur la retraite des Russes. Depuis le mois d août, les musulmans regardaient la campagne russe comme teanquée, et ainsi le résultat actuel fait moins d im pression sur eux qu'à Péra, ou après la chute de Varna on avait cru la probabilité que les Russes hiverneraient dans la Bulgarie. Le mauvais temps continue et des tartares qui au* Irefois taisaient le trajet de Scbumla Constantinople en 3 4 jours, oot maintenant besoin de 10 tst jours. La Porte pousse avec activité ses armemens pour la campagne prochaine. Smyrnel5 décembre. M. le consul-général des Pays Bas a communiqué le 4 de ce moistous les consuls qui résident dans Cette ville la lettre suivaute, qui lui a été adressée par les tiois amiraux alliés Conquérant, Navarin y le 8 décembre i8i8. Monsieur le consul généralles places de Coron, Modon et Navarin se trouvent complètement éva< u^es par les Turcs et les égyptiens nous sommes dans le cas de vous prier, monsieur, de vouloir bien en don* ner connaissance aux consuls des ddlerentes puissan ces résidant Smyrne et autres ports de l'empire ot toman ainsi qu'aux commandans des escadres euro péennes et qu'en conséquence le blocus de ces pla* ces a cessé, et qu'elles sont ouvertes au commerce de toutes le» nstions. - Nous avons l'honneuretc. Le comte de Heyden Pcjltnet Malcolm M. de ÎIicm. Le quartier-général du comte Wiltgenstein est tou- jouis Jassy ou se trouvent aussi la plupart des gé néraux russes. On dit que les généraux Diebitsch e| Berg qui sont la nêie des affaires de l'état-ms,or travaillent sans relâche au plan de la campagne pro chaiue. Douze mille hommes d infanterie, qui avaient lait partie du camp de siège devant Silistrie ont pris des quartiers d'hiver dans la Valachie 6ooo hommes d'inlantetie et la plus grande partie de l'aitillerie de campagne sont repartis dans la Moldavie. Le géné ral Langeron a le commandement en chef Je ces trou pes j les autres qui avaient été employées devant Silis* tria et Scbumla sont échelonnées entre le Danube et Varna et ont élevé Razova Bazardschik et Debina des retracchemens l'abri desquels elles attendront le printemps prochain. Les dernières lettres de Poros et Syra reviennent •ur les massacres des habitans chrétiens eQ Candie, où il d'cii existe plus dans les villes; tous ont été immoles par le glaive et le même sort est réservé leurs co rebgiounaires dans cette île. L'archipel est rempli de fables sur les défaites des Russes, et avec le courage des Turcs se réveille leur ancienne résolution d'extet miner les Grecs, On n'a pas oublié l'ordre que le sul tan avait envoyé Dram Ali, de lui porter de cendres du Pétoponèse et il n'y a pas de doute qu'on l'exé cuterait dans toute la Grèce, si ou avait la main I bre. Les amiraux des trois puissances ne semblent pas te faire illusion sur l'état des choses mais ils sont lit s par leurs instructions. Cependant les horreurs de Can die les ont fait sortir de leur inactivité Sur ira rapports officiels de ces événement, le gouvernement grec r. doublé les renforts qu'il a envoyés en Ciète* il a or donné 1«- blocus des place» du côté de la terre, et a obtenu en même temps, dit*on, de la part des amiraux la promesse quelle seront aussi serrées de près du côté de la mer: On nous écrit que ce blocus s'execute avec beaucoup de figurur. tienne, ir décembre. On a reçu dit on ces jour.-cila nouvelle que la jeune reine de Portugal, Maria da Gloria se met tra incessamment en rouie de Londres pour arriver ni et que le comte de Batbstens. est chargé de l'acco®. psguer. Londres ,26 décembre. L'attention du Mormng Chronicle que don» Maria da G!oria lors de sa présemion au châiean do Windsor n'avait pas été reçue par le roi comme reine duPortugal, se trouve demenlie par le passage suivant du compie que rend le Courier de celte receptioat Un dejeune de 3o couverts avait été préparé. A table la reine éiaii assise droite de S. M B. qui se montra remplie d'attention pour elle. Lorsqu'on cul desseïvi le roi addressa ses illustres convive» les mots rutvanir, L'une dos coutumes les plus anciennes et sans contredit les meilleures de l'Angleterre consiste por ter des santés. Pour obéir cette coutume et l'im pulsion de mon roeur, je propose la santé de ma jeun* amie fl alliée de reine du Portugal.» Après ce toast, la reine se leva et dit: «Cette coutume n'est pas nouvelle pour moi car, depuis le jour de mon arrivée en Angleterre, je n'ai cessé de porter ma table la santé de sou roi: je la propose encore au jourd'hui.>r FRANCE. Paris u4 décembre. Le Constitutionnel con ient sous la date de Jassv iodéiemhre, une lettre dont voici quelques ex! S; La Russie fait des préparatifs immenses, et cepen dant les «gens de l'Aulrii he et de l'Angleterre lui pré sagent des désastres. Ils s o eut dans la mort de I im pératrice mère l'extinction de la cause première de la guerre et de l'élévation du comte Capo d'hlrias. S il iaui en croire les on dit on ebour liera incessamment des négociations Constantinople. On commencera par satr fier les Grecs, auxquels on n'accord- ra qu'un hospodar sujet de la Porte, celle conditionI ar* mée française évacuera In Morée par tiersdans les neuf premiers mois de l'année 1819 et tandis que ces choses s'élaboreront Pér» le duc de Mortemart de vra au plus laid daos le délai de deux mois être ex pédié auprès de l'empereur Nicolas afin ded sposvr ce prince la paix Voilà ce qu'on écrit de Vienne cù l'on nous assure qu'on a signé un traité d'alliante olfensive ci drlrnsi- veentre l'Autriche, l'Angleterre et la 1 u'quie. U se rait question d'engager la France y accéder et on assure qu'il existe Paris un parti puissant qui se telle dans une pareille illusion. 1 elles sont les espérances. Mai» voiti re qui se passe: A I ouverture de la cam pagne de 1859, l'empereur Nicolas descende do nord la tête de quatre crut mille hommes, et que'- que prix que te soitil éc<assera les Turcs rente - •cra te croissant, et aiboreia l'etendard de la croix grecque sur les rives du Bosphore. La Russie a une sanglante injure sur le cosur et le fièra d'Aitxsndre, dût-il faire dix csmpagtus, ne renoncera pas la prte- tninenre glorieuse dont il a reçu l herbage. Depuis sel malheurs, l'enthousiasme est on comble en Russie seigneurs, negocians armateursdetge totxollreil leur souverain argent, hommes, vivres; |amats dévoûment public ne lut aussi spontané ni aussi généra La guerre est oMieoale-, religieux el malhfl°r a (IJ|

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 2