fi ver la Contemporaine, qui en a été quitte
pour ses nippes, mais quelque chose de pareil
ce qu'éprouva Folycraie. -On voit que nous
•s«Mige«x»s la sutèle d« monarque futur des
Hellènes. Nous i€pé;erofis unkiie quesans la
Crète et les iltrs Ioniennes il ne peut exister.
Voilà *L:S choses auxquelles on n'avait pas
rélléchiet qui nous fom présumer qu'en son
geant la nouvelle dynastie qu'on veut donner
aux Grecs, on .pourra Lien se décider aban
donner «m projet insensé. Espérons plutôt
dans ia-couduiie du sultan qui, fort de son
entêtement, obligera encore une fois les Russes
tirer i'épée; aloison établira un autre système
politique dans l'Orient.
-- Des nouvelles de l'Améi ique-tnéi idionale,
du i5 novembre, portent qu'un traité d'amitié
et d'alliance a été conclu entre les provinces
de fiuénos-Ayres et deSanta-Fé. Cette der
nière a autorisé la première traiter toutes les
affaires étrangères avec les états d'Europe et
d'Amérique.
On écrit de Stuttgardt, 3o janvier:
L'adresse de remerciement de la deuxième
chambre des états, eu réponse au discours du
trône, nî se compose point de formules banales
de complimens 011 voir que c est l'expression
d'une gratitude, profondément sentie, pour des
bienfaits qui n'eut pas été accordés demi.
Les funérailles du chef des pompiers
Hambourg, qui a péti, dans un incendie, com
me nous l'avons annoncé, ont été célébrées le
19, avec beaucoup de solennité. Toutes les
autorités suivirent le cercueil, sur lequel étaient
déposés, outre une couronne civique I'épée
pliée et le chapeau écrasé, que le défunt por
tait, lorsqu'il trouva la mort.
M. le chevalier Ilapdé a été admis
l'honneur de présenter a M. le dauphin, son
recueil historique intitulé: l'Expédition et
Naufrage de Lapeyrouse.
Une rencontre a eu lieu, le 23, entre un
des rédacteurs du Nationalet un des rédac
teurs du Drapeau Blanc. Le rédacteur du
Drapeau Blanc a été légèrement blessé.
-- A partir du mois de décembre, plusieurs
milliers d'ouvriers et 800 tombereaux oui été
journellement employés l'enlèvement des
neiges et des glaces dans Paris: la dépense af
fectée ce service, depuis le Ier décembre, ne
s'élèvera pas moins de 10,000 fr par jour.
S. M., par arrêté du 1 décembre dernier,
a approuvé les règlemens proposés pai les
administrations de Morts et Tournai pour
rétablissement, dans ces ville», d'une caisse
destinée faire des avances aux pensionnaires
de l'état.
S. A. R. le prince Albert do Prusse, fian
cé S. A. R. la princesse Marianne, est arrivé,
le 10 janvier, Pétersbourg.
La Société des Sciences médicalesde
Bruxelles, vient d'accorder une médaille d'or,
et le titre de correspondantM. le docteur
d'Acquelin de Paris, pour le mémoire qu'il
avait adressé cette société savante.
-M. Ducpétiaux, condamné, le 1 2 décembre,
1828, une année «l'emprisonnement, pour un
article inséré au Courrier des Pays-Bas
au mois d'octobre pificédent, eu faveur de deux
étrangers malheureux, a été rendu le 27,
la liberté, après uue détention de quinze mois.
L'ouverture du petit-séminaire provisoire,
Rousselaere, a eu lieu, le 21, par M. Simons,
curé Pitthem, et doyen rural Thielt.
On a tout lieu d'espérer qu'un canal ou
fossé d'évacuation, parallèle au canal de Ter-
ceuzcn, sera creusé, une époque plus ou
moins rapprochée. L'expérience a prouvé que,
de cette maniète seule cette belle entreprise
pourra pleinement atteindre le double but que
le gouvernement et l'administration se sont
proposé. La nouvelle,,cep«ridant, que le syndi
cat a avancé ou avancera une sommé de fl.
700,000, pour commencer les travaux est,
jusqu'ici, déuuée de vérité.
On a beaucoup exagéré la nouvelle de
de l'explosion d'un magasina poudre, a Scfium-
Ja: Il ne se trouvait que très-peu de poudre dans
ce dépôt, et il u'a péri que ou 5 personnes,
La diète avait intente l'éditeur du Nya-
sfrgus, 11 ri procès pour quelques expressions
qu'elle regardait comme offensâmes. Mais il a
Clé acquitté par le jury.
On écrit de Berlin, 23 janvier:
Ou travaille toujours a la rédaction des
nouveaux codes, qui, cependant, ne seront
pas achevés de sitôt, attendu que toutes les lois
subissent une seconde révision et discussion nu
conseil d'état. On dit que ce conseil s'est pro-
noncé contre la séparation de la police et de la
justice.
Si jamais session du parlement doit être
fertile en discussions importantes, c'est Celle qui
va s'ouvrir. Les impôts sur ladiècheet la bierre,
le monopole du thé, les valeurs monétaires, les
taxes, la dépense de l'état; et, enfin, les dîmes
et une distribution plus exacte des propriétés
de l'église parmi les pasteurs telles sont les
questions qui seront présentées aux chambres,
appuyées par des pé itions, non- seulement des
prolétairesmais des propriétaires fonciers,qui
n'ont jamais été unanimes sur un objet, sans
l'obtenir quel qu'il fût.
Le système actuel est si vicieux que l'exis
tence de l église d'Angleterre dépend d'une ré
forme complète. - v Ndvertiser.)
Ondit que le bourgmestre de la commune
de Fouron-le-Comle, M. Del vaux vient de
déclarer qu'il adhère,au message royaldu 11
décembre, dans un poème qu'il vient d'adres
ser la seconde chambre «les états-généraux.
Jde la Province de Liège.)
-- Les membres de la deuxième chambre
des états-généraux, frappés par l'arrêté des
destitutions, sont, paitout, l'objet de l'intérêt
public le plus empressé.
Celle vengeance ministérielle contre l'indé
pendance de nos députés est encore une suite de
ce funeste système qui, depuis i5 ansnous
accable par une foule de fausses mesures, dont
le mécontentement et la deliance ont été le ré
sultat, sans aucun avantage pour le gouver-
ment.
Ce n'est pas M. Huygens, ambassadeur
des Pays-Bas près les États-Unis d'Amerique,
qu'a passé le titre de comte de Lovvendaul
mais au fils de S. Exc.
La Gazette assure que le message royal
du 1 1 décembre loin d'avoir été adressé
aux Universités» avec ordre d'y adhérer
ainsi que l'on dit quelques journaux rie leur
a pas été du tout envoyé. M. le ministre de
l'intérieur s'estdit—île, borné donner con
naissance de son installation MAI. les cu
rateurs de ces établissemens, par une circu
laire qu'elle rapporte. Le miuistre rappelle
combien les institutions consacrées l'instruc
tion publique ont besoin de la protection du
monarque pour fleurir; il compte que les
personnes vouées l'enseignement contribue
ront, parleurs préceptes et leurs exemples
imprimer dans l'esprit de la jeunessele
respect et le dévouement dus au prince
l'amour du pays natalet l'attachement aux
institutions politiques.
S. Exc. termine eu faisant observer que
bien que les circonstances dans lesquelles se
trouve le pays ne doivent causer aucune alarme
pour le repos et la prospérité de h nation
elles exigent, toutefois, de la part de Messieurs,
les professeurs une circonspection particu
lière <c ils sentiront combien il leur importe
de ne point fournir d'aliment aux passions.
La science qui embrasse tous les temps restera
étrangère de passagères agitations.
<i La même prjudence est nécessaire l'égard
de tout ce qui pourrait blesser les ojiinious
religieuses dès habitans; l'instruction publique
a aussi besoin de leur coufiance pour pros
pérer tout ce qui pourrait troubler celle-ci
sous le rapport, que je viens d'indiquer se
rait, non-seulement peu d'accord avec lès
principes fondamentaux de noire organisation
s«tciale mais fournirait, en outre «les armes,
pour s'opposer aux progrès des lumières et
de la civilisation.
-- On écrit d'Odessa, to janvier:
C'est aujourd'hui que H dii-pacha est parti
pour Pétersbourg; 3oo chevaux ont été com
mandés, pour lui et sa suite, tous les relais,
jusqu'à Moscou: il compte s'arrêter quelques
jours, dans cette ville.
Les principaux articles du discours qui
doit être prononcé, l'ouverture du parlement,
le 4 du mois, ont été soumis, l'exameu de S.
M., par.M.Peel Le roi ne paraîtra pas dans cette
circonstance: la session sera ouverte par com
mission.
Un journal entreprend de prouver que la
vénalité des charges se rétablit, insensiblement,
en France, et il cite, l'appui de cette opinion,
l'état des offices du département de la Seine
dont la vente est permise. L'évaluation de ces
ventes s'éleve 249,788,000 de fr.
H lésulte dexes uaiissaclionsque les titu
laires étant, pour la plupart, obligés d'emprun
ter et, plus tard, de rembourser les fonds
d'acquisition, lès intérêts et l'amortissement
exigent une somme de plus de 20 m il lions. Cello
somme devant se prélever sur les bénéfices on
conçoit que les titulaires cherchent les aug
menter dans des proportions d'autant [dus oné
reuses pour le public, que la sévère investigation
des anciennes corporations n'est plus là, pour
les modérer.
S. M par arrêté du 1 1 de janv. a accorilé,
M. vau den Bosscheex-chartreux, et prêtre
desservant St-Donaes (Flandre occidentale),
une gratification de cent florins.
On assure qu'à l'instar de ce qui se pra
tique eu Angleterre, et qui a eu lieu aussiré
cemment, en France, il est question de consul
ter, au moyen d'enquêtes, nos principaux in
dustriels et manufacturiers, sur les meilleures
mesures prendre pour favoriser l'industrie na
tionale, tant l'intérieur qu'à l'égard de l'ex
portai ion de nos produits.
Les lettres adressées, au Nord-Brabander,
des districtsdePrinsenhaueet Boxtel,dépeignent
la réprobation qui a partout accueilli l'arrêté
de destitution des «lignes commissaires de ces
arrondissemens, MM. Luybenet Irigenhousz.
Une affaire des plus importantes occupe
en ce momenttous les esprits en Italie. Plu
sieurs hauts-fonctionnaires du gouvernement
napolitain ont été arrêtéset emprisonnés, comme
coupables d'avoir fabriqué des conspirations
factices. D. Malliéis, le principal d'entre eux
était intendant de la Calab're. Sous peu de jouis,
les débats publics vont s'ouvrir: car on a
conservé, jusqu'aujourd'hui Naples, le
code français. A l'ouverture de l'affaire, le
procureur du roi a publié son acte d'accusation,
qui tévèle, sur ces fonctiounaires, des faits
d'un horrible nature. .11 paraîtra que pour se
rendre nécessaires, et obtenir des récompenses
et des honneurs, ils auraient ourdi des conspi'
rations, corrompu des témoins, et fait exécuter,
comme coupables, un grand nombre d'irtno-
cens. Le procureur du roi appelle, sur leur tète,
la vengeance des lois.
-- On dit que la police se livre, par ordre su
périeur^ des recherches, pour counaître le>
noms des jeunes-gens de Douai qui ont ache'{
des mouchoirs l'effigie de Napoléon II.
Le roi de Prusse vient, dit-on, d'envoyé
la déçoratiou de l'ordre de l'Aigte-Rouge Ai
de Belleyme. C. F.)
-- Le célèbre David Wilkie a été nom®É
premier peiutredeS. M. biitanniquela pluce
de sir Thomas Lawrence.
Un journal annonce que l'on vient dm*
fliger la bastonnadetout récemment eucore(