JOURNAL' D'YPRES-
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cJ^Cotauaf.
N* 1206. XIIIme ANNÉE.
DE S. M. LE ROI
PAYS-RAS.
INTERIEUR.
PAR AUTORISATION
DES
srBDr, ip Février, I85O.
- f J
OUVERTURE
•••.-■ r;;
DÉS PORTES DE LA VILLÏ.
Du i au 16 Février 6 heure».
FERMETURE
DES PORTES DE LA VILLE.
Du i an 10 Février, 6 heure».
PAYS-BAS.
Y mes j j3 février.
Le colonel ds Groot, appelé au comman
dement de la province d'Anvers, et de la ir«
brigade de la a1"" division sensible aux marques
réitérées d'estime et d'affection dont pendant
un séjour de près de neuf années il a été
■M» constamment l'objet, tant de la part des autorités
et habitans de la ville d'Ypres que de la part
il de MM. les officiers de la garnison a l'honneur
il de les remercier chacun en particulier et ina-
ilifeste, ici en leur faisant son compliment
d'adieuxcombien sont vifs et sincère» les re
grets qu'il éprouve en quittant une "cité cl des
s' corps auxquels 'une longue et mutuelle affection,
un accord non interrompu et parlait', l'avaient
li étroitement uni.
Pai mi les.pi omolions qu'il a pîù,à S M.,
de faire dans l arme de l'infanterie nous iu-
Idiquetons les suivantesqui concernent la
garnison: -- Commandant de la. province
<l'Auvcrs,et delà ire brigade de la division,
le colonel G.-C.de Grootde la 16* division
M d'infanterieet commandant de la i«biigade
delà 3« division,--Commandant de ta iOedivi-
jion d'infanteriele lieutenant-colonel de
Stuers y de la division; Lieutenant-colonel
Ide la 16* division d'infanteriele major PF'.-
D. Aberson, de la 7* division.
Ou lit, dans de Le Montrysur
h la Monarchie de Louis Xlf^-- Par
v l'abolition des états, et par les emogistreraens
forcés, rien ne resta de légal, eu France que
comme le roi le voulait; situation périlleuse
qui remplace l'empire des droits par l't mpire
des faits, et ne laisse, aux institutions, qu'une
apparence fantastique dont les esprits tes plus
crédules sont bientôt désabusés. «- Eucaiac-
térisanl ainsi l'étal politique de la France, la
fin du XVIIe siècle, Le Mon le y ne croyait pas
si bien prophétiser celui ou un gouvernement
parjure pousse la Belgique, au milieu du XlX*.
Le Catholique.
La médecine vient de faire Une perle
sensibledans la personne; de M. Berten
docteur-médecin, plus qu.'ociogéuaire uiort,
en cette ville, le 5 févrierid-Jo, Praticien
expérimenté, M. Berten sans appartenir, de
faitla nouvelle écolefut loin de rester
statiqnnaire, comme un préjugé vulgaire, quoi
que spécieux, semblait autoriser le laisser
croire. Il exerça, pendant longues aimées
Y prèscohcuriemment avec le célèbre van
IUëL'È: cette émulation, celle rivaliféAsl )e plus
éloge que no us, puissions LnecteùlJ^M'TES.
1
Une chose est faite pour consoler, de sa
perte bs Imbilans de cette ville c'est le suc
cesseur qu'il paraît s'être choisilui-même,
aupies de si nombreuse clientèle. Eri el'f. t
M. le docteur Coppielers appartient a celte
génération nouvellte de jeunes médecins, dont
les études, et Fs an'icédeus déjà connus,
anrioucenl une honorable carrière, un brillant
avenir.
Un cliien, que l'on disait atteint d'hydro-
pnobioet quiselon la rumeur publique j
aurait mordu, entie autres, nu enfant une j
chèvre et des petits chiens, a été pouiCliasse,
et tué,, eu cette ville, rue SbJacqticsjeudi
dernier, dans la matinée. La police a pris,
de suite, toutes les mesures nécessaires
l'enfouissements'assurer de la véracité
de ces rumeurset prévenir toute espèce
d'accidens.
a 'dis que plusieurs journaux des pro
vinces seplcuti ioitales, et des correspondances
léeiles on fictives, de quelques feuilles minis
térielles du Midi, outragent M. le baron de
Stassart, avec un empressement qui tient de la
fureur, nous lisons, avec un vtai plaisir dans
une feuille libérale du Nord, le Bijenkouf, qui
se publie an chef-lieu même de l'ancien dep»
des Bouches de la Meuse, qu'administrait notre
honorable repiésentant, un article emprunté
au Politique, et qui fotmela defense, la plus
complète, la plus éclatante du généreux ci
toyen que la vengeance ministérielle vient
d'atteindre. Le Catholique.
Le Nationaln° 3g, contient nu aitîcle
intéressant, intitulé -- Un Mot d:i National
au Nouveau Journal de Paris. Cet article,
aussi frappant de justesse que logiquement
écrit, est une espèce de profession de foi du
Journal Bruxellois. Nous regrettons vive
ment que. le cadre que nous nous sommes tracé,
et, surtout l'aboi dance des matières, nous
empêchent de mettre cet article sous les yeux
de nos lecteurs: moius heureux, eu cela, que le
National, lui-mêmequi rapporte dans le
même un excellent passage de la France
Nouvelle autre titre du Journal de Paris
relatif la suppression du Collège philoso
phique Nous pourrons revenir, d ns un
prochain n°, sur cet intéressant, sur ce remar
quable passage.
On nous mande de Bruxelles, en date
d'hier soir (,g février Les éditeurs du
Courrier des Pays-Base tdu Belge vienheut
d'être arrêtéset mi» au secret. AL de Potier
est aussi gardé vue, au secret: une sentitiella
es' placée dans sa chambre. - I Le Cath.
Des nouvelles récentes confirment celle-ci. C'est
pour la publication de la dernière lettre de M.
de Potter sur le souscription Jédcréeque le»
poursuites ont lieu. - On parle d'autres arrestation».
Le di»couis royal, i'uuvertuie du par
lement britannique, est un succiriet, mai», ns-
triclif exposé de la sittiali 'ii politique de l'Eu
rope; etprincipalementde la position do
l'Angleterre, l'égard des diverses puissance».
Pour peu que l'on soit au coûtant du style di
plomatique, du protocole des cabinets, rien d«
plus facile que de tirer de ce discours d'ou
verture, deux conséquences, déjà déduites, en
forme «le dilemme, dans ce document même:
l'incertitude de l'érection définitive du gou
vernement grec, et la probabilité de lu recon
naissance prochaine de D. Migui I, par le cabi
net de Sl-James.--(Nous don. ce discours
Dapiés diverses correspondances de plu-
sieurs journaux de l'opposition, en France, il
paraîtrait que la Porte-Othomune préparerait,
sons mains, dans sa politique cauteleuse accou
tumée, un second acte de la riiplurèdu traité
de paix d'Akkermaiiii, la Russie; et l'on ajou
te que ce n'est point sans dessein, que la ques
tion de l'érection de l'flelléiiie, et de la nomina
tion de son cl» f suprême se discutent et s'a
journent.... Divers cabinets Sembleraient inter
venir.... On va même jusques parler d'une
ligueausiro-angto-turque contre l'autocrate....
5h, malheureusement, ces conjecuites se réali
saient, on y reconnaîtrait, de nouveau, le type
des diplomates promoteurs delaS e-Al/iance
Ou doit s'attendre tout, d'ailleurs, de minis
tres tels que MM. de Melleruicb Wellington»,
Polignac...
Un membre de l'ordre des paysansen
Suède, a récrit nient interrompu une discussion
oiseuse, en disant: - Mes hères, considéiet
que chaque minute «le débals coûte sept ecus
au pays. En Suéde, les électeurs des trois
ordres non nobles défraient leurs députes peu-
dent la diète.
Les principaux manufacturiers de Man
chester se sont réunis, pour aviser aux moyens
d'arrêter 1 excès de la production et l'un d»s
membres l< s plus influer»de l'assemblée a établi
que le Siul remède, efficace A cet état des choses,
serait un acte du parlement, réglant le temps
du travail journalier de chaque nietier. En au
cun pays, ou n'a plus activé la production, au
moyeu de la multiplication des forces par les
machines. Qu'en tsi-d. rtsçUé? Celle crise