qui s'était réfugié en Belgique, d'où il avait été déporté eu Hanovre, vieut d'être arrêté Paris. C'est le Moniteur qui auuonce cette ar restation. Dans divers endroits, on prépare des pétitions, pour l'ouverture des chambres: celle qu'on signe Lyon demande les lois organi ques et de garantie promises par la charte. A Boulogne-sur-Mer, on pétitionne, pour le jury en matière de presselés lois municipale et départementale, le rétablissement de la gar de nationale,et l'abolitio.i du double vote. On écrit de Madrii,6 février; Par un décret royaldaté du 12 du mois dernier, un lirageausort, de 25 mille hommes, doit avoir lieu: le décret porte que cette opé ration sera terminée le i« mai prochain. S. M. l'empereur du Brésil a élevé le Îirince d'Ëichstadtduc de Leuchtenberg a dignité de duc de Santà-Cruïavec le titre d'Altesse Royalecomme une preuve de la satisfaction qu'il a ressentie en le voyant ar river, au Brésil, avec sa soeurl'impératrice actuelle. Times. Le gouvernement brésilien a définitif ement aboli la traite des nègres; mais, pOtir empêcher les pertes qn'autait pu occasionner la suppres sion immédiate de cet honnête trafic, il a donné, aux négriers, jusqu'au t3 mars, pour mettre ordre leurs affaires. EXTERIEUR. Londresra janvier. Après la lecture du discours du roipar les commissaires la chambre s'ajourne cinq heures. A cinq heuies, elle reprend sa séan ce; le discours est lu, de uouveaa, par le chancelier.. Le jeune duc de Buccleuch qui débute dans la chambre propose l'adresse en ré ponse au discours du liône. En parlant du Portugal Sa Grâce dit qu'elle espère que les efforts de S. M.pour rétablir les relations diplomatiques de l'Angleterre avec ce jpays auront un prompt succès. Lord Saltoun appuie l'adresse. Après quelques autres discussions de peu d'importancel'adresse originale st mise aux voix et adoptée une majorité de 71 voix contre 9. Plusieurs membres, nouvellement élus, prêtentserment; M. O'Connaît prête celui prescrit par la loi sur l'émancipaiiou des ca tholiques. Après la présentation de quelques bills d'un intérêt particulier, lord Darlington prend la paroleet fait l'éloge du miuistere actuel notamment du duc de Wellington, non moins distingué par ses taleus militaires et ses succès sur les champs-de bataille, que par sa sagessecomme homme d'étaldans le conseil. 11 discute, ensuite, le discours de la couronne, en approuve toutes 1rs parties, et propose une adresse, qui, dit le Globe est uu écho du discoprs royal. M. le chancelier de l'échiquier invoque les précédées de la chambrequi s'estpres que toujours, bornée remercier lè roide sou discours et a renvoyéune autre époqueles discussions que ce discours pou vait amener. M. O Connell prononce un discours éten du dans lequel il parle en faveur de l'amen- dement:ilfait une critique déluilléedudiscoursdu trône et demande silouslessujelsqu'iireoferme 'étaient pas bien connus de tocss'il a ap "i*> pris quelque chose personne. Il réfute Popî- nion du chancelier de l'échiquier sur la pré tendue prospérité de l'Irlande, dont la moitié des habitans sont dans la plusptofonde misère, tandis qu'un petit nombre est. dans l'opulence. Il dit, en terminant, il nous faut une reforme dans le système actuel de la commune, des cours ecclésiastiques et d'amirauté; etce sujet, j'adresse mes très-humbles et très-grands remerciemensà Al. Peel, pour les heureuses ten tatives de réforme qu'il a déjà essayées dans le sysième général de nos lois. Mais il faut aller plus loin détruire la barbarie des plaids spéciauxet faire que. toutes nos cours de justice basent leurs juge mens sur des prin cipes uniformes et bien établis. Ce discours, plein de finesse «t de sarcasme a fréquemment excité les rires bruyans de l'assemblée. - L'honorable membre est*placé an troi sième banc de l'opposition en face de M. Peel. Son apparition a excité au plus haut degré, la curiosité de la chambre et des galeries. L'amendement est mis aux voix fi rejeté une majorité de 20 voix, contre i5o. L'adresse est ensuite adoptée. Lord Elleuborough a commencé des poursuites, devant la cour consisloriale, pour obtenir sou divorce. M. Bainbridge banquier irlandais, est mort dernièrementLoudres intes tat. Sa fortune personnelle s'élève 35o,ooo livres sterlings 1,750,000 fr. )A raison des lois anglaisesla différence des droits de tim bre seulementqu'il y aura payer sur cette successionpar suite de l'absence d'un testa meutest de 100,000 fr. La cour du banc du roi a prononcé, le 10, la sentence des propriétaires et éditeurs du Morning-Journalpour les trois libelles pu bliés par cette feuille. M. Alexandre a été con damné 4 mois d'emprisonnement, NeWgate, pour chaque libelle; et une amende de 100 liv. sterl., pareillement pour chaque libelle; donner, la fin de sa délealion, caution pour sa bonne conduite; savoir: lui,5oo liv. sterl. et deux autres personnes, chacune a5o liv. sterl. M. Isaacson, une amende de 100 liv. sterl., et de rester en prison jusqu'au paiement; Marsden, donner une caution personnelle de 100 liv. sterl., et de fournir deux autres cau tions, chacune de 5o liv. sterl. En parlant du suicide de lord Graves, le Glob espère que, quelque élevé que soit le rang de l'auteur de cette catastropheil n'é chappera pas aux poursuites qui, eu Angleterre, protègent les droits de l'hymen, et l'honneur des plus humbles particuliers. Un état de malaise extraordinaire se ma nifeste, de nouveau, dans ce pays. Les plaintes deviennent, de jour en jour, plus général, et l'on recommence parler de réformes radicales. On s'occupe, en effet, Birmingham, de fon der une union dans le genre de l'association ca tholique en Irlande, dont le Sud serait de for cer l'aristocratie anglaisé ahonaonner la plupart de ses anciens droits, demande d'une réforme pratique esf, eh même témp», si vio lente dans les classes supérieures, et, piincipa- lement, parmi les torys, que le gouvernemeut se trouvera, vraisemblablement,dans la néces sité de céder, et d'ag;r dans le sens des réfor mateurs. Le Quaterly-Review est l'organe d'un parti qui, jusqu'à présent, avait toujours demandé un état absolument staliouriaire dans l'administration ce parti a changé de sysième depuis peu, et on lit, dans sa Revue, deux mémoires étendus, sur la réforme nécessaire dans les affaires ecclésiastiques et civiles. Le Moming-Chronicle donne la liste suivante des divers partisplus ou moins hos tiles les uns contre les autres, qui divisent la chambfé des e&mmanesi t®* ieâ.tUfiifi§êUfi«,ftfe guliers du miniSiète; 2°, la vieille opposition ù>hig-, 3°, la haute opposition lotyj le parti de loid A Ithorpscomposé pe jàetpDfëS libé raux, réformateurs et indéperidatis 5°, le parti de M. Huskissoit; 6u, un petit nombre dé membres qui lie suivent àUctthë hanbièré fik*. Le Tr ave lier and Monthty - Gazette de janvier, publié a Philadelphie, contient une noté sur des joui naul et ouvrages périodiques imprimés, aux Étais-Unis, depuis '775, avec leur augmentation graduelle, jusqU'aujourd'- hui. En 1775, ou y imprimait trente-sept journaux eu 1810, 358, et, en 1820,827. Voici,dit-on les deux points principaux de ta mission d'Hali-Pacha St-Peteisbourg Une prompte évacuation de la Bulgarie par les Russes, afin que Constantinople puisse s'appro visionner dans cette province Une diminution dans le montant de la taxe de guerre, ou Un délai plus grand pour son paiement. On ditquela France et l'Angleterre appuie ront ces demandes, surtout la dernière. En at tendant la Russie presse la levée de nouvelles troupes. Courrier. Constantinople, 6 janvier. Le silence le plus profond est gardé sur les négociations touchant la Grèce, et l'on craint, de nouveau, des dililcullés de la part de la r Potie, d'autant plus, qu'elle avoue l'intention de se soustraire, d'une manière adroite, l'ac complissement des obligations contractées par le traité de paix, et qu'elle a, pour cet effet envoyé une ambassade Pétersbourg. L -s nouvelles de la Grèce ne sont pas rassu rantes sur le maintieu du repos public. Depuis le moment où le bruit du choix d'un roi grec s'est répandu Poros, l'esprit de parti s'y est réveillé. Les Romélioles se sont mis en insurrection et les troupes françaises, embarquées, Nava rin, au nombre d'environ 3,000 hommes, ont dû être débatqués, pour maintenir la tranquil lité en Morée. Séance du 11. Présidence de M. Corver-Hoofl. La séance s'ouvre, deux heures, parla lecture du procès-verbal, dont la rédaction est approuvée. Le nombre des membres présens est de 70. MM. Goelens, d'Omalius-Tbierry s'excu sent de leur absence, causée par indisposition. M. van Foreest écrit qu'il est forcéde s'ab senter, par suite de la mort de sa mère. Pris pour notification. Il a été reçu un grand nombre de pétitions en redressement des prétendus griefs. Les pé titionnaires sont, pour la plus grande partie, des habitans des provinces du Hainaut et des deux Flandres. Nous avons entendu nommer les communes de Gand, Eecloo, Ypres, Au- denarde, Binche, Lessines, Gràmmont, Alost, Niuove, Louvain, Malines, Moerbcek, ele etc. Dans deux autres pétitions, ou demande le maintien de la liberté de la presseet la liberté de l'enseignement Dans une autre,des habitans de la Flandre présentent des observations sur le projet de loi relutif l'accise sur les boissons d istillées. Toutes ces pétitions sont renvoyées la commission. 11 a été fait hommagela chambred'une nouvelle livraison des f ues des Châteaux des Pays-Baspar M. Jobard. Dépôt la bibliothèque. La section centrale fait un rapport, dans les deux langues, sur le projet de loi pour modi fier le tarif des droits d'entrée, de sortie et de transit. M. Ad. Bartels, du Catholiquea été arrêté, le 14, et, le même jour, transféré Bruxelles. ANGLETERRE. chambre des pairs. chambre des communes- ôéance du 4 févr. TURQUIE. seconde chambre des états-généraux.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 3