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1211. XIIIme ANNÉE.
DE S. M. LE ROI
PAYS-BAS.
^SAA^Tttj 6 Mars j/183ck
JOIH.Y.1L D YPlîlvS
cP ofitUjUO t cl DX^ôlauat
protestantisme,, pour l'engager
PAR AUTORISATION
liES
OUVERTURE
t)KS PORtES DE LÀ VILLE*.
Du i au rtî Mars5 i^a heure).
FERMETURE
DES PORTES DE LA VILLE.
Du i au i6 Mars, 7 heurej.
Ypxis 6 mars.
Par ordonnance de la chambre du conseil du
tribunal de Bruxelles >.en date du 2 mars, MM.
de Potier, 'tiélemans, Bar tels, Cochê-Mommens,
van der Straeten et de.Nève sont renvoyés par-de
vant la chambre des mises en accusation de la cour
•upérieure. Nous recevori»l'instant, la
relation de l'ouverture'des chambres des paires et
■des défputés. Le discours du trône, subtantiel et la-
•conique, finit par l'épilogue obligatoire une ré
primandé et une menace tacites tout h la Fois.
Les détails au n° prochain.
On fait accroire au ROique les
^catholiques ont déjà reçu beaucoup uop. On
•Veut LUI faire accroire que loin de devoir
uous-ttatisfaire sur nos autres giiefs, IL doit
<pluldt tâcher de reprendre une partie de ce qui
•nous a^t'té accordé. On alarme SA conscience
sur le sort du PROTESTANTISME. On a
J'air de pleurer la ruine prochaine de la réfor
me de te, pure doctrine évangéhque. On LUI
fait craindre l'invasiou de la SUPERSTITION,
«te. Et tout cela notez le bien pareeque
nous avons «quelques éveques et quelques sé-
xninaires.et porce qu'un certain nombre d'ecelés.
ont signé des pétitions Le PROTESTAN
TISME n'a tien perdu jusqu'à présent. Au
contraire, il a gagné beaucoup depuis trois
mois, puisqu'il o'omine, presque exclusivement,
•dans lesconseiliduROl. Il continue, d'ailleurs,
d'occuper toute la haute-administration civile
et militaire. Il continue d'avoir la plus large
part toutes les laveurs dont dispose le gou
vernement. Aucun avantage ne lui est retiié.
•On ne touche point ses dignités, a ses traile-
mens, ses pensions. On ne se mêle point de
ses dogmes, de ses doctrines, de sou enseigne
ment. On n'emprisonne point ses écrivains.
On n'ëpaivvauie point ses défenseurs, quelque
exagérés qu'ils puisserft être. En peUt-on dire
autant, notre égard? En peut-ou dire aillant,
l'égard des BELGES LIBERAUX Mais
il suffit que le gouvernement ait réparé une OU
deux injustices qui nous avaient été faites; il
suffit que quelques anneaux de la longue
chaîne qui nous lté aient été rompus; il (suffit
•disons-nous, que quelques petites apparences
d'une conduite plus impatliale et plus juste
aient été donnéespour alarmer l'intolérant
s'armer de toutes pièces entourer et a obsé
der le ROImettre tout en oeuvre enfin
pour conserver tous les avantageset potlr
maintenir le vieux despotisme a i'égard des
•catholiques. Courrier de la Meuse.
Nous osons assuier, positivement que
cette horrible CONSPIRATION dont les
■écrivains gage oal fatt si giand vacarme, se
réduit au projet soutins a ia délibération Je M.
DE POTTERet voiià pou.quoi plusieurs
personnes sont, maintenant, au secret!!! --
a La réclamation de M. de Stassart est franche
et loyale elle n'est humiliante, que pour les
conseillers du liôue. Le temps nous apprend
que tout ce que des niisétahle.s font eutendre
contre l'OPPOSITION n'est qu'un tissu de
CALOMNIES. Demeurer ferme dans le des
sein d'obtenir, par tous les moyens propres et
légaux, un état de choses stable et légal: tel
doit être notre but iuvariabie, là doivent ten
dre tous nos efforts* et nous l'emporterons:
car nous n'avons a combattre que le MEN
SONGE et la SOTTISE.» -- Bijenkorf.
Le Courrier des Pays- Bas soutient
que a l'arrêté qui fixe le siege de la llAUTE-
COUR est signe; et, comme l'on -devait s'y al-
tendre, c'est Là IIàYE que les- habit*ris
des provinces méridionales devront aller plai
der. Nous nous sommes, assez de lois,
expliqués sur celle question de l'emplacement
de la II àUTE-COUR; et, iitalgie 1 assurance
du Courriernous ne pouvons croire une
fixation aussi excentrique «ussi contraire aux
intérêts généraux aussi révoltante de partia
lité. Journal d'sdnvers.
Les poursuites criminelles, dirigées, en
ce moment contre l'éditeur du Catholique^
rendent impossible la reprise de l'affaire du
bourgmestre et des échevins de VVervicq.
On nous assure, d'une manière positive,
que la chambre du conseil s'assemblera, le i«
mars, exlraordinairemeut, pour statuer sur le
sort des conspirateurs. Nous avons reçu
aujourd'hui i" mars', pour la première fois,
depuis quinze jours notre correspondance,
directement de la poste, sans que le cachet des
lettres eût été brisé. -- Le Belge.
-• La nouvelle de la mort de M. le cardinal
de Clermont Tpnnerre v«o:p;!^y;parles' jour-
de Toulouse, va donner l'éveil beaucoup
d'ambitions, lly a deux postes impartans con
voiter: le cardinalat et Un archevêché.
Le Mémorial Artésienjour nal de St-
Orner, dit qu'il n'y autapoiur, cette* année, de
camp St-Oiner.
Dans un longariiçle du Constitutionnel
portant pour titre Prédications factieuses
ou lit entre autres, le passage suivant :-
ce il n'est que. trop communaujourd'hui
de voir les ministres de l'évangile sortirdu
cercle de leurs attributions naturelles, pour se
lancer dans ta carrière de te politique. Des
évêques se permettent, souvent, de transfor
mer leur chaire en tribune; et, te leur trou-
f>eaii suivait leur ex> ntple nous venions,
bientôt, les églises se transformer en tlnbs.
Nous avons fait connaître, il y a peu de jours,
le mandement d'un prélat qui accusait les col
lèges électoraux d'avoir vomi des factieux darts
la chambre des députés. En voici Un qui para
phasse, erl style de réquisitoire, les articles de
la Gazette Ue France et de la Quotidienne J»
-- Une lettre de Londres nous annonce pue
la discussion de la chambre des lords«ur le»
affaires de Portugala excité une vive surpi ise,
et que les miuistres sont devenus odieux Ou
sait combien il est important, au duc de Web-
lurgiOn, de Cacher, aux chambres, lu. plus
grande partie des papiers qtiî se ratlaclreîil
l'Usurpation du trône de dona .Maria.
La souveraineté de te Grèce éprouve de
grands obstaclesnon pas de la paît de l'An
gleterre, puisqu'il est de son intérêt d'avoir uu
roi, de sa façon, sur ce trône; mai» il est cer-
tairi que l'empereur de Russie a refusé d'accé
der aux propositions du c.'binel anglais. - Ct.)
Un arrêté royal, du 22 septembre, îb -g,
n° 77,a statué qu'une somme de fl. 2,000 sera
prélevée, sur le montant disponible des 2 jn
des revenus communaux, de 1829, la dispo
sition de l'administration-genérale. pour four
nir aux frais de l'exécution des travaux
de statistique dans la province du Brabuqt
méridional.
Le Journal de Middelbourg donne
l'extrait d'une lettre de La Haye dont Voici te
contenu:-«Le militaire,arrêté,dernièrement,al»
palais de S. M., a déjà subi plusieurs interro
gatoires, par le procureur-et l'a vocal-général}
ou prétend que le deinier interrogatoire du
être imjiorlani. 11 est remarquer que cette af
faire Se Fapjiorleà une autre, qui jiataît être
arrivée, le même soir, au jialais du prince hé
réditaire, où trois individus ont escaladé un
mur, et, y trouvant un factionnaire, l'ont
très-maltraité.»
Les lettres de Hambourg, dn 15 février
rapportent qu'il s'agit, Copenhague, de
changemens politiques trés-importans, et te-
latifs au renouvellement,'ou plutôt, l'in
troduction d'une représentation nationale,
dans tous les pays qui font partie de la domi
nation daooise. On se souviendra que les dig
nitaires ecclésiastiques et la noblesse des du
chés de Scbleswig et de Bolsteiri firent, il y a
plusieurs années, des démarches infructueuses,
pour provoquer un pareil changement Ce sont
encore eux qui ont ternis, cette fois, la chose
sur le lapis, eu suivant, toutefois, une autre
•matche ils ont ete secondes par les sommités
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