Correspondance. Icil'orateur est interrompu par les cris l'ordre l'ordre Il repète ce qu'il a dit; puis il entre dans de nouveaux détails sur les réductions qui lui semblent les plus urgentes et, en particulier sur les dépenses des batail lons des gardes; il termine, en proposant l'amendement suivant: - Que la somme de 3,o15,333 1., demandée pour l'entielien de l'ai niée, soit réduite 2,5jo,ooo liv. M Peel reproche, M. Hume, de chercher exciter le peuple la révolte et de le pré cipiter dans des dangers, auxquels lui-même RI. Hume cause de son inviolabilité n'est point exposé. Le peuple, ajoute M. Peelne répondra pointje l'espère cet appel. Cependant, si quelque partie de la po pulation, cédant des conseils aussi pernicieux, venait tenter une résistance criminelle, uue résistance, j'ose le dire, inutile quelle terrible responsabilité ne pèserait pas sur l'homme qui l'aurait ainsi entraîuée.' Sir H. Hardinge examine en détailles différentes réductions qu'a proposées Ri. Hume, et cherche justifier les dépenses des differens services militaires. M. Hume réplique, et, revenant l'attaque de M. Peel: - Le très-honorablegentleuiai-, dit-il, m'a accusé d'encourager le peuple a la révolte. Je n'ai rien dit qui tende ce but. Je voudrais savoir qui, de moi ou du gou vernementexcite la rébellion moiqui l'avertis des dangers qui le menacentou lui, qui s'y précipte en pesantavec une maiu de fer sur le peuple. M. Peel rend justice aux intentions de M. Hume; mais il craint que ses expressions ne puissent être mal ituerprtùees Ou met aux voix l'amendement de Rl. Hume, qui est rejeté, la majorité de i5o contre 27. On passe, ensuite d'autres articles du budget de Farinée qui soui tous votés, sans réductions. Le marquis die Chandos présenteensuite Un bill pour l'amélioraliou des lois sur la con servation du gibier, et surtoutpour n'en faire qu'une loi unique. Ce bill est pris en considération. M. Lamb en présente un antre, ayant pour Jmt d'enlever, aux directeurs des tbeâties, le droit de jouer les ouvrages sans le con sentement des auteurs, ainsi que d'empêcher qu'une pièce, jouée un théâtre, ne le son. a un autre-, sans un consentement semblable. Ce bill est également pris en considération - lu» chambre s'ajourne une heurernoius un quart. - Dans la séance du iZ février, de la chambré des. communes,motion de lord John KusseM, tendant accorder la franchise elecvive aux Villes impôt tantes et populeuses de LeedsBir mhfighamel Manchester été rejetée par lëtf Voix contre i 4<v Cette faible majoriie de 4t> voix du A? Tunes, trahit, assez clairement, la disposition de la chambre et fait concevoir line chance plus heureuse, ponr une époque qui n'est, peut-être, paséloignée. Làpatrerice, la persévéranceles talens et la sagesse dû no ble k>rd quia fait la riiotioti finiront par ti iom- pher, d'autant plus, qufe la cause qu'il débnd est fondée sur les principes inébranlables du bdU-setis et de la justice. Le Morning- Hirald trouve que le résul tat de la discussion a presque répondu l'at tente des plus chauds partisans de là mesure proposée. - La faible majorité que les ministres ont obtenue, le a3, dans la chambre, a un peu surpris nos politiques dé la Citéqui petiseut que leur position n'est paSdes plus favorables. La seance de la chambre des communes du 24 févriera été consacréeen grandi par tie a des allaites d'un intérêt purement local. Sur la motion de M. Lamb, le bill tendant meuifier l'acte de Georges 111relatif aux ou- 1 3 vrages dramatiquesa clé lu pour la première fois, et la seconde lecture en a été fixée lundi piochait). Dans la séance de la chambre des pairs, du a5, lé comte Stanhopc a fait la motion que la chambre se formât cri comité-général, pour prendre en considération la situation intérieure du pays, (..elle motion, appuyee par le duc de Richmond et par lord Eldon a été vivement combattue par lord (îoderich et le duc de VVeliington Ce dernier a soutenu qu'un comi té formé de toute la chambie, serait contraire aux usages reçus, et qu'on ut pourrait s'en promettre aucun résultat avantageux Quant la detresse qu'éprouve le pays il ne prétend pas la nier mais il 11e la croit pas aussi geué raie quequelques membres l'avancent llselivre de longues considérations Sur l'agi îcUltuie sur les différentes brauchesde l'industrie, sur le commerce et la navigation,* et en lire la con séquence, que l'état général de l'Angleterre comparé celui des auciees précédentes, offre des améliorations tuconiesiables. Loid King propose comme amendement la motion, qu'il soir nomme un comité par tien lier select commit te pour piendieen considération i étal déplorable de l'agriculture et des manufactures, afiu d'e xanuner si l'on peut y apporter quelque rernede. Il n est pas donne de suite cet amendement et la motion de lord Stanhope est rejelee, la majorité de 116 voix contre 20. PRUSSE. Berlin 19 février. D'après les nouvelles les plus récentes, on ne se pièteta, Peiersbourg aux d mandes de l'ambassadeur turc, qu'autant qu'elles se ront, d'abord, réduites des conditions justes et acceptables. Du reste la maniér de négo cier des Orientaux est de ne pas craindre les exagérations el de se monter au ion le plus haut ensuite, sr Ce mode ne leur réussit pas, de ceder, peu peu suivant 1 exigence des cas L'empereur de Russie a déjà non ne les preuves les plus évidentes de sa maguaniniile. S'il l'eût voulu, au lieu d'une paix d Andi itio- ple, il en aurait été signé une de Corisiantino- ple. Mais que les Turcs quipat la non-exe- culion du traite d'Akkenuanri se sont attire celui d'Aiidnnople, pieuueut garde de ne pas amener foi cemcnlcette paix de Uoostanliuople. Que signifient les grands arméniens don; li es' question daus les journaux fis ne sauraient avoir beaucoup d'importance, si les tableaux qu'ou fait de la situation des différentes pro vinces de l'empire turc sont tondes. RUSSIE. Odessa, 4 jévrier. Lechab-zadeli,ou prince royal, Maliomel- Mousiaptia venant de Sainl-Réiérsboui g est arrive, dans notre ville, il y a quelques joins. Ce prince est delà famille des souverains de l'A fghànistaaou de la contrée située entre la Peise el l'lude, et habiiee par la puissante et valeuieuse nation des Atgha; s. Son voyage a Saint- Péteisbourg fait présumer queuotr» gou vernement s'occupe sérieusement d'etendre ses relations politiques, daus l'ihtérieur de 1 Asie, pour se concilier lamine des priuCe» qui gou vernent les pays qui séparent nos frontiè res (le celles des Anglais daus l'lude. TURQUIE. Constanlinopleï6 janvier. M. de Kibeaupierre sera piésefité, au suffit» s daus quelques jouis, et Rl d (JtlulF, qui ne restait, ici, que poui a undré soriainvée, ptetidra, «q même temps, sxjo audience de congc. On remarque plus d'activité, pat mi uos diplomates depuis cette arrivée: et sont sans doute, les affaires de la Giece qui l'oit amenée. Les préparatifs de guerre continuent en Egypteel l'on persiste qioira que le pacha fera une expédition, contre les puissance bar bueesques ue concert avec la France. GRECE. Syra2 4 janvier. Les effets bienfaisans de la paix commen cent a être enfin, sensibles dans notre .an ie, qin u, si long temps et si cruellement, souffert» delà guerre. Les villages de la terre-ferme sortent de leurs cendres L'habitant des campa gnes, 11e craignant plus de voir ses récoltes ecraséeS et dévastées, cultive ses champs avec une nouvelle ardeur. L'activité renaît dans les villes et les places maritimes,* des sommes d'argent qui avaient été enfouies rentrent dans la circulation, et leur emploi alimente un grand nombre d'individus Le peuple grec# qui est d'un caractère actif et entreprenantse porte, avec ardeur, au commerce et la na- vg ition, ces deux soùiceS iécoudes de sort bicii-ètie: il est soutenu, de toutes les mameieS possibles, dans ces deux occupations par le p» e.sidentqui connaît el sait apprécier les vrais intérêts de Sa patrie. Sous peu noire marine marchande Requer ra une extension considérable et noire pavil lon flottera dans ta plupait des poils de 1 Eu rope. Sans pouvoir spécifier précisément le fonde ment de Cette espéranceil est, néanmoins certain qu'on se flatte généralementici que Candie, et même Scio, seront incorporées;» l'état grec. Gaz. Universelle 1rrr sa* - Bruxelles x mars. A Monsieur l'Editeur du Propagateur. Monsieur Les malheurs causés par la vapeur de la braise ou du charbon qui amènent l'asphyxie devien nent si fréquensqu'il sera, peut-être, utiie de rappeler, ceux qui l'ignorent, quels sont les moyens qu'ils doivent employerpour s'as surer si la mort est réelle ou apparente. On doit transporter le malade dans un endroit bien aéré, et le coucher par terre, sur un ma telas le corps moins élevé que la tête et tourné sur le côté: après l'avoir dépouillé de ses vête— mens on le lave avec du vinaigre ensuite, avec de l'eau chaude. On lui administre des laveinens de même nature on lui souille deux ou trois reprisés dans la bouche; on lui chatouille la gorge et les narines avec la barbe d'une plume; on lui presse doucement le ventre, de bas en haut; on liii frictionne les bras et les jambes avec la main, ou une brosse, ou mieux encore, avec un morceau de flanelle trempé dans quelque liqueur spiritueuseon place, contre la région du cœur, du linge chaud, ou des briqnesfers repasser, cruche d'eau, etc. également chauds; on lui fait respirer de l'esprit de sel ammoniac, s'il s'en trouve,- enfin, tous ces soins ne doi vent pas être discontinués jusqu'à l'arrivée d'un homme ,de l'art. Si vous croyezMonsieurque ma lettre puisse être utile je vous prier de l'insérer dans votre Journal: vous obligerez celui quia l'hon neur d'être etc. F.-X. Bkcq. DESTITUTIONS EN BELGIQUE/ te Dans la terre classique de la libertéil n'est plus permisun député louctionnairc public, d'avoir une opinion indépendante de celle du gouvernement. Tout membre de la »e- l

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 3