Y 4 38. VERPACF1TING VAN EENE HOFSTEDE S'adresser Rosalie Mahrecau, laillcuse, rue St. Jacques. 3 TRÈS-BELLE PROPRIÉTÉ «onle chambre lait se résoudre &re valet la «ninistère: si«on, il coart risque d'être destitué. Voilà, donc, la Belgique arrivée l'époque des épuration» politiques, Oa élimine ceux qui n'ont jioint une conscience van jMaanienne; et il est posé, en principe:, que les députés des provinces, s'ils veulent conserver leurs fonctions et leurs pensions doivent prendre l'engagement ioriucl de voter selon la volonté du pouvoir. Pareille exigence machiavélique ayant déplu nux honorables députés de Le Vielleuse, del La iaille-d'Huysse, de Bousies Ingenhousz, Luybcn et de Stassart, la faulx épuratoire les a frappés parce que ces dignes mandataires attacliés leur devoir leur honneur et leur serment ont exprimé avec une noble et maie éloquence la maxime civique point de redressement de griefs, point de subsides. Pauvre Belgique! vos ministres veulentdonc, aussi vous endormir sur les intérêts de votre liberté? On vous accable d'impôts: terme moyen, vous payez 20, p. °J„, de votre revenu on vous cache les recettes et dépenses illicites votre Tristan van Maanen s'étudie remettre en vi gueur le despotisme, des anciens stadbouders il protège d'insignes dilfaniateurs condamnés dans leur pays des galériens et des libellistes cou verts de dettes et d'opprobre, sont officiellement salariés pour calomnier le3 hommes les plus honorables de votre nation. Un forçat pamphlé taire, stigmatisé du cachet de l'infamiereçoit 3bo,g52 francs; et l'on prive d'une chétive pension de 3,806 francs M. de Stassart.cet auteur si élégant ce poète si spirituel cet administrateur si éclairéet l'un des plus cou rageux et des plus brilians de vos orateurs, dont les patriotiques accens ont si souvent retenti votre tribune nationale Cet honorable député belge étant préfet Vauclusc sut captiver l'estime de tous «es administrés, parmi lesquels il a laissé de nom breux et d'honorables souvenirs. Un monument fut élevé, par ses soins et ses frais, la mémoire du vertueux évêque d'Orange Dutillet. 11 fonda un prix pour l'éloge de Pétrarque, l'Athénée de Vaucluse. Il forma le noyau de la bibliothèque publique d'Orange, par le don de trois mille volumes et, depuis la séparation de la Belgique de la Fiance ses anciens administrés lui ont fait transmettre une médaille d'or, comme un gage de leur gratitude. Et voilà l'homme qui vient d'être frappé par la basse vengeance du ministère des Pays- Bas, pour avoir prouvé, la seconde chambre, :jue la corruption et la servilité ne sont point da ns les mœurs de tous les Belges! Extrait ou l'Echo du Nord. J PROCÈS-VERBAL /Rédigé une Redoute ou Rai. L'an mil huit cent trentième, Cejourd'hui Fin en DI f De Février le tantième La dame Curiosité Ce requérant je me suis transporté A la redoute. Ayant fait rencontre, en nia route, De certain dieu, dont Momus est le nom, Dieu qu'avec assez de raison, Plus d'un railleur même redoute Je l'abordai Lui demandai Ce qu'au bal il allait faire. o Je vais, dit-il, faire inventaire De te que je verrai De ce que je sentirai Si tu consens pour te distraire Je te fais mon greffier f Ou, si tu veux, mon secrétaire. De grand cœur, je fis cette affaire Nous arrivons, il monte, je le suis, Il regarde il sourit Il dicte et moij'écris Ce qui suit Primd, ce qui, d'abord, vient s'offrir ma vue Ce fut le nez d'un cler de procureur, Nez d'une si belle grandeur, Qu'en le voyant, je crus avoir la lierlue. Item oh! la vilaine odeur I Je sentis le tabac le poivre et la cannelle Itemle suif et la chandelle Itemj'ai vu ce blême barbouilleur, Dont la moitié sucrée Sait si bien Parler toujours, sans rien dire; J'ai vu, près de la mijaurée, Certain iluet hibou Porte-lunette Dont le nom rime assez bien avec fou, Ne démentant point l'épithète J'ai vu dés garçons-con liseurs Bouffis de suffisance; J'ai vu des garçons-imprimeurs Faire les messieurs d'importance; J'ai vu, plus loin, un tas de freluquets Coquets Se vantant de leur noblesse Et dédaignant "la'roturière espèce; J'ai vu faisant sonner son brcloquet Un hâbleur au corps sec, esprit mine et futile; J'ai vusur le sein trop mobile D'une belle plus que nubile, Danser un énorme bouquet; J'ai vu des coquettes altières A leurs danseurs tourner le dos J'ai su ceux-ci, comme des sois, S'étonner de les voir si fières J'ai vu les mamans et les iilies, Les vieilleslaides et gentilles Tourner, dans un cerclel'étroit Et le chaperon de plein droit Comme Mentor, qui Télémaque guide, Couvrir de son égide Les vertus entre maint écueil J'ai vu plus d'un pariant coup d'oeil Interprète furtit Comme, sur mer, un frêle esquif. En langage signilicatil Malgré le maternel qui-vive? Et tout l'espionnage actif, Aborder a la rive; quin, J'ai vu,quoiqu'on ait dit, l'an passé, nionsPas- Plus d'une D'elle oubliant la décence, Ou bien, dit en riant, le dieu, matin Par innocence Montrer nu tout ce quelle a d'appas D'autres aussi j'ai vu qui n'en ont pas; Erilinj'ai vu danseuse fort légère Montrer, en faisant un iaux-pas, La jarretière v Je dirais presque.... et caetera Ainsi Momus parla Ses j'ai vu finirent là; Bientôtl'heure sonna Et chacun s'en alla. Les an mois et jour que dessus. Signé - MOMUS. Donné, pour expédition Conforme 'En la forme Ainsi qu'au fond Par moi, greffier, ayant nom, pour la rime ANONYME. Gelegrn in de Gemeente ZHlebeJkebij vrijwilligen a f stand des Gebruikers. De Administralie der burgerlyke Godshuizen le Ypre, maekt liekend dat zy den vrydag, april i83o, ora twee uren namiddagin bel Belle-Godshuis, in de Rysselstraet, binuen dezelfde slad openbaerlyk zal verpachlen eene Hofsttde grool a5 bunders 7 roeden 8 elleugelegen in Zillebeke, en tegenwoordig gebruikt door Pieter - Joannes Barnelis voor negeu jaereu inlegaen den eersien october aenslaende. 1 37. On oflre, pour une Dell«, ou Ve sans en- fans, une Chambre garnie, ou non garnie, avec oa sans pension. 5 9. A VENDRE, Située sur les confins de la Fronce et de la Belgique et sur tes deux royaumes en tre les villes de IJunkerqueBergues et Hondschote (France), et celle de turnes royaume des Pays-lias. Cette propriété, connue, dans le pays sous le nom de Moëres ancien lac desséché com porte, sur le royaume des Pays-Bas, 766 bon- niers de terre environ et, sur celui de France environ 222 bonniers. Toutes ces terres sont contigues, et d'un seul morceau non seulement dans chacun des deux royaumesmais encore d'un royaume l'autre la séparation ne consistant que dans la digueet le fossé qui divisent les deux pays. Le terrain est propretoutes les espèces de culturequi font la richesse de la Flandre et de la Belgique il s'améliore tous les ans. Déjà de nombreuses fermes le couvrent, et d'autres sont prêtes s'y établir. Le produit actuel est .de 18,900 florins des Pays-Bas par an; savoir; près de 16,538 florins en Belgique, et 2,362 florins environ en France. Cette acquisition présente le plus beau place ment de fonds que puissent espérer des capi talistes, ou des riches propriétaires, qui vou draient faciliter les immenses amélioratious qu« la fertilité du sol, et les ressources de l'agricul ture et de l'industrie, peuvent apporter, en peu de temps au revenu actuel. L'intention des propriétaires trop éloignés pour tirer parti de ces ressources, est de mettre, très-incessamment, cette propriété en vente -pu blique et par.lots, dans les deux royaumes; mais s'il se présentaitdès présent, des ama teurs pour traiter, l'amiable, de la totalité, soit de chacune des portions situées en France et en Belgique, soit de la masse entière, ce, qui présenterait plus d'avantagesattendu la con tiguïté des terres belgiques et françaises, il* recevront les offres raisonnables qui pourront leur être faites. S'adresser, pour voir les lieux et prendre com munication des baux actuels. Pour la partie belgique. A M. CuvelierNotaire, Furnes. Et M. Douin, la principale Ferme et U Maison d'habitation du Moerlandt. Pour la partie française. A M. Zoete, Notaire, Hondschote. A M. BoutellierAvoué, Duukerquc. Et M. ChampionNotaire, rue de la Mon naie, Parisn° ig. Et pour les conditions et le prix de la Veniez A M. Falanpin-Dufresneancien Avoué, Paris, rue du Chercbe-Midi, n° 25. Et M. Tupigny-de BoiffféParis, -Quai des Augustins, n° 37. s 4o. Un jeune-hommq, âgé près de 19 ans appartenant une famille honnête et habitant celte proviuce, qui vient d'avoir entièrement satisfait au vœu de la loi sur la milice natio nale aucien élève de l'école primaire Ypres, et présentement commis aux écritures, ce autorisé par S. E. le gouverneur de la proviuce dans un bureau de contributions directes droits d'entrée et de sortie et des accises, sous les yeux de ses parens, désirerait se pla cer, soit dans l'uue ou l'autre école en second, ou dans une maison de commerce, soit pour voyageur ou la tenue des livres objets pour lequels il les capacités requises, ayant une bonne écriture surtout en langue flamande et hollandaise. Il pourra procurer tout apaisse- inent sur sa conduite. Son adresse Y prèschez M. Garnbart- Mortierimprimeur de la présente feuille. 1 ABONNE VIENT au Pucu'agateihi Joursal d'Yutus, Politique, Judiciaire et Notarial. Paix: pour la ville, 2 fl., qb cents par 3 mois-, pour les autres villes du royaume4° cents de plus (franco, par la pos.e) par trimestre. lNSedt'i IONS. Prix: 8 cents par ligne; au dessous de 7 lignes, 5o cents. - S'adresser chez l'Éditeur, et tous le» bureaux des postes det Paj s-JSas. w Ypres. - Imprimerie de R. G AMD ART-MORTIERLibraire sur la Grande-Plaee.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 4